Volodymyr Zelensky retrouve, jeudi 11 juillet, les dirigeants des 32 pays de l'Otan, en marge du sommet de l'Alliance atlantique à Washington, qui consacre cette dernière journée à à la Chine.
Le partenariat stratégique entre Moscou et Pékin dans la guerre contre l'Ukraine suscite de "profondes préoccupations" au sein de l'Alliance atlantique, indique une déclaration commune des pays de l'Otan, adoptée mercredi à Washington.
"La Chine aide de façon décisive la Russie dans sa guerre illégale d'agression contre l'Ukraine", a dénoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.
L'Otan accuse la Chine de fournir des équipements à double usage, civil et militaire, à la Russie, comme des micro-processeurs.
Tous ces équipements permettent à Moscou de "produire des missiles, des bombes, des avions et des armes", a affirmé Jens Stoltenberg. Et le fait que cette accusation soit désormais "clairement actée" par les pays de l'Otan est "un message très important" envers Pékin, a-t-il souligné.
Pékin dénonce la "rhétorique belliqueuse" de l'Otan
De son côté, la Chine a dénoncé jeudi un communiqué de l'Otan "empreint d'une mentalité digne de la Guerre froide et d'une rhétorique belliqueuse", selon un communiqué du porte-parole de la mission chinoise auprès de l'Union européenne (UE).
"L'Otan devrait cesser de faire du tapage sur une soi-disant menace chinoise, cesser d'inciter à la confrontation et à la rivalité, et contribuer davantage à la paix et à la stabilité dans le monde", a souligné ce représentant, dénonçant des propos "remplis" de "calomnies".
La Russie, quant à elle, prévoit des "mesures" pour "contrer la menace sérieuse" posée par l'Otan, jugée "de facto pleinement impliquée dans le conflit autour de l'Ukraine", a déclaré jeudi le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov, cité par les agences russes.
Le sujet doit être abordé jeudi lors d'une rencontre entre les 32 dirigeants de l'Otan et leurs homologues du Japon, de la Corée du Sud, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Pékin voit dans cette invitation un prétexte de l'Otan pour étendre son influence en Asie. Pékin a également a exhorté l'Otan à arrêter "d'inciter à la confrontation" entre blocs.
Entre cyberattaques, désinformation et "activités hybrides", la Chine reste une menace pour l'Alliance, mais aussi pour la sécurité globale, selon la déclaration commune de l'Otan.
Les dirigeants de l'Alliance ont ainsi accusé la Chine "d'accroître la menace que la Russie représente pour ses voisins et pour la sécurité euro-atlantique". Pékin "ne peut rendre possible la poursuite de la plus grande guerre que l'Europe ait connue dans son histoire récente sans que cela ne nuise à ses intérêts et à sa réputation", ont-ils mis en garde.
Exercices militaires chinois avec les forces biélorusses
La Chine, qui dément avec colère les accusations occidentales, a toujours refusé de condamner l'invasion russe en Ukraine en février 2022, entamant un rapprochement significatif avec Moscou. Mardi, elle a dénoncé les "diffamations" et "attaques" de l'Otan, après des mises en cause de son secrétaire général.
Les pays de l'Otan vont ensuite retrouver le président ukrainien, lui aussi très inquiet de l'aide apportée par Pékin à Moscou. Et cela d'autant plus que la Chine a commencé cette semaine des exercices militaires avec les forces biélorusses, à la frontière de la Pologne, non loin de l'Ukraine.
Le partenariat stratégique entre Moscou et Pékin dans la guerre contre l'Ukraine suscite de "profondes préoccupations" au sein de l'Alliance atlantique, indique une déclaration commune des pays de l'Otan, adoptée mercredi à Washington.
"La Chine aide de façon décisive la Russie dans sa guerre illégale d'agression contre l'Ukraine", a dénoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.
L'Otan accuse la Chine de fournir des équipements à double usage, civil et militaire, à la Russie, comme des micro-processeurs.
Tous ces équipements permettent à Moscou de "produire des missiles, des bombes, des avions et des armes", a affirmé Jens Stoltenberg. Et le fait que cette accusation soit désormais "clairement actée" par les pays de l'Otan est "un message très important" envers Pékin, a-t-il souligné.
Pékin dénonce la "rhétorique belliqueuse" de l'Otan
De son côté, la Chine a dénoncé jeudi un communiqué de l'Otan "empreint d'une mentalité digne de la Guerre froide et d'une rhétorique belliqueuse", selon un communiqué du porte-parole de la mission chinoise auprès de l'Union européenne (UE).
"L'Otan devrait cesser de faire du tapage sur une soi-disant menace chinoise, cesser d'inciter à la confrontation et à la rivalité, et contribuer davantage à la paix et à la stabilité dans le monde", a souligné ce représentant, dénonçant des propos "remplis" de "calomnies".
La Russie, quant à elle, prévoit des "mesures" pour "contrer la menace sérieuse" posée par l'Otan, jugée "de facto pleinement impliquée dans le conflit autour de l'Ukraine", a déclaré jeudi le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov, cité par les agences russes.
Le sujet doit être abordé jeudi lors d'une rencontre entre les 32 dirigeants de l'Otan et leurs homologues du Japon, de la Corée du Sud, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Pékin voit dans cette invitation un prétexte de l'Otan pour étendre son influence en Asie. Pékin a également a exhorté l'Otan à arrêter "d'inciter à la confrontation" entre blocs.
Entre cyberattaques, désinformation et "activités hybrides", la Chine reste une menace pour l'Alliance, mais aussi pour la sécurité globale, selon la déclaration commune de l'Otan.
Les dirigeants de l'Alliance ont ainsi accusé la Chine "d'accroître la menace que la Russie représente pour ses voisins et pour la sécurité euro-atlantique". Pékin "ne peut rendre possible la poursuite de la plus grande guerre que l'Europe ait connue dans son histoire récente sans que cela ne nuise à ses intérêts et à sa réputation", ont-ils mis en garde.
Exercices militaires chinois avec les forces biélorusses
La Chine, qui dément avec colère les accusations occidentales, a toujours refusé de condamner l'invasion russe en Ukraine en février 2022, entamant un rapprochement significatif avec Moscou. Mardi, elle a dénoncé les "diffamations" et "attaques" de l'Otan, après des mises en cause de son secrétaire général.
Les pays de l'Otan vont ensuite retrouver le président ukrainien, lui aussi très inquiet de l'aide apportée par Pékin à Moscou. Et cela d'autant plus que la Chine a commencé cette semaine des exercices militaires avec les forces biélorusses, à la frontière de la Pologne, non loin de l'Ukraine.