Karim Wade a été déclaré candidat à la Présidentielle de 2019 non par un Congrès, non par les instances du parti, non par conviction, mais par simple stratégie politique de son père qui a voulu l’élever au rang de prisonnier politique pour indisposer la démocratie sénégalaise sous Macky Sall.
Mais s’il est candidat, il est un candidat bien drôle. Personne ne l’entend tenir un propos ou poser un acte de combat politique. Libéré nébuleusement et ayant bénéficié d’une assistance princière qui l’a extirpé du pays, il niche dans un luxe fastueux, loin du terrain politique sénégalais et loin de ceux qui menaient la lutte pour sa libération. Ses signes de manifestations sont des appels téléphoniques à des citoyens triés et drôlement médiatisés.
Mais Karim Wade est cotonneux et est sans combativité. Il n’est pas politique. Il est argent. Il garde toujours son âme d’enfant. Il connait ses limites et sait mieux que quiconque que porter la candidature du PDS à la Présidentielle serait pour lui invraisemblable. Avec lui, le PDS joue avec l’opinion publique en menant une pseudo-bataille contre Macky Sall tout en discutant avec lui hors antenne pour la future reconfiguration de la géopolitique.
Il n’est rien qu’un candidat de décors. Son statut stratégique de candidat a été utilisé pour secouer les démocrates et sensibiliser les forces politiques nationales et internationales en vue d’exercer des pressions sur Macky Sall. Celui-ci a dû céder et lui a accordé une grâce à controverse. Tout le reste n’est qu’une comédie de boulevard.
Trois raisons expliquent qu’il n’est pas le candidat du PDS. D’abord les libéraux savent eux-mêmes qu’il a de très nombreuses limites, surtout socioculturelles, pour défendre leur couleur dans le Djolof, le Cayor, le Saloum, le Walo, le Fouta, le Boundou, entre autres. Ensuite, il n’a pas l’âme d’un combattant politique ; il n’est pas doué dans les rapports humains et sa grosse peine à communiquer, élément principal du jeu politique, ne s’accommode pas du modèle PDS. Enfin il est étranger à l’arène politique. Seul l’accès de son père au pouvoir l’y a incliné et il y a laissé des plumes.
Disposant de moyens matériels, techniques et financiers colossaux, il n’a même pas pu gagner sa petite commune d’arrondissement et le PDS dit en faire son candidat pour la Présidentielle. C’est une plaisanterie.
Karim Wade est un intrus dans le jeu politique. Il n’est à l’aise que dans le montage financier, le luxe et la vie de cocagne. Les conditions de sa vie antérieure et même actuelle, et l’immense bourse banquière qu’il a ne le prédisposent pas à descendre, à ses risques et périls, dans un combat contre Macky Sall qui l’a gracié. Il ne le critique jamais et n’émane de lui aucun signe de combativité. Il n’est pas dans le combat politique qui est plutôt mené que par une partie de caciques du PDS, par Malick Gackou, Abdoul Mbaye, les pro-Khalifa, Ousmane Sonko etc.
Karim Wade ne se prononce sur rien, ni sur le limogeage de Nafi Ngom Keita qui a choqué les jacobins de la bonne gouvernance, ni sur la suspension de Ousmane Sonko que les démocrates condamnent, ni sur les attaques de Macky Sall contre l’opposition. D’ailleurs, si celui-ci se définit en lion, Karim ne peut être identifié qu’à un singe qui, après avoir amusé, s’enfonce dans une forêt juteuse et ne se fait plus voir.
Le Piroguier de rewmi quotidien
Mais s’il est candidat, il est un candidat bien drôle. Personne ne l’entend tenir un propos ou poser un acte de combat politique. Libéré nébuleusement et ayant bénéficié d’une assistance princière qui l’a extirpé du pays, il niche dans un luxe fastueux, loin du terrain politique sénégalais et loin de ceux qui menaient la lutte pour sa libération. Ses signes de manifestations sont des appels téléphoniques à des citoyens triés et drôlement médiatisés.
Mais Karim Wade est cotonneux et est sans combativité. Il n’est pas politique. Il est argent. Il garde toujours son âme d’enfant. Il connait ses limites et sait mieux que quiconque que porter la candidature du PDS à la Présidentielle serait pour lui invraisemblable. Avec lui, le PDS joue avec l’opinion publique en menant une pseudo-bataille contre Macky Sall tout en discutant avec lui hors antenne pour la future reconfiguration de la géopolitique.
Il n’est rien qu’un candidat de décors. Son statut stratégique de candidat a été utilisé pour secouer les démocrates et sensibiliser les forces politiques nationales et internationales en vue d’exercer des pressions sur Macky Sall. Celui-ci a dû céder et lui a accordé une grâce à controverse. Tout le reste n’est qu’une comédie de boulevard.
Trois raisons expliquent qu’il n’est pas le candidat du PDS. D’abord les libéraux savent eux-mêmes qu’il a de très nombreuses limites, surtout socioculturelles, pour défendre leur couleur dans le Djolof, le Cayor, le Saloum, le Walo, le Fouta, le Boundou, entre autres. Ensuite, il n’a pas l’âme d’un combattant politique ; il n’est pas doué dans les rapports humains et sa grosse peine à communiquer, élément principal du jeu politique, ne s’accommode pas du modèle PDS. Enfin il est étranger à l’arène politique. Seul l’accès de son père au pouvoir l’y a incliné et il y a laissé des plumes.
Disposant de moyens matériels, techniques et financiers colossaux, il n’a même pas pu gagner sa petite commune d’arrondissement et le PDS dit en faire son candidat pour la Présidentielle. C’est une plaisanterie.
Karim Wade est un intrus dans le jeu politique. Il n’est à l’aise que dans le montage financier, le luxe et la vie de cocagne. Les conditions de sa vie antérieure et même actuelle, et l’immense bourse banquière qu’il a ne le prédisposent pas à descendre, à ses risques et périls, dans un combat contre Macky Sall qui l’a gracié. Il ne le critique jamais et n’émane de lui aucun signe de combativité. Il n’est pas dans le combat politique qui est plutôt mené que par une partie de caciques du PDS, par Malick Gackou, Abdoul Mbaye, les pro-Khalifa, Ousmane Sonko etc.
Karim Wade ne se prononce sur rien, ni sur le limogeage de Nafi Ngom Keita qui a choqué les jacobins de la bonne gouvernance, ni sur la suspension de Ousmane Sonko que les démocrates condamnent, ni sur les attaques de Macky Sall contre l’opposition. D’ailleurs, si celui-ci se définit en lion, Karim ne peut être identifié qu’à un singe qui, après avoir amusé, s’enfonce dans une forêt juteuse et ne se fait plus voir.
Le Piroguier de rewmi quotidien