Le Collectif des amicales de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) fixe un ultimatum de 90 jours à l’autorité, pour que justice soit faite sur la mort de Fallou Sène. En sit-in ce mercredi matin au sein du campus social, pour la commémoration de l’An 1 de la mort de Fallou Sène, les étudiants sont montés au créneau. Ils estiment que si rien n’est fait, ils vont rejoindre la rue. «Nous avons alerté depuis le 15 mai 2018 ; personne n’a réagi.
Les dossiers qui n’ont aucune importance ont surgi dans ce pays et des gens se sont attelés à rendre justice. Et pourtant, cette fois-ci, il s’agit de la mort d’un étudiant, l’espoir d’un pays et de toute une famille. Fallou Sène était au moins un responsable de famille, parce qu’il était marié et avait un enfant.
Nul d’entre nous ne pouvait être beaucoup plus responsable que lui et pourtant on lui a ôté la vie et les autorités font la sourde oreille», a dit le porte-parole Serigne Ahmad Sène. Serigne Ahmad Sène d’indiquer qu’«il est temps que ça cesse ! Nous donnons un ultimatum. Nous disons à l’autorité de faire en sorte que dans ce trimestre-là, que justice soit faite relativement à ce dossier.
Sinon, qu’elle ne soit pas surprise, de nous voir dans la rue si aucune initiative n’est prise allant dans le sens de lui rendre justice». Les étudiants ne veulent plus enregistrer de victimes au sein des universités. «Nous disons à l’autorité qu’il est maintenant temps qu’on n’ait plus d’étudiants tués dans leurs campus sociaux».
seneweb
Les dossiers qui n’ont aucune importance ont surgi dans ce pays et des gens se sont attelés à rendre justice. Et pourtant, cette fois-ci, il s’agit de la mort d’un étudiant, l’espoir d’un pays et de toute une famille. Fallou Sène était au moins un responsable de famille, parce qu’il était marié et avait un enfant.
Nul d’entre nous ne pouvait être beaucoup plus responsable que lui et pourtant on lui a ôté la vie et les autorités font la sourde oreille», a dit le porte-parole Serigne Ahmad Sène. Serigne Ahmad Sène d’indiquer qu’«il est temps que ça cesse ! Nous donnons un ultimatum. Nous disons à l’autorité de faire en sorte que dans ce trimestre-là, que justice soit faite relativement à ce dossier.
Sinon, qu’elle ne soit pas surprise, de nous voir dans la rue si aucune initiative n’est prise allant dans le sens de lui rendre justice». Les étudiants ne veulent plus enregistrer de victimes au sein des universités. «Nous disons à l’autorité qu’il est maintenant temps qu’on n’ait plus d’étudiants tués dans leurs campus sociaux».
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