"Je ne devrais pas être ici, je devrais être mort", a déclaré Donald Trump au quotidien New York Post, lors d'un entretien à bord de son avion en vol vers Milwaukee pour la convention du parti républicain. C'était une "expérience très surréaliste", a-t-il déclaré à propos de l'attaque subie samedi.
Des dizaines de milliers de partisans de Donald Trump se retrouvent, lundi, à Milwaukee, pour la convention du Parti républicain, une grand-messe historique sous haute tension, bouleversée par la tentative d'assassinat de l'ancien président.
Le président américain, Joe Biden, a appelé hier à faire "baisser la température" après la tentative d'assassinat ayant visé Trump, affirmant que la politique n'est pas un "champ de bataille meurtrier".
Le FBI a identifié un jeune homme de 20 ans, du nom de Thomas Matthew Crooks, comme l'auteur de la tentative d'assassinat. Il a agi seul, a indiqué la police fédérale américaine, précisant que les enquêteurs n'avaient pour le moment "pas identifié d'idéologie apparentée" au tireur. Le FBI envisage la piste d'un "potentiel acte de terrorisme intérieur".
Après la tentative d'assassinat de Trump, un déferlement de théories du complot
Dès les premières minutes après la tentative d'assassinat de Donald Trump, des théories du complot ont déferlé sur internet, certains évoquant un tireur aux "ordres" du président Biden ou de l'"Etat profond", d'autres dénonçant un "simulacre" destiné à faire de l'ex-président un héros.
Ainsi par exemple, la vidéo en gros plan d'une spectatrice "suspecte" au meeting tenant une pancarte "Biden" ou une photo d'agents de service de sécurité tout sourire tenant un Donald Trump ensanglanté, ont circulé massivement sur X, en anglais, français ou portugais notamment, comme autant de "preuves" que l'attentat était "organisé", "planifié".
Pour le chercheur en sciences politiques Julien Giry, l'hystérie collective du weekend autour de cet événement n'est pas une surprise, "à un moment pareil et avec un personnage pareil". "C'est presque l'absence de théories conspirationnistes qui aurait constitué une surprise, presque une anomalie", poursuit-il.
L'"État profond" ou "Deep State" est une croyance en vogue dans les milieux complotistes américains d'extrême droite, en particulier la mouvance QAnon, qui prétend qu'il existerait une sorte d'Etat secret parallèle, tirant les ficelles du monde au profit d'intérêts de groupes privés.
Des dizaines de milliers de partisans de Donald Trump se retrouvent, lundi, à Milwaukee, pour la convention du Parti républicain, une grand-messe historique sous haute tension, bouleversée par la tentative d'assassinat de l'ancien président.
Le président américain, Joe Biden, a appelé hier à faire "baisser la température" après la tentative d'assassinat ayant visé Trump, affirmant que la politique n'est pas un "champ de bataille meurtrier".
Le FBI a identifié un jeune homme de 20 ans, du nom de Thomas Matthew Crooks, comme l'auteur de la tentative d'assassinat. Il a agi seul, a indiqué la police fédérale américaine, précisant que les enquêteurs n'avaient pour le moment "pas identifié d'idéologie apparentée" au tireur. Le FBI envisage la piste d'un "potentiel acte de terrorisme intérieur".
Après la tentative d'assassinat de Trump, un déferlement de théories du complot
Dès les premières minutes après la tentative d'assassinat de Donald Trump, des théories du complot ont déferlé sur internet, certains évoquant un tireur aux "ordres" du président Biden ou de l'"Etat profond", d'autres dénonçant un "simulacre" destiné à faire de l'ex-président un héros.
Ainsi par exemple, la vidéo en gros plan d'une spectatrice "suspecte" au meeting tenant une pancarte "Biden" ou une photo d'agents de service de sécurité tout sourire tenant un Donald Trump ensanglanté, ont circulé massivement sur X, en anglais, français ou portugais notamment, comme autant de "preuves" que l'attentat était "organisé", "planifié".
Pour le chercheur en sciences politiques Julien Giry, l'hystérie collective du weekend autour de cet événement n'est pas une surprise, "à un moment pareil et avec un personnage pareil". "C'est presque l'absence de théories conspirationnistes qui aurait constitué une surprise, presque une anomalie", poursuit-il.
L'"État profond" ou "Deep State" est une croyance en vogue dans les milieux complotistes américains d'extrême droite, en particulier la mouvance QAnon, qui prétend qu'il existerait une sorte d'Etat secret parallèle, tirant les ficelles du monde au profit d'intérêts de groupes privés.