Que prépare Jammeh? La question vaut son pesant d'or. Car, de nos réseaux de renseignements qui ont fini d'infiltrer toute la Gambie, il nous revient que "l'enfant de Kanilaï", qui campe dans ses positons, a convoqué ce jeudi tous les Imams et religieux de la Gambie à une réunion au Palais Présidentiel. Que leur dira t'il? Que peaufine t'il encore? Nous n'en savons absolument rien. Du moins pour le moment. Car, dakarposte.com
qui suit l'évolution de la situation des négociations en Gambie vous promet la primeur!
Nous écrivions d'ailleurs qu'après trois tours d'horloge de pourparlers en compagnie du président sortant Yaya Jammeh, les chefs d'état de la CEDEAO sont sortis mardi de State House avec, certes des concessions. Mais, il réside une zone d'ombre qui risque de faire capoter les négociations en cours, le président Jammeh compte en effet toujours saisir la Magistrate Court et pour cela il lui faudra nommer les membres de cette haute juridiction qui pour la plupart croupissent à Mile 2 ou hors du pays.
Jammeh invoque, à l'appui de sa demande d'annulation des résultats accordant la victoire à Adama Barrow par quelque 19 000 voix d'écart, des irrégularités dans la comptabilisation par l'IEC et des "intimidations" envers ses électeurs dans une région.
Auparavant, l'opposition avait indiqué craindre que ce recours ne soit un moyen pour Yahya Jammeh de se maintenir en place au-delà de la fin de son mandat, prévue en janvier. "Il a perdu l'élection, nous ne voulons pas perdre de temps", avait déclaré lundi dernier Adama Barrow.
Non sans marteler son veto au recours de la Cour Suprême soutenu en cela par certains membres du Barreau Gambien qui y voient une volonté de confiscation du suffrage des électeurs.
Il revient à dakarposte qu' à instant des négociations, les plénipotentiaires de l'opposition se concertaient à l'hôtel Coco Océan avec la délégation des chefs d'état rejoint par Mohamed Ibn Chambaz Secrétaire Exécutif de l'organe régional.
"Il revient à la délégation communautaire de convaincre le président élu Adama Barrow de revoir certaines revendications mais surtout de donner des gages d'assurance quand à l'avenir du président Jammeh et ces proches" nous souffle une source au fait des tractations en Gambie.
En outre, comme la Cour suprême n'étant plus au complet, désigner de nouveaux juges entraînerait inévitablement des délais supplémentaires, selon l'opposition, qui dénie de toute façon ce pouvoir au président sortant.
Faute de juges pour siéger à la Cour suprême depuis mai 2015, "il n'existe en Gambie aucun mécanisme légal légitime pour statuer sur le recours électoral du président sortant", a estimé, lundi dernier l'Ordre des avocats, appelant Yahya Jammeh à "céder immédiatement le pouvoir".
Détail important: Nous avons pu glaner que le chef d'état-major, le général Ousman Badjie, dont Adama Barrow avait affirmé la semaine dernière avoir reçu l'assurance de son appui en tant que président élu, est arrivé aux discussions en portant sur son uniforme un badge du chef de l'État sortant, affirmant qu'il soutenait "le commandant en chef, le président Yahya Jammeh".
Cela dit, l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a estimé lundi qu'il s'agissait d'un "moment très dangereux" pour ce petit pays de moins de deux millions d'habitants, en raison notamment du soutien dont jouit encore dans l'armée le président sortant.
Une conférence de presse est nous souffle t'on prévue d'ici quelques heures aux fins de rendre compte des résultats obtenus ça et là.
Mais, il est à noter que certains membres de la délégation composée d'experts resteront quelques temps en Gambie pour arrondir les angles et trouver la solution la meilleure pour le peuple.
Cependant, en cas d'échec de cette "diplomatie préventive", la Cédéao "envisagera des décisions plus draconiennes", a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza, sans écarter l'option militaire.
Pour rappel, quatre chefs d'Etat de grands pays d’Afrique de l'Ouest sont arrivés en Gambie mardi 13 décembre pour tenter de trouver une issue à la crise politique. Ils entendent convaincre le président sortant Yahya Jammeh de revenir sur sa décision de contester sa défaite à l'élection présidentielle. Les pourparlers se sont ouverts dans l’après-midi et aucun résultat n'a pour l'instant été obtenu.
qui suit l'évolution de la situation des négociations en Gambie vous promet la primeur!
Nous écrivions d'ailleurs qu'après trois tours d'horloge de pourparlers en compagnie du président sortant Yaya Jammeh, les chefs d'état de la CEDEAO sont sortis mardi de State House avec, certes des concessions. Mais, il réside une zone d'ombre qui risque de faire capoter les négociations en cours, le président Jammeh compte en effet toujours saisir la Magistrate Court et pour cela il lui faudra nommer les membres de cette haute juridiction qui pour la plupart croupissent à Mile 2 ou hors du pays.
Jammeh invoque, à l'appui de sa demande d'annulation des résultats accordant la victoire à Adama Barrow par quelque 19 000 voix d'écart, des irrégularités dans la comptabilisation par l'IEC et des "intimidations" envers ses électeurs dans une région.
Auparavant, l'opposition avait indiqué craindre que ce recours ne soit un moyen pour Yahya Jammeh de se maintenir en place au-delà de la fin de son mandat, prévue en janvier. "Il a perdu l'élection, nous ne voulons pas perdre de temps", avait déclaré lundi dernier Adama Barrow.
Non sans marteler son veto au recours de la Cour Suprême soutenu en cela par certains membres du Barreau Gambien qui y voient une volonté de confiscation du suffrage des électeurs.
Il revient à dakarposte qu' à instant des négociations, les plénipotentiaires de l'opposition se concertaient à l'hôtel Coco Océan avec la délégation des chefs d'état rejoint par Mohamed Ibn Chambaz Secrétaire Exécutif de l'organe régional.
"Il revient à la délégation communautaire de convaincre le président élu Adama Barrow de revoir certaines revendications mais surtout de donner des gages d'assurance quand à l'avenir du président Jammeh et ces proches" nous souffle une source au fait des tractations en Gambie.
En outre, comme la Cour suprême n'étant plus au complet, désigner de nouveaux juges entraînerait inévitablement des délais supplémentaires, selon l'opposition, qui dénie de toute façon ce pouvoir au président sortant.
Faute de juges pour siéger à la Cour suprême depuis mai 2015, "il n'existe en Gambie aucun mécanisme légal légitime pour statuer sur le recours électoral du président sortant", a estimé, lundi dernier l'Ordre des avocats, appelant Yahya Jammeh à "céder immédiatement le pouvoir".
Détail important: Nous avons pu glaner que le chef d'état-major, le général Ousman Badjie, dont Adama Barrow avait affirmé la semaine dernière avoir reçu l'assurance de son appui en tant que président élu, est arrivé aux discussions en portant sur son uniforme un badge du chef de l'État sortant, affirmant qu'il soutenait "le commandant en chef, le président Yahya Jammeh".
Cela dit, l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a estimé lundi qu'il s'agissait d'un "moment très dangereux" pour ce petit pays de moins de deux millions d'habitants, en raison notamment du soutien dont jouit encore dans l'armée le président sortant.
Une conférence de presse est nous souffle t'on prévue d'ici quelques heures aux fins de rendre compte des résultats obtenus ça et là.
Mais, il est à noter que certains membres de la délégation composée d'experts resteront quelques temps en Gambie pour arrondir les angles et trouver la solution la meilleure pour le peuple.
Cependant, en cas d'échec de cette "diplomatie préventive", la Cédéao "envisagera des décisions plus draconiennes", a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza, sans écarter l'option militaire.
Pour rappel, quatre chefs d'Etat de grands pays d’Afrique de l'Ouest sont arrivés en Gambie mardi 13 décembre pour tenter de trouver une issue à la crise politique. Ils entendent convaincre le président sortant Yahya Jammeh de revenir sur sa décision de contester sa défaite à l'élection présidentielle. Les pourparlers se sont ouverts dans l’après-midi et aucun résultat n'a pour l'instant été obtenu.