"Je ne considère pas que c’est de l’agressivité, je dénonce des faits". Le rappeur Booba a été mis en examen ce lundi pour harcèlement moral aggravé à l'encontre de la femme d'affaires Magali Berdah. Une "immense victoire" pour les avocats de cette dernière.
Il a été entendu ce lundi 2 octobre par un juge d'instruction à Paris. Face à ce dernier, le rappeur âgé de 46 ans assure n'avoir "pas du tout eu l’intention d’atteindre" la fondatrice de Shauna Events, a appris BFMTV de source proche du dossier.
"Le but encore une fois n’était pas de s’en prendre à sa personne, mais de dénoncer ses activités", a notamment déclaré Booba devant le juge.
Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris mène depuis juin 2022 des investigations sur des messages postés par le rappeur et visant ouvertement Magali Berdah. Booba avait déjà été convoqué dans ce cadre, sans se présenter.
Toujours devant le juge d'instruction ce lundi, Booba a dénoncé les activités générés par les influenceurs - dont ceux liés à Shauna Events - sur les réseaux sociaux: "c'est la culture du vide et de l’arnaque. C'est de la lâcheté extrême car non seulement ils arnaquent les gens et partent se cacher à Dubaï".
"Ils ne payent aucun impôt sur leurs arnaques, ils sont détestables. On a l’impression de mettre le doigt sur un système pyramidal où il y a de la corruption à tous les niveaux", a encore estimé le rappeur français.
"Je nuis à son business"
Booba affirme encore devant le juge d'instruction qu'il "ne faisai(t) que dénoncer ses escroqueries. C’est plus personnel de son côté: je nuis à son business. J’estime que c'est elle qui s’en prend à moi personnellement en détruisant les réseaux sociaux".
Pour lui, il s'agit d'abord d'"un vrai travail, un vrai combat qui aboutit à une loi contre des influenceurs". Booba estime également que s'il avait "dépassé les limites, (s)es tweets auraient été supprimés ou (s)a page fermée et ça n'a pas été le cas".
En outre, le rappeur dément avoir posté sur les réseaux sociaux une sextape de la femme d'affaires mais reconnaît "quelques tweets taquins" et s'être "moqué d’elle de temps en temps, tout comme on se moque de moi à longueur de journée. Ce qu’elle subit je le subis aussi de la part des gens qui ne m’aiment pas".
"Je ne suis pas au contrôle de l'effet boule de neige"
Interrogé sur l'effet boule de neige que peuvent avoir ses publications sur les réseaux sociaux, Booba explique ne pas s'estimer reponsable de "ce qui se passe après". "Quand je fais un tweet, je m’exprime à titre personnel sur mon réseau, et je ne pense pas à s’il va être repris ou pas, je ne suis pas au contrôle de l’effet boule de neige", ajoute-t-il lors de son audition devant le juge.
Enfin le rappeur reconnaît une "maladresse" à savoir le partage de la publication de l'adresse personnelle de Magali Berdah: "j’ai retweeté sans voir les informations qu’il y avait, je n’appelais pas les gens à aller chez elle. Le but encore une fois n’était pas de s’en prendre à sa personne, mais de dénoncer ses activités".
Il a été entendu ce lundi 2 octobre par un juge d'instruction à Paris. Face à ce dernier, le rappeur âgé de 46 ans assure n'avoir "pas du tout eu l’intention d’atteindre" la fondatrice de Shauna Events, a appris BFMTV de source proche du dossier.
"Le but encore une fois n’était pas de s’en prendre à sa personne, mais de dénoncer ses activités", a notamment déclaré Booba devant le juge.
Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris mène depuis juin 2022 des investigations sur des messages postés par le rappeur et visant ouvertement Magali Berdah. Booba avait déjà été convoqué dans ce cadre, sans se présenter.
Toujours devant le juge d'instruction ce lundi, Booba a dénoncé les activités générés par les influenceurs - dont ceux liés à Shauna Events - sur les réseaux sociaux: "c'est la culture du vide et de l’arnaque. C'est de la lâcheté extrême car non seulement ils arnaquent les gens et partent se cacher à Dubaï".
"Ils ne payent aucun impôt sur leurs arnaques, ils sont détestables. On a l’impression de mettre le doigt sur un système pyramidal où il y a de la corruption à tous les niveaux", a encore estimé le rappeur français.
"Je nuis à son business"
Booba affirme encore devant le juge d'instruction qu'il "ne faisai(t) que dénoncer ses escroqueries. C’est plus personnel de son côté: je nuis à son business. J’estime que c'est elle qui s’en prend à moi personnellement en détruisant les réseaux sociaux".
Pour lui, il s'agit d'abord d'"un vrai travail, un vrai combat qui aboutit à une loi contre des influenceurs". Booba estime également que s'il avait "dépassé les limites, (s)es tweets auraient été supprimés ou (s)a page fermée et ça n'a pas été le cas".
En outre, le rappeur dément avoir posté sur les réseaux sociaux une sextape de la femme d'affaires mais reconnaît "quelques tweets taquins" et s'être "moqué d’elle de temps en temps, tout comme on se moque de moi à longueur de journée. Ce qu’elle subit je le subis aussi de la part des gens qui ne m’aiment pas".
"Je ne suis pas au contrôle de l'effet boule de neige"
Interrogé sur l'effet boule de neige que peuvent avoir ses publications sur les réseaux sociaux, Booba explique ne pas s'estimer reponsable de "ce qui se passe après". "Quand je fais un tweet, je m’exprime à titre personnel sur mon réseau, et je ne pense pas à s’il va être repris ou pas, je ne suis pas au contrôle de l’effet boule de neige", ajoute-t-il lors de son audition devant le juge.
Enfin le rappeur reconnaît une "maladresse" à savoir le partage de la publication de l'adresse personnelle de Magali Berdah: "j’ai retweeté sans voir les informations qu’il y avait, je n’appelais pas les gens à aller chez elle. Le but encore une fois n’était pas de s’en prendre à sa personne, mais de dénoncer ses activités".