Invité, hier, de l’émission Opinion sur Walf tv et Walf fm, Jacques Habib Sy , directeur de l’Ong Transparency International/Sénégal, affirme que le «NON» voudrait dire qu’il y a un «désaveu cinglant du chef de l’Etat». Et d’après lui, Macky Sall devrait en tirer toutes les conséquences, comme cela se fait dans les grandes démocraties. «Dans certaines démocraties, on aurait pu s’attendre à un départ anticipé du chef du l’Etat s’il estime qu’il a été désavoué si fortement», dit-il, ajoutant qu’en cas de «NON», la situation sera intenable pour le président de la République.
«On s’acheminerait vers les sept ans dont personne ne veut. Les gens lui demandent de tenir parole, quoi qu’il arrive», poursuit Jacques Habib Sy qui indique que ce qui définit un individu dans notre culture, c’est la parole donnée, car elle est sacrée et on ne revient jamais dessus. Quid alors de l’appel au dialogue du chef de l’Etat? Jacques Habib Sy déclare tout de go qu’il est non seulement inopportun, mais qu’il ne correspond à rien du tout.
Parce que, dit-il, au moment où Macky Sall appelle au dialogue, il maintient sa décision d’organiser le référendum. Pis, le candidat du principal parti d’opposition, le Pds, à la prochaine élection présidentielle, est en prison. «On ne peut pas engager une réforme au moment où certains sont en prison et d’autres sont harcelés. En l’état actuel, le dialogue n’est pas possible», explique-t-il, avant de condamner «l’incident malheureux» dans les locaux de Wal Fadjri, où des policiers de la Dic se sont pointés vendredi dernier pour réclamer l’enregistrement de l’émission Diné ak diamano diffusée la veille. Ce qui est, selon lui, une violation de la liberté d’expression. «Arrêter les gens, les convoquer à la Dic, il faut que cela cesse. Il faut absolument apaiser le champ politique avant de pouvoir discuter, car les gens ne sont plus dans les dispositions de discuter», fait remarquer le directeur de Transparency International/Sénégal. Ce dernier qui affirme encore que ce référendum est un non sens, ajoute qu’il ne reste plus aux citoyens qu’à voter «NON». «Ce sera un NON de défiance. Parce que si vous votez OUI, vous votez pour certaines dispositions dont vous n’êtes pas d’accord du tout», explique-t-il, notant qu’on aurait fait l’économie de dépenser autant de milliards. En plus, le directeur de Transparency International/Sénégal réclame la lumière sur l’origine des fonds qui vont financer ce référendum. «Il faut que tout le monde sache la provenance de cet argent. Est-ce que les moyens de propagande utilisés sont ceux du parti ou de l’Etat ? Quels sont les moyens mis de façon concomitante à la disposition de l’opposition et de toutes les organisations prenant part à ces élections ?», s’interroge-t-il.
WALF
«On s’acheminerait vers les sept ans dont personne ne veut. Les gens lui demandent de tenir parole, quoi qu’il arrive», poursuit Jacques Habib Sy qui indique que ce qui définit un individu dans notre culture, c’est la parole donnée, car elle est sacrée et on ne revient jamais dessus. Quid alors de l’appel au dialogue du chef de l’Etat? Jacques Habib Sy déclare tout de go qu’il est non seulement inopportun, mais qu’il ne correspond à rien du tout.
Parce que, dit-il, au moment où Macky Sall appelle au dialogue, il maintient sa décision d’organiser le référendum. Pis, le candidat du principal parti d’opposition, le Pds, à la prochaine élection présidentielle, est en prison. «On ne peut pas engager une réforme au moment où certains sont en prison et d’autres sont harcelés. En l’état actuel, le dialogue n’est pas possible», explique-t-il, avant de condamner «l’incident malheureux» dans les locaux de Wal Fadjri, où des policiers de la Dic se sont pointés vendredi dernier pour réclamer l’enregistrement de l’émission Diné ak diamano diffusée la veille. Ce qui est, selon lui, une violation de la liberté d’expression. «Arrêter les gens, les convoquer à la Dic, il faut que cela cesse. Il faut absolument apaiser le champ politique avant de pouvoir discuter, car les gens ne sont plus dans les dispositions de discuter», fait remarquer le directeur de Transparency International/Sénégal. Ce dernier qui affirme encore que ce référendum est un non sens, ajoute qu’il ne reste plus aux citoyens qu’à voter «NON». «Ce sera un NON de défiance. Parce que si vous votez OUI, vous votez pour certaines dispositions dont vous n’êtes pas d’accord du tout», explique-t-il, notant qu’on aurait fait l’économie de dépenser autant de milliards. En plus, le directeur de Transparency International/Sénégal réclame la lumière sur l’origine des fonds qui vont financer ce référendum. «Il faut que tout le monde sache la provenance de cet argent. Est-ce que les moyens de propagande utilisés sont ceux du parti ou de l’Etat ? Quels sont les moyens mis de façon concomitante à la disposition de l’opposition et de toutes les organisations prenant part à ces élections ?», s’interroge-t-il.
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