Le réseau est brouillé entre la Sonatel et l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Les deux structures, appelées à collaborer, se livrent une bataille de procédure. Les reproches du régulateur sont balayés par les arguments du prestataire. Cette situation conflictuelle s’est installée depuis l’incident technique d’environ une heure, intervenu dans le réseau de « Orange » au courant de la journée du 26 septembre dernier. Une heure durant laquelle aucune communication n’était possible. Face aux récriminations des usagers, l’Artp a sévi en servant une mise en demeure référencée 3402/Artp/Dg/Dem/Djc à l’opérateur de téléphonie.
Selon nos confrères de L’Observateur, le Directeur général de la Sonatel a fait part de sa surprise de recevoir une mise en demeure pour « qu’aucun dysfonctionnement technique du réseau Orange ne se produise plus ». Alioune Ndiaye, Dg de Orange, soutient : « Aucun réseau de téléphonie au monde ne fonctionne sans incident technique ». L’opérateur de téléphonie s’est également étonné de la référence à l’article 139 du code des télécommunications qui prévoit le cas d’une « … atteinte grave et immédiate à une règle régissant les secteurs régulés… ».
M. Ndiaye a même tenté de démontrer, avec des preuves, que la responsabilité de ses services n’était pas entièrement engagée dans cet incident technique. « Cet incident a été causé par un bug logiciel de l’équipement réseau Hlr fourni par Alcatel-Lucent. Un bug logiciel étant de l’entière responsabilité de l’équipementier, la Sonatel a d’ores et déjà adressé une mise en demeure à l’Alcatel-Lucent, afin qu’il s’explique sur les raisons de ce dysfonctionnement et qu’il prenne toutes les dispositions préventives nécessaires », explique-t-on.
Selon nos confrères de L’Observateur, le Directeur général de la Sonatel a fait part de sa surprise de recevoir une mise en demeure pour « qu’aucun dysfonctionnement technique du réseau Orange ne se produise plus ». Alioune Ndiaye, Dg de Orange, soutient : « Aucun réseau de téléphonie au monde ne fonctionne sans incident technique ». L’opérateur de téléphonie s’est également étonné de la référence à l’article 139 du code des télécommunications qui prévoit le cas d’une « … atteinte grave et immédiate à une règle régissant les secteurs régulés… ».
M. Ndiaye a même tenté de démontrer, avec des preuves, que la responsabilité de ses services n’était pas entièrement engagée dans cet incident technique. « Cet incident a été causé par un bug logiciel de l’équipement réseau Hlr fourni par Alcatel-Lucent. Un bug logiciel étant de l’entière responsabilité de l’équipementier, la Sonatel a d’ores et déjà adressé une mise en demeure à l’Alcatel-Lucent, afin qu’il s’explique sur les raisons de ce dysfonctionnement et qu’il prenne toutes les dispositions préventives nécessaires », explique-t-on.