De sources "A" pour reprendre l'autre, dakarposte tient que la multitude d'officines de transfert d'argent a fini par donner le tournis aux services de renseignements qui sont sur le qui vive pour parer à toute éventualité depuis que les menaces d'actes terroristes se sont accentuées.
Comment concilier le soutien aux transferts d'argent des migrants et la lutte contre les flux financiers illicites est, nous souffle t'on, la nouvelle philosophie des services bancaires et de sécurité.Quand on sait que les prestataires de services de transfert international de fonds jouent un rôle important dans la lutte contre la pauvreté puisqu'ils ont souvent parmi leurs clients les populations les plus démunies du monde.Comment ces services peuvent-ils s'assurer que ces organismes et leurs agents limitent les risques de blanchiment d'argent sale ou de financement de capitaux?
L'interpellation de certaines personnes depuis un certain temps pour des délits connexes au terrorisme est là pour nous rappeler à la vigilance.
Déjà en 2013,le réseau national des opérateurs de transfert d'argent (RENOTA) invitait le gouvernement à prendre ces responsabilités en vue d'assainir le secteur et mettre un terme aux manquements graves qui existent dans le système de contrôle.Et son président Mamadou Hann d'ajouter "les créateurs du logiciel CSI (qui commercialise la marque commerciale Wari et Boss qui est détenteur exclusif de la marque Joni Joni) ne se limitent plus à mettre à la disposition de la banque partenaire son logiciel mais donnent eux-mêmes des agréments en violation de la réglementation bancaire".
Et pourtant dans les procédures de contrôle interne applicable aux opérations de transfert d’argent pour les établissements financiers et banques au sein de l'UEMOA,seules l'implication des banques dans cette activité est permise et il est formellement interdit l'implantation des opérateurs non bancaires de la zone monétaire,ce qui fait des banque la seule plate forme de ce type d'activité qui vient ajouter aux risques traditionnels bancaires de nouveaux risques qui méritent analyse et maîtrise afin de renforcer le dispositif de vigilance mis en œuvre .
Il urge pour cela de doter davantage de moyens matériels et d'investigations à la CENTIF qui reste le seul instrument capable de lutter efficacement contre cette autre forme de terrorisme.Certaines directions du ministère de l’Économie et des Finances avaient tapé sur la table pour arrêter ces dérives qui "permettent" 'entrée de flux importants de capitaux sans aucune déclaration de soupçons de blanchiment.
Un toilettage de ce secteur est préconisé et des contrôles combinés (Douanes,Centif,Impots,Police) seront lancés dans les jours à venir et les officines non conformes fermées ou même traduites en justice avec leurs complices.
Pendant des années,les services occidentaux ont essayé de lutter contre ce phénomène sans grande réussite et 2 lors des attentats contre le World trade Center,les américains avaient réussi à démanteler tout un processus de Hawala entre les USA et le Pakistan mais cela n'était que la face visible de l'iceberg.
Nous avons assisté avec l'invasion du Nord mali à cette forme de financement du terrorisme très difficile à localiser et à combattre.
De nos nos jours,l'Etat Islamique a instauré un système dénommé Hawala Daesh qui consiste à déplacer de la trésorerie, sans bouger et sans impliquer une banque ou une quelconque institution. Une personne donne une somme d’argent à un « hawaladar », sorte d’agent de change, qui contacte un autre « hawaladar » proche du destinataire de la somme et lui demande de verser cette somme (moins une commission) en échange de la promesse de lui rembourser plus tard. Tout le système repose sur la confiance entre « hawaladars » car il ne dépend d’aucun contrat.Rien qu'en Espagne courant 2016,250 à 300 boutiques de téléphonie, boucheries et épiceries servent de courroies de transmission pour le financement de groupes djihadistes comme L’État Islamique et le Front Al Nosra.
Les avantages sont nombreux pour les groupes terroristes : le système est rapide et sa traçabilité presque impossible. Il s’appuie souvent sur des liens familiaux ou des relations entre clans. En particulier dans le Moyen-Orient. Les Pakistanais qui travaillent au Moyen-Orient l’utilisent pour transférer leur salaire à leurs familles.
Nous y reviendrons ...
Comment concilier le soutien aux transferts d'argent des migrants et la lutte contre les flux financiers illicites est, nous souffle t'on, la nouvelle philosophie des services bancaires et de sécurité.Quand on sait que les prestataires de services de transfert international de fonds jouent un rôle important dans la lutte contre la pauvreté puisqu'ils ont souvent parmi leurs clients les populations les plus démunies du monde.Comment ces services peuvent-ils s'assurer que ces organismes et leurs agents limitent les risques de blanchiment d'argent sale ou de financement de capitaux?
L'interpellation de certaines personnes depuis un certain temps pour des délits connexes au terrorisme est là pour nous rappeler à la vigilance.
Déjà en 2013,le réseau national des opérateurs de transfert d'argent (RENOTA) invitait le gouvernement à prendre ces responsabilités en vue d'assainir le secteur et mettre un terme aux manquements graves qui existent dans le système de contrôle.Et son président Mamadou Hann d'ajouter "les créateurs du logiciel CSI (qui commercialise la marque commerciale Wari et Boss qui est détenteur exclusif de la marque Joni Joni) ne se limitent plus à mettre à la disposition de la banque partenaire son logiciel mais donnent eux-mêmes des agréments en violation de la réglementation bancaire".
Et pourtant dans les procédures de contrôle interne applicable aux opérations de transfert d’argent pour les établissements financiers et banques au sein de l'UEMOA,seules l'implication des banques dans cette activité est permise et il est formellement interdit l'implantation des opérateurs non bancaires de la zone monétaire,ce qui fait des banque la seule plate forme de ce type d'activité qui vient ajouter aux risques traditionnels bancaires de nouveaux risques qui méritent analyse et maîtrise afin de renforcer le dispositif de vigilance mis en œuvre .
Il urge pour cela de doter davantage de moyens matériels et d'investigations à la CENTIF qui reste le seul instrument capable de lutter efficacement contre cette autre forme de terrorisme.Certaines directions du ministère de l’Économie et des Finances avaient tapé sur la table pour arrêter ces dérives qui "permettent" 'entrée de flux importants de capitaux sans aucune déclaration de soupçons de blanchiment.
Un toilettage de ce secteur est préconisé et des contrôles combinés (Douanes,Centif,Impots,Police) seront lancés dans les jours à venir et les officines non conformes fermées ou même traduites en justice avec leurs complices.
Pendant des années,les services occidentaux ont essayé de lutter contre ce phénomène sans grande réussite et 2 lors des attentats contre le World trade Center,les américains avaient réussi à démanteler tout un processus de Hawala entre les USA et le Pakistan mais cela n'était que la face visible de l'iceberg.
Nous avons assisté avec l'invasion du Nord mali à cette forme de financement du terrorisme très difficile à localiser et à combattre.
De nos nos jours,l'Etat Islamique a instauré un système dénommé Hawala Daesh qui consiste à déplacer de la trésorerie, sans bouger et sans impliquer une banque ou une quelconque institution. Une personne donne une somme d’argent à un « hawaladar », sorte d’agent de change, qui contacte un autre « hawaladar » proche du destinataire de la somme et lui demande de verser cette somme (moins une commission) en échange de la promesse de lui rembourser plus tard. Tout le système repose sur la confiance entre « hawaladars » car il ne dépend d’aucun contrat.Rien qu'en Espagne courant 2016,250 à 300 boutiques de téléphonie, boucheries et épiceries servent de courroies de transmission pour le financement de groupes djihadistes comme L’État Islamique et le Front Al Nosra.
Les avantages sont nombreux pour les groupes terroristes : le système est rapide et sa traçabilité presque impossible. Il s’appuie souvent sur des liens familiaux ou des relations entre clans. En particulier dans le Moyen-Orient. Les Pakistanais qui travaillent au Moyen-Orient l’utilisent pour transférer leur salaire à leurs familles.
Nous y reviendrons ...