L armée est secouée par une histoire de fraude sur les imputations budgétaires des militaires invalides. L inspection générale des finances (Igf) a ainsi été saisie du dossier pour élucider cette affaire, informe “L As”. Les faussaires doivent être identifiés et sanctionnés. Le journal note qu il a été constaté que les imputations budgétaires des militaires sont passées de 0,5 milliards Cfa en 2009 à 4,8 milliards en 2014, soit 38,4% de l ensemble des imputations des agents de l Etat. Ce qui fait que, outre l enquête ouverte par l Armée, le ministère des Finances a lâché l inspection générale des finances sur la trace des faussaires.
Depuis longtemps, l armée avait mis en place un système social et médical permettant aux militaires invalides de se soigner gratuitement. Ils pouvaient s approvisionner dans des pharmacies agréées en présentant des ordonnances signées par des médecins-militaires.
Mais, après un contrôle interne, l armée a découvert une fraude à grande échelle. Certains militaires invalides s approvisionnaient en médicaments, en grande quantité, dans les pharmacies agréées et les revendaient au marché noir. Le préjudice est estimé à plus de 5 milliards de Fcfa, notait “Le Témoin”.
Rien qu en 6 mois, une pharmacie située à Dakar-Plateau, a facturé à l Etat un montant de 2 milliards en médicaments en présentant des ordonnances de militaires invalides. D autres pharmacies implantées à Pikine, Yeumbeul, Mbour, Thiès… ont réclamé des remboursements de 250 et 500 millions. Pourtant, l hôpital Principal de Dakar, qui reçoit et soigne aussi bien des militaires en activité que des invalides ne dispose que d un système de remboursement plafonné à 300 millions.
L enquête ouverte sur instruction du chef d Etat major général des armées, le général de corps d armée, Mamadou Sow, a permis de découvrir que certains cachets sont ceux de faux médecins militaires, comme ce fameux “Dr Boubacar Niang, Médecin-capitaine”, dont le nom figure sur plusieurs ordonnances et qui est inconnu à la Direction de la Santé des Armées.
Depuis longtemps, l armée avait mis en place un système social et médical permettant aux militaires invalides de se soigner gratuitement. Ils pouvaient s approvisionner dans des pharmacies agréées en présentant des ordonnances signées par des médecins-militaires.
Mais, après un contrôle interne, l armée a découvert une fraude à grande échelle. Certains militaires invalides s approvisionnaient en médicaments, en grande quantité, dans les pharmacies agréées et les revendaient au marché noir. Le préjudice est estimé à plus de 5 milliards de Fcfa, notait “Le Témoin”.
Rien qu en 6 mois, une pharmacie située à Dakar-Plateau, a facturé à l Etat un montant de 2 milliards en médicaments en présentant des ordonnances de militaires invalides. D autres pharmacies implantées à Pikine, Yeumbeul, Mbour, Thiès… ont réclamé des remboursements de 250 et 500 millions. Pourtant, l hôpital Principal de Dakar, qui reçoit et soigne aussi bien des militaires en activité que des invalides ne dispose que d un système de remboursement plafonné à 300 millions.
L enquête ouverte sur instruction du chef d Etat major général des armées, le général de corps d armée, Mamadou Sow, a permis de découvrir que certains cachets sont ceux de faux médecins militaires, comme ce fameux “Dr Boubacar Niang, Médecin-capitaine”, dont le nom figure sur plusieurs ordonnances et qui est inconnu à la Direction de la Santé des Armées.