Ces dépenses se sont établies à 1052,2 milliards FCFA à fin mai 2016 contre 903,8 milliards FCFA un an auparavant, soit une hausse de 16,4%. « Cette progression est attribuable aussi bien aux dépenses d’investissement qu’aux dépenses courantes. En effet, les dépenses d’investissement ont crû de 25,2% pour atteindre 408,9 milliards, portées à la fois par leurs composantes sur ressources intérieures et sur financement extérieur qui se sont respectivement raffermies de 45,3 milliards et 37,1 milliards », a noté la DPEE. Ainsi, les investissements sur ressources internes (260,1 milliards) ont représenté 36,6% des recettes fiscales. S’agissant des dépenses courantes, elles sont globalement estimées à 643,3 milliards à fin mai 2016 contre 577,3 milliards un an auparavant, soit une progression de 11,4%.
Cette évolution traduit principalement les consolidations respectives des dépenses de fonctionnement et des charges d’intérêts sur la dette publique de 47,5 milliards et 15,1 milliards. La masse salariale est, quant à elle, ressortie à 227,3 milliards à fin mai 2016, enregistrant ainsi un léger accroissement de 1,5% sur un an.
« Au total, souligne la DPEE, le ratio de la masse salariale rapportée aux recettes fiscales s’est situé à 32%, en dessous du plafond communautaire fixé à 35% ».
El Hadj Diakhaté Lejecos
Cette évolution traduit principalement les consolidations respectives des dépenses de fonctionnement et des charges d’intérêts sur la dette publique de 47,5 milliards et 15,1 milliards. La masse salariale est, quant à elle, ressortie à 227,3 milliards à fin mai 2016, enregistrant ainsi un léger accroissement de 1,5% sur un an.
« Au total, souligne la DPEE, le ratio de la masse salariale rapportée aux recettes fiscales s’est situé à 32%, en dessous du plafond communautaire fixé à 35% ».
El Hadj Diakhaté Lejecos