Le protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, signé il y a cinq ans, prendra fin le 17 novembre 2024. L’Union européenne a annoncé qu’aucun renouvellement du protocole ne sera envisagé pour l’instant, obligeant les navires européens à quitter les eaux sénégalaises à cette date. Cette décision marque un tournant dans les relations entre les deux parties et intervient dans un contexte de lutte accrue contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), domaine dans lequel l’UE estime que les efforts du Sénégal restent insuffisants.
Le 27 mai dernier, la Commission européenne a signalé le Sénégal comme un pays « non-coopérant » dans la lutte contre la pêche INN, un avertissement motivé par plusieurs années de discussions sans progrès significatif selon l’UE. Ce message de « tolérance zéro » de la part de l’UE impose au Sénégal des exigences strictes pour le renouvellement de l’accord, notamment un renforcement des contrôles et des mesures de traçabilité dans le secteur de la pêche.
À compter du 17 novembre, les navires européens devront cesser leurs activités dans les eaux sénégalaises, marquant la fin de leur exploitation sur place. En parallèle, le Sénégal ne percevra plus la contribution financière liée à cet accord, impactant ainsi les revenus liés aux licences et au soutien financier de l’UE pour le secteur de la pêche.
Les discussions entre le Sénégal et l’UE se poursuivent, un dialogue formel ayant été engagé lors de la Commission mixte du 5 et 6 novembre à Bruxelles. Les deux parties se sont engagées à tirer les leçons de l’accord actuel et à examiner les conditions d’une reprise possible. Dans cette optique, l’UE se dit prête à appuyer les efforts du Sénégal pour réformer et renforcer les mécanismes de contrôle de la pêche.
Rts
Le 27 mai dernier, la Commission européenne a signalé le Sénégal comme un pays « non-coopérant » dans la lutte contre la pêche INN, un avertissement motivé par plusieurs années de discussions sans progrès significatif selon l’UE. Ce message de « tolérance zéro » de la part de l’UE impose au Sénégal des exigences strictes pour le renouvellement de l’accord, notamment un renforcement des contrôles et des mesures de traçabilité dans le secteur de la pêche.
À compter du 17 novembre, les navires européens devront cesser leurs activités dans les eaux sénégalaises, marquant la fin de leur exploitation sur place. En parallèle, le Sénégal ne percevra plus la contribution financière liée à cet accord, impactant ainsi les revenus liés aux licences et au soutien financier de l’UE pour le secteur de la pêche.
Les discussions entre le Sénégal et l’UE se poursuivent, un dialogue formel ayant été engagé lors de la Commission mixte du 5 et 6 novembre à Bruxelles. Les deux parties se sont engagées à tirer les leçons de l’accord actuel et à examiner les conditions d’une reprise possible. Dans cette optique, l’UE se dit prête à appuyer les efforts du Sénégal pour réformer et renforcer les mécanismes de contrôle de la pêche.
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