Sotrac, Sotiba, Icotaf, Socosac, Air Afrique, Sias : elles sont nombreuses les entreprises qui ont périclité, ces dernières décennies ; ou qui ont été obligées, pour des raisons économiques, de se séparer d’une frange importante de leurs personnels. Regroupés au sein d’un collectif, les ex-travailleurs des sociétés précitées auxquels s’ajoutent ceux de Transplast, Bceao, Sdv-Senegal, Sapal, Sodefitex, Sotexka, Afrisen, Frigocap, Hamo Sa et Transrail disent vivre actuellement dans l’angoisse. Dans une déclaration commune parvenue à EnQuête, ces ex-travailleurs s’interrogent surtout à propos des lenteurs accusées dans le traitement définitif de leurs dossiers, notamment à l’approche de la Tabaski dont ‘’tout le monde connaît l’exigence sociale qui s’y attache’’, écrit le Coordonnateur Moustapha Guèye.
Ce dernier souligne toutefois que des avancées ont été constatées, avec la mise en place, le 12 mai 2016, par le Ministre Directeur de cabinet du président de la République, du Comité technique chargé de préparer l’étude pour le règlement des problèmes d’ex-travailleurs. Ce Comité a en effet déjà élaboré un tableau précis récapitulant les différentes recommandations pour chaque cas. C’est pourquoi ces ‘’ex-travailleurs spoliés de leurs droits’’ ne doutent pas ‘’de la volonté des pouvoirs publics de résoudre effectivement leurs problèmes, volonté traduite dans les actes jusqu’ici posés’’. Mais tout ce qu’ils veulent, c’est un traitement diligent.
‘’Devant l’ampleur du drame social vécu par ses membres et sa durée (plus de 20 ans pour certains), le Collectif ne peut manquer de crier haut et fort sa frustration, son impatience et son angoisse et d’attirer une fois de plus l’attention sur le drame indicible et continu vécu au quotidien par plus de sept mille (7 000) pères et mères de famille victimes d’un véritable déni de justice et demande de diligenter la prise de mesures permettant de mettre fin à leur calvaire’’, insiste Moustapha Guèye. Le Coordonnateur appelle tous les membres du Collectif à se mobiliser et à se tenir prêt à répondre à tout mot d’ordre d’actions en vue de ‘’mieux se faire entendre des autorités publiques, afin de voir l’État prendre d’urgence les dispositions idoines pour soulager définitivement les milliers de pères et mères de famille du Collectif’’
Ce dernier souligne toutefois que des avancées ont été constatées, avec la mise en place, le 12 mai 2016, par le Ministre Directeur de cabinet du président de la République, du Comité technique chargé de préparer l’étude pour le règlement des problèmes d’ex-travailleurs. Ce Comité a en effet déjà élaboré un tableau précis récapitulant les différentes recommandations pour chaque cas. C’est pourquoi ces ‘’ex-travailleurs spoliés de leurs droits’’ ne doutent pas ‘’de la volonté des pouvoirs publics de résoudre effectivement leurs problèmes, volonté traduite dans les actes jusqu’ici posés’’. Mais tout ce qu’ils veulent, c’est un traitement diligent.
‘’Devant l’ampleur du drame social vécu par ses membres et sa durée (plus de 20 ans pour certains), le Collectif ne peut manquer de crier haut et fort sa frustration, son impatience et son angoisse et d’attirer une fois de plus l’attention sur le drame indicible et continu vécu au quotidien par plus de sept mille (7 000) pères et mères de famille victimes d’un véritable déni de justice et demande de diligenter la prise de mesures permettant de mettre fin à leur calvaire’’, insiste Moustapha Guèye. Le Coordonnateur appelle tous les membres du Collectif à se mobiliser et à se tenir prêt à répondre à tout mot d’ordre d’actions en vue de ‘’mieux se faire entendre des autorités publiques, afin de voir l’État prendre d’urgence les dispositions idoines pour soulager définitivement les milliers de pères et mères de famille du Collectif’’