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Evacué à la clinique,Mohamed Diallo, porte parole du Comité Electoral , front du "Oui" Dkr-Plateau : "Nous avons été attaqué par le front du "Non" (...) Nous comptons beaucoup de blessés (...)"

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 18 Mars 2016 à 22:44 modifié le Samedi 19 Mars 2016 - 09:50

Evacué à la clinique,Mohamed Diallo, porte parole du Comité Electoral , front du "Oui" Dkr-Plateau : "Nous avons été attaqué par le front du "Non" (...)  Nous comptons beaucoup de blessés  (...)"
Joint au téléphone aux fins de s'expliquer sur l'accrochage qui a eu lieu ce vendredi peu après 18 heures, le porte-parole du Comité Electoral "Benno" de Dakar Plateau dira que l'affrontement a été confus et de courte durée. Mohamed Diallo, pour ne pas le nommer, de poursuivre:" C'est dommage que les choses dégénèrent ainsi. Nous étions en cortège avec tous les leaders de notre coalition au premier chef, le maire Alioune Ndoye, qui  en est le Président.  Pour la clôture,  notre coalition a voulu mettre l'accent sur les visites de proximité avant de boucler la boucle par une caravane à travers les rues de Dakar. Nous  avons alors croisé  le convoi de l'opposition, le front du "Non" vers les allées Pape Guèye Fall. Il y'avait Bamba Fall, Idrissa Seck bref  j'en passe. Je suis alors descendu de notre véhicule avec d'autres  et nous nous sommes tapotés. Nous avons chahuté avec certains d'entre eux que j'ai vite reconnu.  Nous nous sommes chambrés et soudain certains d'entre eux, des nervis et autres éléments qu'ils ont peut-être pas contrôlés ont alors commencé à nous jeter des projectiles. Suffisant pour que nos gros bras ripostent et s'en est suivi des échanges de coups de poings et  c'est dans ce remue ménage que j'ai reçu une brique sur la jambe gauche. N'eut été un de nos gardes du corps, j'allais passer de vie à trépas. Dans cette agitation, j'ai crié sur un des agents préposés à notre sécurité de faire évacuer le maire Alioune Ndoye, mais il opposera un niet catégorique. Il a répondu qu'il n'allait pas fuir ses responsabilités en dépit de la gravité de l'accrochage. C'est ainsi que j'ai  été évacué à la clinique Casahous où j'ai reçu des soins intensifs. Nous comptons d'autres blessés assez graves. Je n'invente rien; il vous est loisible d'aller à  l'hôpital Dantec où ils ont été internés. Je précise qu'ils ont été les premiers à nous attaquer et ce qui est désolant, ils s'en sont pris à des dames, des vieilles dont certaines paniquées se sont blessés dans la débandade. Comment peuvent ils aspirer diriger un pays dans la violence? Vous aurez compris que je fais allusion à un leader comme Idrissa Seck. Je le croyais assez mature.  C'est regrettable que l'opposition en arrive  à ces bassesses. Je pensais que ces pratiques sont révolues,mais on a vite compris leur jeu. Ils ont voulu saboter les élections; je veux dire qu'en nous attaquant, ils  ont tenté de faire annuler les élections. Et, comment me diriez vous? Ils ont voulu installer la violence et je vous dis, on avait la possibilité de riposter, mais comprenant leur jeu, on a préféré ne pas, du tout alors céder à leur provocation.  A preuve, ils ont traité le maire Alioune Ndoye de "traitre" etc...Je demande au ministre de l'Intérieur de prendre des mesures; d'assurer la sécurité du maire Alioune Ndoye même après les élections de dimanche... Nous allons porter plainte et justice se fera parce que nous avons réussi à  identifier certains d'entre nos assaillants ..."


Mais contrairement aux propos de Mohamed Diallo, nos confrères de leral.net ont écrit il y'a de cela quelques heures que  "la caravane du Non a croisé des partisans du Oui, eux aussi en campagne.  Ce sont les partisans du Oui qui, les premiers, se sont mis à jeter des pierres à ceux du Non. Mal leur en a pris puisqu’ils ont été copieusement été arrosés de cailloux, tant et si bien qu’ils ont dû battre en retraite face à la supériorité en nombre du camp du Non. Ils ont été poursuivis par les jeunes du Oui qui, pour protéger leurs leaders ont été obligés d’abandonner la poursuite. Ces derniers, face aux cailloux jetés par le camp adverse ont tous été obligés d’entrer dans leurs voitures".

Nous avons beau tenté de joindre un des responsables du front du "Non", mais les téléphones du maire Bamba Fall ou d'Idrissa Seck que Diallo a nommément  cité, étaient injoignable. 

Affaire à suivre...

 

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