Alioune Touré : Je tiens d'abord à dire que le Professeur (Arona Coumba Ndoffène Diouf) est une personne de grande probité moral. Je le dis parce que nous avons vécu de longues années ensemble. Je lui voue une très grande considération parce qu'il a aidé ma fille lorsqu'elle était dans le besoin. En fait, c'est ma fille qui n'a pas été sérieuse. Elle devait livrer des commandes de catalogues. Elle n'a pas respecté ses engagements et elle voulait se faire payer. C'est la deuxième fois que le Professeur lui confie une commande et qu'elle ne respecte pas ses engagements. C'est dans ce sens que la dernière fois, lorsqu'elle est venue réclamer une partie de l'argent au Professeur, celui-ci lui a demandé de livrer toute la commande avant qu'il ne la paye. Outrée par cette réponse, elle a pris le téléphone de M. Diouf, disons qu'elle l'a même arraché. Ce qui a énervé le Professeur qui, après avoir repris son téléphone, l'a fait sortir de force avant de refermer la porte de son bureau. Il parait qu'elle aurait dit qu'elle a été blessée, ça aussi, c'est des histoires.
Sur quoi vous vous fondez pour faire de telles affirmations?
Je n'ai aucun intérêt à défendre une personne contre ma propre fille. Jamais. S'il y a quelqu'un que je dois défendre, je pense ce serait ma fille. Par contre, en tant que responsable, de surcroît musulman, je me dois de dire la vérité et rien d'autre. Certains verront à travers cette sortie un intérêt. Je n'ai aucune relation quelconque avec le Professeur. Nous avons vécu pendant de longues années ensemble. Il m'a toujours appelé "Grand". C'est un frère et je connais sa moralité.
Vous n'avez pas répondu à ma question...
Ma fille a fait de fausses accusations contre une personne qui l'a toujours aidée. Sa mère qui l'a présentée au Professeur pour qu'il l'aide est là pour le témoigner. Il y a une très grande différence entre la première déclaration qu'elle (Seynabou Touré) aurait faite (sur sa page Facebook) et celle que je lis dans la presse. Au début, elle parle de violence qu'on aurait exercé sur elle. Avec les mauvaises fréquentations, elle a certainement dû profiter de la situation pour changer de version.
Vous semblez accuser des personnes de l'avoir poussée à porter ces accusations
Je n'accuse personne. J'atteste que tout ce qu'elle a dit n'est pas vrai. Je n'ai aucun intérêt à prendre la défense du Professeur. Je n'attends rien de lui. Je suis ici pour rétablir la vérité sur ce qui s'est passé. Je tiens à affirmer que je doute même qu'elle ai parlé de tentative de viol.
Avez vous abordé avec elle cette affaire depuis qu'elle s'est s'ébruitée ?
Oui, avant-hier même. Mais, elle ne nous a jamais parlé de viol. Tout ce qu'elle nous a dit, c'est qu'elle s'est rendue dans le bureau pour prendre l'argent de la commande. Sur ce, elle a eu des problèmes avec son oncle, parce que ce dernier a refusé de lui payer. C'est à travers la presse que j'ai appris la tentative de viol. Elle n'ose pas venir me mentir.
Les accusations de viol sont graves, surtout quand elles concernent une grande personnalité.
Mais elles n'ont jamais existé. C'est une histoire cousue de fil blanc. Si je me fie à ses premières déclarations et celles que j'ai lues dans la presse, il y a une très grande différence.
Selon vous, qu'est-ce qui l'a poussée à faire une telle sortie dans la presse?
Je ne saurai le dire. Je ne sais pas exactement ses motivations. Peut être qu'elle a été conseillée, comme je vous l'ai dit, par ses mauvaises fréquentations, pour intégrer cette affaire de viol. Je n'accuse personne. Mais les enfants d'aujourd'hui, ils croient qu'ils peuvent profiter de la presse pour tirer un profit.
Il parait que votre fille a décidé de porter plainte?
Je ne suis pas au courant.
Mame Fatou Konaré, mère de Seynabou Touré : "Seynabou daf ma bétt, bétt na ma (Seynabou m'a déçue, très déçue, ndlr)"
C'est par ces mots que la dame, Seynabou Konaré a confirmé les déclarations de son mari. Les yeux plein de larmes, elle n'en revenait pas que sa fille ait porté de telles accusations. "Je n'ai jamais imaginé qu'elle ferait une chose pareille. Seynabou est rentrée d'Espagne alors qu'elle était en instance de divorce avec son mari. C'était trop dur pour elle. Sans moyens, elle ne pouvait subvenir aux besoins de ses enfants. Lorsque j'ai expliqué sa situation au Professeur, c'est ce jour même qu'il a décidé de l'aider. Il l'a assistée et aidée, lui a remonté le moral par rapport à son divorce. Moi, qui suis sa mère, j'ai travaillé avec Arona au même titre que de nombreuses filles. Ce que je connais de lui, c'est qu'il est quelqu'un de pieux, un éducateur. Il faisait apprendre à ses employés le Coran. Tout ça pour vous dire que les accusations portées contre lui sont fausses. Je lui ai présenté nos excuses et je le referai si l'occasion se présente".
Sur quoi vous vous fondez pour faire de telles affirmations?
Je n'ai aucun intérêt à défendre une personne contre ma propre fille. Jamais. S'il y a quelqu'un que je dois défendre, je pense ce serait ma fille. Par contre, en tant que responsable, de surcroît musulman, je me dois de dire la vérité et rien d'autre. Certains verront à travers cette sortie un intérêt. Je n'ai aucune relation quelconque avec le Professeur. Nous avons vécu pendant de longues années ensemble. Il m'a toujours appelé "Grand". C'est un frère et je connais sa moralité.
Vous n'avez pas répondu à ma question...
Ma fille a fait de fausses accusations contre une personne qui l'a toujours aidée. Sa mère qui l'a présentée au Professeur pour qu'il l'aide est là pour le témoigner. Il y a une très grande différence entre la première déclaration qu'elle (Seynabou Touré) aurait faite (sur sa page Facebook) et celle que je lis dans la presse. Au début, elle parle de violence qu'on aurait exercé sur elle. Avec les mauvaises fréquentations, elle a certainement dû profiter de la situation pour changer de version.
Vous semblez accuser des personnes de l'avoir poussée à porter ces accusations
Je n'accuse personne. J'atteste que tout ce qu'elle a dit n'est pas vrai. Je n'ai aucun intérêt à prendre la défense du Professeur. Je n'attends rien de lui. Je suis ici pour rétablir la vérité sur ce qui s'est passé. Je tiens à affirmer que je doute même qu'elle ai parlé de tentative de viol.
Avez vous abordé avec elle cette affaire depuis qu'elle s'est s'ébruitée ?
Oui, avant-hier même. Mais, elle ne nous a jamais parlé de viol. Tout ce qu'elle nous a dit, c'est qu'elle s'est rendue dans le bureau pour prendre l'argent de la commande. Sur ce, elle a eu des problèmes avec son oncle, parce que ce dernier a refusé de lui payer. C'est à travers la presse que j'ai appris la tentative de viol. Elle n'ose pas venir me mentir.
Les accusations de viol sont graves, surtout quand elles concernent une grande personnalité.
Mais elles n'ont jamais existé. C'est une histoire cousue de fil blanc. Si je me fie à ses premières déclarations et celles que j'ai lues dans la presse, il y a une très grande différence.
Selon vous, qu'est-ce qui l'a poussée à faire une telle sortie dans la presse?
Je ne saurai le dire. Je ne sais pas exactement ses motivations. Peut être qu'elle a été conseillée, comme je vous l'ai dit, par ses mauvaises fréquentations, pour intégrer cette affaire de viol. Je n'accuse personne. Mais les enfants d'aujourd'hui, ils croient qu'ils peuvent profiter de la presse pour tirer un profit.
Il parait que votre fille a décidé de porter plainte?
Je ne suis pas au courant.
Mame Fatou Konaré, mère de Seynabou Touré : "Seynabou daf ma bétt, bétt na ma (Seynabou m'a déçue, très déçue, ndlr)"
C'est par ces mots que la dame, Seynabou Konaré a confirmé les déclarations de son mari. Les yeux plein de larmes, elle n'en revenait pas que sa fille ait porté de telles accusations. "Je n'ai jamais imaginé qu'elle ferait une chose pareille. Seynabou est rentrée d'Espagne alors qu'elle était en instance de divorce avec son mari. C'était trop dur pour elle. Sans moyens, elle ne pouvait subvenir aux besoins de ses enfants. Lorsque j'ai expliqué sa situation au Professeur, c'est ce jour même qu'il a décidé de l'aider. Il l'a assistée et aidée, lui a remonté le moral par rapport à son divorce. Moi, qui suis sa mère, j'ai travaillé avec Arona au même titre que de nombreuses filles. Ce que je connais de lui, c'est qu'il est quelqu'un de pieux, un éducateur. Il faisait apprendre à ses employés le Coran. Tout ça pour vous dire que les accusations portées contre lui sont fausses. Je lui ai présenté nos excuses et je le referai si l'occasion se présente".