Arrivé jeudi à Mayotte, Emmanuel Macron est venu constater les dégâts, près d’une semaine après le passage du cyclone Chido.
Le président de la République est allé à la rencontre des habitants de l’archipel, notamment les équipes de soignants, à l’hôpital de Mamoudzou, ou une partie des services ont été détruits.
Cette visite présidentielle a donné lieu à des échanges tendus avec des Mahorais désemparés.
"J'ai écouté ce que vous avez dit ici, et ce que vous dites est complètement faux. Je viens de Ouangani, il n'y a pas d'eau, pas de services de secours. Vous pensez que c'est normal après six jours ?", demande un habitant à Emmanuel Macron.
Les autorités, qui n’ont pas pu accéder à toutes les zones touchées ont annoncé un bilan provisoire de 31 morts.
Mais certains évoquent un bilan beaucoup plus lourd, ce qu'a reconnu Emmanuel Macron.
La gestion de la crise par l’État a été vivement critiquée, alors que les dégâts sont considérables et que les besoins de la population sont immenses.
Le gouvernement a annoncé un blocage des prix de produits de grande consommation, comme l’eau minérale ou les produits alimentaires.
"Je veux demander au gouvernement, est-ce que c'est comme ça dans tous les territoires français ou est-ce que c'est seulement à Mayotte qu'ils abandonnent l'île ?", s'interroge Abdou Houmadou, qui a été déplacé suite à la catastrophe.
Le gouvernement a décrété l’état de calamité naturelle exceptionnelle dans l’archipel, une première. La France a également activé le mécanisme de protection civile de l’Union européenne. Emmanuel Macron a également décrété une journée de deuil national lundi 23 décembre.
Le président de la République est allé à la rencontre des habitants de l’archipel, notamment les équipes de soignants, à l’hôpital de Mamoudzou, ou une partie des services ont été détruits.
Cette visite présidentielle a donné lieu à des échanges tendus avec des Mahorais désemparés.
"J'ai écouté ce que vous avez dit ici, et ce que vous dites est complètement faux. Je viens de Ouangani, il n'y a pas d'eau, pas de services de secours. Vous pensez que c'est normal après six jours ?", demande un habitant à Emmanuel Macron.
Les autorités, qui n’ont pas pu accéder à toutes les zones touchées ont annoncé un bilan provisoire de 31 morts.
Mais certains évoquent un bilan beaucoup plus lourd, ce qu'a reconnu Emmanuel Macron.
La gestion de la crise par l’État a été vivement critiquée, alors que les dégâts sont considérables et que les besoins de la population sont immenses.
Le gouvernement a annoncé un blocage des prix de produits de grande consommation, comme l’eau minérale ou les produits alimentaires.
"Je veux demander au gouvernement, est-ce que c'est comme ça dans tous les territoires français ou est-ce que c'est seulement à Mayotte qu'ils abandonnent l'île ?", s'interroge Abdou Houmadou, qui a été déplacé suite à la catastrophe.
Le gouvernement a décrété l’état de calamité naturelle exceptionnelle dans l’archipel, une première. La France a également activé le mécanisme de protection civile de l’Union européenne. Emmanuel Macron a également décrété une journée de deuil national lundi 23 décembre.