La démission du cabinet Attal signifie un véritable séisme politique en France, car le pays entre dans une période connue sous le nom de « gouvernement démissionnaire » - ce qui signifie qu'il ne peut pas être renversé par un vote de défiance.
Un gouvernement démissionnaire a des pouvoirs limités. Gabriel Attal et ses ministres ne seront chargés que d'expédier les affaires courantes pour assurer la continuité de l'État. Ainsi, en principe, aucune mesure politique ne peut être prise pendant cette période intérimaire par un gouvernement démissionnaire.
Si cette configuration peut être compréhensible dans une phase de transition, elle posera clairement un problème démocratique si elle se prolonge, surtout si l'on considère la complexité des négociations pour la nomination du futur Premier ministre.
L'alliance de gauche, le Nouveau Front populaire, qui a remporté le plus grand nombre de sièges aux élections législatives, montre clairement ses divisions et son incapacité à parvenir à un quelconque compromis.
Lundi soir, les socialistes, les communistes et les Verts se sont mis d'accord sur « un candidat commun issu de la société civile ».
Il s'agit de Laurence Tubiana, diplomate et économiste, elle faisait partie des acteurs clés de l'élaboration de l'Accord de Paris sur le climat en 2015.
Mais sa candidature a été rejetée par le principal parti de l'alliance de gauche, la France insoumise (LFI).
Mardi matin, Manuel Bompard, le coordinateur de la France insoumise, a estimé que sa candidature n'était « pas sérieuse ».
Certains députés du parti estiment qu'elle est trop proche d'Emmanuel Macron après que Mme Tubiana a signé une tribune appelant à une coalition avec le parti de M. Macron.
Sa candidature serait un « abandon du programme » présenté par le Nouveau Front populaire aux yeux des alliés de Jean-Luc Mélenchon.
Un gouvernement démissionnaire a des pouvoirs limités. Gabriel Attal et ses ministres ne seront chargés que d'expédier les affaires courantes pour assurer la continuité de l'État. Ainsi, en principe, aucune mesure politique ne peut être prise pendant cette période intérimaire par un gouvernement démissionnaire.
Si cette configuration peut être compréhensible dans une phase de transition, elle posera clairement un problème démocratique si elle se prolonge, surtout si l'on considère la complexité des négociations pour la nomination du futur Premier ministre.
L'alliance de gauche, le Nouveau Front populaire, qui a remporté le plus grand nombre de sièges aux élections législatives, montre clairement ses divisions et son incapacité à parvenir à un quelconque compromis.
Lundi soir, les socialistes, les communistes et les Verts se sont mis d'accord sur « un candidat commun issu de la société civile ».
Il s'agit de Laurence Tubiana, diplomate et économiste, elle faisait partie des acteurs clés de l'élaboration de l'Accord de Paris sur le climat en 2015.
Mais sa candidature a été rejetée par le principal parti de l'alliance de gauche, la France insoumise (LFI).
Mardi matin, Manuel Bompard, le coordinateur de la France insoumise, a estimé que sa candidature n'était « pas sérieuse ».
Certains députés du parti estiment qu'elle est trop proche d'Emmanuel Macron après que Mme Tubiana a signé une tribune appelant à une coalition avec le parti de M. Macron.
Sa candidature serait un « abandon du programme » présenté par le Nouveau Front populaire aux yeux des alliés de Jean-Luc Mélenchon.