Au moment où ces lignes sont écrites (peu après 18 h 20), une réunion se tient chez Mamadou Diop Decroix. Motif? La poursuite des négociations entre la majorité et l'opposition.
Selon des radars de dakarposte.com, sont présents dans cette réunion (pourtant verrouillée) la pièce maitresse des négociations, nous voulons nommer Imam Mbaye Niang, la député Khady Diedhiou de l'UCS (parti d'Abdoulaye Baldé), Thierno Bocoum, Déthie Fall, Mamadou Diop Decroix pour ne citer qu'eux d'autant que la liste est loin d'être exhaustive.
Cette réunion est la suite logique de la médiation entreprise par le député Imam Mbaye Niang. Qui, comme le révélait dakarposte a, récemment réussi un coup de maitre, c'est à dire faire surseoir aux opposants leur rassemblement de protestation que la bande à Decroix et Co avait prévu le 25 novembre dernier devant l'Assemblée Nationale.
Imam Mbaye Niang a ainsi réussi à dissiper les effluves d'électricité qui planaient dans l'air de la capitale Sénégalaise. En clair, les perturbations de la plénière de ce fameux mercredi 25 novembre par le Pds et ses alliés, n'ont pas eu lieu.
Dans un communiqué, le Cadre de concertation de l’opposition sénégalaise/C20 expliquait que des "compatriotes crédibles" ont entrepris une médiation destinée à "ramener le calme et la sérénité à l’Assemblée Nationale par le rétablissement de l’Opposition dans ses droits à disposer de son groupe parlementaire".
Oumar Sarr et ses camarades disent vouloir donner à ces bonnes volontés, "toutes (leurs) chances" et "prouver à l’opinion publique nationale (leur) attachement profond à la paix civile et au fonctionnement régulier du Parlement".
En conséquence, informent-ils, "nous avons décidé de surseoir provisoirement à l’appel que nous avons lancé aux populations pour venir assister à la séance plénière du 25 novembre".
Le Pds, Rewmi, l’Ucs, le Fsd/Bj, Bokk gis gis et Aj/Pads demandent, cependant, à leurs militants, de "rester à l’écoute des mots d’ordre qui leur seront donnés en fonction de l’issue de la médiation en cours".
Il nous revient qu'Imam Niang leur a dit au seuil de ce rassemblement qu'avec le climat social fragilisé dans sa trame par les menaces terroristes, le moment n'est pas propice au rassemblement qu'elle qu'en soit la cause.
Toutefois, le Pds et leurs alliés , qui ne décolèrent pas sur ce qu'ils appellent une forfaiture, allusion faite au "cas Fada" ont encore exposé leurs doléances à savoir "rétablir les choses à l'Assemblée Nationale".
Les éclairages de Thierno Bocoum sur cette crise
Après avoir prêté une oreille attentive aux opposants, Imam Mbaye Niang, décrit "proche du chef de l'Etat" promettra, selon nos sources, "qu'il fera l'essentiel". Autrement dit de poursuivre sa médiation entre opposants et majorité. Il a donc tenu promesse; allusion faite à cette rencontre qui s'est tenue chez Mamadou Diop Decroix.
L'on se rappelle que Thierno Bocoum, député à l’Assemblée nationale, interpelé est revenu largement sur la situation actuelle de ladite institution. Voulant apporter des éclairages sur la crise, le responsable politique sous la bannière de Rewmi, a réitéré la volonté de ses collègues députés, membres des partis de l’opposition de bloquer les sessions parlementaires. " Ils nous ont attaqués et agressé, nous leur pardonnons. Ce sont des collègues encouragés par une dynamique de groupe qui leur donne un courage qu'ils ne réussiront jamais à acquérir seul et qu'ils n'ont jamais acquis quand nous étions ensemble dans l'opposition. Ils sont en plus, sûrs de leur impunité et peut être même des félicitations et encouragements de leur leader ", dit-il.
Avant de poursuivre : « Cependant ils ont été combien, de l'indépendance à nos jours, à avoir eu les mêmes comportements parce que aveuglés par un pouvoir temporel et éphémère? Ils nous ont retardé et n'ont jamais pu s'accrocher. Ils ont été installés par un système, ils partiront avec et le Sénégal demeurera. Nous avions décidé ce jour là de dire non à l'illégalité, de manifester notre désaccord face à une volonté d'inscrire les activités de l'assemblée sur une feuille de route qui ignore la loi et les principes républicains pour s'orienter vers une volonté politicienne et antidémocratique ».
Il ajoute : « Notre posture de représentant du peuple nous impose une vigilance pour la sauvegarde des acquis de nos populations et la défense de leurs intérêts majeurs. Nous sommes dotés d'une immunité parlementaire qui nous permet de choisir nos méthodes de lutte et de nous arrimer, sans crainte, à la défense des principes et valeurs républicains ».
Pour Thierno Bocoum, « Le Sénégal est un grand pays de démocratie et de défense des libertés. Le Président Macky Sall a hérité du fruit de plusieurs formes de sacrifices, de générations en générations pour que le Sénégal demeure un exemple de démocratie et de défense des libertés. Le Président Moustapha Niasse a été témoin de toutes les époques. Il est inadmissible que l'on cherche à revenir sur ces acquis par le truchement d'une volonté politicienne et purement partisane ».
Le parlementaire regrette à son tour les incidents qui ont émaillé l’installation des groupes parlementaires. « C'est très réducteur de réduire le combat contre une forfaiture avérée en une histoire de personnes ou de parti. La décision de mettre en place un groupe parlementaire sécrété par le cadre de l'opposition précède le conflit au PDS. Un grand groupe de l'opposition pour relever une Assemblée nationale à terre et lui rendre sa dignité a été combattue par anticipation en opérant une modification du règlement intérieur de l'assemblée nationale. C'est cette proposition de loi scélérate et liberticide de cette législature que nous avons combattu farouchement qui révèle ses conséquences fâcheuses pour notre pays parce que n'ayant eu comme soubassement que la Défense d'intérêts bassement politiciens ».
Le Rewmiste de rappeler que : « La décision d'interdire à tout député de pouvoir intégrer le groupe de son choix dès qu'il quitte son groupe d'origine nous a poussés à nous retrouver tous dans le groupe des libéraux et démocrates et d'être exposés au conflit interne d'un parti politique. La loi dans sa disposition initiale aurait permis à l'opposition de mettre en place un grand groupe sans aucune difficulté. Mais voilà que nous avons décidé de nous adapter à la nouvelle loi, qu'ils veuillent nous imposer par la force ce qu'ils n'ont pu imposer par le droit. Le régime actuel révèle ainsi toute sa détermination à fouler aux pieds les principes démocratiques et à refuser à l'opposition son droit de s'opposer ».
Affaire à suivre...
Mamadou Ndiaye alias Edouard
Selon des radars de dakarposte.com, sont présents dans cette réunion (pourtant verrouillée) la pièce maitresse des négociations, nous voulons nommer Imam Mbaye Niang, la député Khady Diedhiou de l'UCS (parti d'Abdoulaye Baldé), Thierno Bocoum, Déthie Fall, Mamadou Diop Decroix pour ne citer qu'eux d'autant que la liste est loin d'être exhaustive.
Cette réunion est la suite logique de la médiation entreprise par le député Imam Mbaye Niang. Qui, comme le révélait dakarposte a, récemment réussi un coup de maitre, c'est à dire faire surseoir aux opposants leur rassemblement de protestation que la bande à Decroix et Co avait prévu le 25 novembre dernier devant l'Assemblée Nationale.
Imam Mbaye Niang a ainsi réussi à dissiper les effluves d'électricité qui planaient dans l'air de la capitale Sénégalaise. En clair, les perturbations de la plénière de ce fameux mercredi 25 novembre par le Pds et ses alliés, n'ont pas eu lieu.
Dans un communiqué, le Cadre de concertation de l’opposition sénégalaise/C20 expliquait que des "compatriotes crédibles" ont entrepris une médiation destinée à "ramener le calme et la sérénité à l’Assemblée Nationale par le rétablissement de l’Opposition dans ses droits à disposer de son groupe parlementaire".
Oumar Sarr et ses camarades disent vouloir donner à ces bonnes volontés, "toutes (leurs) chances" et "prouver à l’opinion publique nationale (leur) attachement profond à la paix civile et au fonctionnement régulier du Parlement".
En conséquence, informent-ils, "nous avons décidé de surseoir provisoirement à l’appel que nous avons lancé aux populations pour venir assister à la séance plénière du 25 novembre".
Le Pds, Rewmi, l’Ucs, le Fsd/Bj, Bokk gis gis et Aj/Pads demandent, cependant, à leurs militants, de "rester à l’écoute des mots d’ordre qui leur seront donnés en fonction de l’issue de la médiation en cours".
Il nous revient qu'Imam Niang leur a dit au seuil de ce rassemblement qu'avec le climat social fragilisé dans sa trame par les menaces terroristes, le moment n'est pas propice au rassemblement qu'elle qu'en soit la cause.
Toutefois, le Pds et leurs alliés , qui ne décolèrent pas sur ce qu'ils appellent une forfaiture, allusion faite au "cas Fada" ont encore exposé leurs doléances à savoir "rétablir les choses à l'Assemblée Nationale".
Les éclairages de Thierno Bocoum sur cette crise
Après avoir prêté une oreille attentive aux opposants, Imam Mbaye Niang, décrit "proche du chef de l'Etat" promettra, selon nos sources, "qu'il fera l'essentiel". Autrement dit de poursuivre sa médiation entre opposants et majorité. Il a donc tenu promesse; allusion faite à cette rencontre qui s'est tenue chez Mamadou Diop Decroix.
L'on se rappelle que Thierno Bocoum, député à l’Assemblée nationale, interpelé est revenu largement sur la situation actuelle de ladite institution. Voulant apporter des éclairages sur la crise, le responsable politique sous la bannière de Rewmi, a réitéré la volonté de ses collègues députés, membres des partis de l’opposition de bloquer les sessions parlementaires. " Ils nous ont attaqués et agressé, nous leur pardonnons. Ce sont des collègues encouragés par une dynamique de groupe qui leur donne un courage qu'ils ne réussiront jamais à acquérir seul et qu'ils n'ont jamais acquis quand nous étions ensemble dans l'opposition. Ils sont en plus, sûrs de leur impunité et peut être même des félicitations et encouragements de leur leader ", dit-il.
Avant de poursuivre : « Cependant ils ont été combien, de l'indépendance à nos jours, à avoir eu les mêmes comportements parce que aveuglés par un pouvoir temporel et éphémère? Ils nous ont retardé et n'ont jamais pu s'accrocher. Ils ont été installés par un système, ils partiront avec et le Sénégal demeurera. Nous avions décidé ce jour là de dire non à l'illégalité, de manifester notre désaccord face à une volonté d'inscrire les activités de l'assemblée sur une feuille de route qui ignore la loi et les principes républicains pour s'orienter vers une volonté politicienne et antidémocratique ».
Il ajoute : « Notre posture de représentant du peuple nous impose une vigilance pour la sauvegarde des acquis de nos populations et la défense de leurs intérêts majeurs. Nous sommes dotés d'une immunité parlementaire qui nous permet de choisir nos méthodes de lutte et de nous arrimer, sans crainte, à la défense des principes et valeurs républicains ».
Pour Thierno Bocoum, « Le Sénégal est un grand pays de démocratie et de défense des libertés. Le Président Macky Sall a hérité du fruit de plusieurs formes de sacrifices, de générations en générations pour que le Sénégal demeure un exemple de démocratie et de défense des libertés. Le Président Moustapha Niasse a été témoin de toutes les époques. Il est inadmissible que l'on cherche à revenir sur ces acquis par le truchement d'une volonté politicienne et purement partisane ».
Le parlementaire regrette à son tour les incidents qui ont émaillé l’installation des groupes parlementaires. « C'est très réducteur de réduire le combat contre une forfaiture avérée en une histoire de personnes ou de parti. La décision de mettre en place un groupe parlementaire sécrété par le cadre de l'opposition précède le conflit au PDS. Un grand groupe de l'opposition pour relever une Assemblée nationale à terre et lui rendre sa dignité a été combattue par anticipation en opérant une modification du règlement intérieur de l'assemblée nationale. C'est cette proposition de loi scélérate et liberticide de cette législature que nous avons combattu farouchement qui révèle ses conséquences fâcheuses pour notre pays parce que n'ayant eu comme soubassement que la Défense d'intérêts bassement politiciens ».
Le Rewmiste de rappeler que : « La décision d'interdire à tout député de pouvoir intégrer le groupe de son choix dès qu'il quitte son groupe d'origine nous a poussés à nous retrouver tous dans le groupe des libéraux et démocrates et d'être exposés au conflit interne d'un parti politique. La loi dans sa disposition initiale aurait permis à l'opposition de mettre en place un grand groupe sans aucune difficulté. Mais voilà que nous avons décidé de nous adapter à la nouvelle loi, qu'ils veuillent nous imposer par la force ce qu'ils n'ont pu imposer par le droit. Le régime actuel révèle ainsi toute sa détermination à fouler aux pieds les principes démocratiques et à refuser à l'opposition son droit de s'opposer ».
Affaire à suivre...
Mamadou Ndiaye alias Edouard