Le parquet de Paris a ouvert le 28 juillet une enquête préliminaire contre Dominique Strauss-Kahn pour escroquerie et abus de biens sociaux en lien avec la faillite de la société d’investissement luxembourgeoise LSK (Leyne Strauss-Kahn Partners), a rapporté vendredi 16 octobre France Inter et "Le Parisien Magazine"
L’ouverture de cette enquête fait suite au dépôt de plaintes de deux créanciers de LSK : tout d'abord Jean-François Ott, qui affirme avoir perdu les 500 000 euros qu’il avait investi dans la société. Ce dernier est persuadé qu'on lui a présenté, en amont de cet investissement, une situation financière de LSK qui n'était pas conforme à la réalité, il a porté plainte pour "escroquerie", "abus de biens sociaux" et "faux" contre les anciens administrateurs, dont l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Puis une seconde plainte a été déposée par un ex-banquier macédonien, a précisé France Inter dans son journal de 6 h.
Selon France Inter et "Le Parisien magazine", "DSK a pris la tête d'un groupe à la gestion douteuse. À l'été 2013, soit un mois avant son arrivée, elle affiche déjà une perte de 13 millions d'euros. LSK sera déclarée en faillite en novembre 2014, quelques semaines après le suicide, à Tel-Aviv, de son fondateur et dirigeant, Thierry Leyne. DSK avait quitté la présidence de LSK quelques jours avant ce décès.
DSK "n'a jamais occupé de fonction opérationelle"
Les pertes, de l’ordre de 100 millions d’euros, sont aujourd’hui réclamées par 156 créanciers de multiples nationalités."La première question que devra se poser la brigade financière de la Police Judiciaire de Paris, qui a été saisie de l'affaire, est : comment ont été dilapidés les 100 millions d'euros aujourd'hui réclamés […] ?" peut-on lire sur le site de France Inter.
Après la faillite de LSK, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international avait déclaré au "Parisien" que son associé avait contracté "une série d’emprunts excessifs" et qu’il avait "probablement perdu" son investissement dans la société, dont il détenait 15 % du capital.
Toujours selon France Inter, son avocat, Jean Veil, a fait valoir dans un courrier adressé au parquet de Paris que Dominique Strauss-Kahn "n'a jamais exercé aucune fonction opérationnelle" au sein de LSK et que "sa signature figure sur plusieurs procès-verbaux de conseils d'administrations de LSK auquel il n'a jamais participé".
L’ouverture de cette enquête fait suite au dépôt de plaintes de deux créanciers de LSK : tout d'abord Jean-François Ott, qui affirme avoir perdu les 500 000 euros qu’il avait investi dans la société. Ce dernier est persuadé qu'on lui a présenté, en amont de cet investissement, une situation financière de LSK qui n'était pas conforme à la réalité, il a porté plainte pour "escroquerie", "abus de biens sociaux" et "faux" contre les anciens administrateurs, dont l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Puis une seconde plainte a été déposée par un ex-banquier macédonien, a précisé France Inter dans son journal de 6 h.
Selon France Inter et "Le Parisien magazine", "DSK a pris la tête d'un groupe à la gestion douteuse. À l'été 2013, soit un mois avant son arrivée, elle affiche déjà une perte de 13 millions d'euros. LSK sera déclarée en faillite en novembre 2014, quelques semaines après le suicide, à Tel-Aviv, de son fondateur et dirigeant, Thierry Leyne. DSK avait quitté la présidence de LSK quelques jours avant ce décès.
DSK "n'a jamais occupé de fonction opérationelle"
Les pertes, de l’ordre de 100 millions d’euros, sont aujourd’hui réclamées par 156 créanciers de multiples nationalités."La première question que devra se poser la brigade financière de la Police Judiciaire de Paris, qui a été saisie de l'affaire, est : comment ont été dilapidés les 100 millions d'euros aujourd'hui réclamés […] ?" peut-on lire sur le site de France Inter.
Après la faillite de LSK, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international avait déclaré au "Parisien" que son associé avait contracté "une série d’emprunts excessifs" et qu’il avait "probablement perdu" son investissement dans la société, dont il détenait 15 % du capital.
Toujours selon France Inter, son avocat, Jean Veil, a fait valoir dans un courrier adressé au parquet de Paris que Dominique Strauss-Kahn "n'a jamais exercé aucune fonction opérationnelle" au sein de LSK et que "sa signature figure sur plusieurs procès-verbaux de conseils d'administrations de LSK auquel il n'a jamais participé".