Cette fois-ci, c’est son porte-parole, Diègane Sène, qui est monté au créneau dans les colonnes du journal EnQuête pour défendre son mentor.
Selon lui, « Djibo Kâ a le malheur d’être compétent au point que tous les présidents qui se sont succédé à la tête du Sénégal ont eu besoin de son expertise ».
Poursuivant, l’ancien ministre de l’Alphabétisation et des langues nationales dans le défunt régime libéral dira : «En 1962, on aurait pu qualifier les Abdou Diouf et Babacar Bâ de transhumants parce qu’ils étaient des hommes de Mamadou Dia. Mais lorsqu’il y a eu ce dénouement de la crise de décembre, Senghor a fait d’eux des ministres et a fait de l’un d’eux un président. Abdoulaye Wade est allé à deux reprises dans le gouvernement de Diouf et pourtant personne n’a jamais parlé de transhumance à l’époque».