Ainsi, ceux qui pensaient que le leader de Pastef n’allait pas tarder à s’éclipser au lendemain de la flamboyante victoire du 24 mars (54% des suffrages au premier tour) pour laisser son poulain dérouler, ont vu leurs attentes douchées. Les deux hommes politiques qui se sont jurés loyauté depuis les périodes de vaches maigres du Pastef jusqu’aux années de braises et de tumultes marquées par des arrestations et emprisonnements à la pelle dans leur formation, comptent bien dérouler ensemble le ‘’projet’’ qu’ils ont vendu aux sénégalais et pour le triomphe duquel ils sont passés des geôles au Palais.
Le choix est raisonnable puisque Ousmane Sonko, en plus d’avoir le profil de l’emploi, a usiné de ses mains expertes le ‘’projet’’ dont il était, jusqu’à un passé très récent, le porte-étendard avant qu’une inéligibilité ne le pousse à promouvoir la candidature de son secrétaire général (Diomaye). Cependant, aussi exaltant que puisse paraître la mission, le poste de Premier Ministre a son côté ingrat. Surtout lorsqu’il est occupé par un leader, comme Ousmane Sonko, jouissant d’une forte personnalité et capable de faire de l’ombre au Président de la République.
Le spectre du conflit Senghor-Dia rode
Si tout le monde s’accordent sur la sincérité des relations entre les deux Énarques inspecteurs des impôts et des domaines qui dépassent le cadre politique, d’aucuns redoutent par contre un Senghor-Dia bis à la tête du pouvoir. Même si les deux régimes politiques sont différents (ici on est dans un régime présidentialiste différent du régime parlementaire bicéphale de 1960). Il n’en demeure pas moins qu’à cause de relations heurtées entre les deux personnalités fortes qui incarnent l’État Léopold Sédar Senghor (président de la République) et Mamadou Dia (président du Conseil), le pays a été plongé dans une crise politique profonde.
Assurant que le moindre bisbille politique n’entamera pas ses relations avec le nouveau chef de l’État, Ousmane Sonko dans ses nouveaux habits de Premier Ministre a déjà fixé le cap en attendant de proposer au Chef de l’État, ‘’dans les heures qui suivent’’, la liste des hommes et femmes qui composeront le nouveau gouvernement. « Le travail commence maintenant…pour la mise en œuvre du programme intitulé : Pour un Sénégal souverain, juste et prospère », déclare-t-il. L’action du régime, selon le nouveau Premier ministre, est articulée autour de la citoyenneté. Il invite dès lors, les Sénégalais à donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’atteinte des objectifs.
seneweb
Le choix est raisonnable puisque Ousmane Sonko, en plus d’avoir le profil de l’emploi, a usiné de ses mains expertes le ‘’projet’’ dont il était, jusqu’à un passé très récent, le porte-étendard avant qu’une inéligibilité ne le pousse à promouvoir la candidature de son secrétaire général (Diomaye). Cependant, aussi exaltant que puisse paraître la mission, le poste de Premier Ministre a son côté ingrat. Surtout lorsqu’il est occupé par un leader, comme Ousmane Sonko, jouissant d’une forte personnalité et capable de faire de l’ombre au Président de la République.
Le spectre du conflit Senghor-Dia rode
Si tout le monde s’accordent sur la sincérité des relations entre les deux Énarques inspecteurs des impôts et des domaines qui dépassent le cadre politique, d’aucuns redoutent par contre un Senghor-Dia bis à la tête du pouvoir. Même si les deux régimes politiques sont différents (ici on est dans un régime présidentialiste différent du régime parlementaire bicéphale de 1960). Il n’en demeure pas moins qu’à cause de relations heurtées entre les deux personnalités fortes qui incarnent l’État Léopold Sédar Senghor (président de la République) et Mamadou Dia (président du Conseil), le pays a été plongé dans une crise politique profonde.
Assurant que le moindre bisbille politique n’entamera pas ses relations avec le nouveau chef de l’État, Ousmane Sonko dans ses nouveaux habits de Premier Ministre a déjà fixé le cap en attendant de proposer au Chef de l’État, ‘’dans les heures qui suivent’’, la liste des hommes et femmes qui composeront le nouveau gouvernement. « Le travail commence maintenant…pour la mise en œuvre du programme intitulé : Pour un Sénégal souverain, juste et prospère », déclare-t-il. L’action du régime, selon le nouveau Premier ministre, est articulée autour de la citoyenneté. Il invite dès lors, les Sénégalais à donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’atteinte des objectifs.
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