Le candidat Thierno Allasane Sall s’est exprimé sur la situation politique du Sénégal lors d’une intervention sur les ondes de la radio Sud Fm. Alors que le 25 février 2024 devait être le jour de l’élection présidentielle au Sénégal. L’histoire retiendra que ce scrutin majeur n’a pas eu lieu. Thierno Allasane Sall a qualifié cette journée de « triste », soulignant qu’elle restera dans les annales comme la première fois où une élection présidentielle a été reportée sans raison objective.
Selon M. Sall, le président de la République a changé sa position initiale, affirmant que le 25 février serait effectivement le jour du scrutin. Il a critiqué le revirement soudain du président Macky Sall qui, moins de 10 jours plus tard, a annoncé l’arrêt du processus électoral, émettant un décret sur la base de présomptions, avant même que la loi ne soit votée à l’Assemblée nationale.
Thierno Allasane Sall a déploré l’absence de preuves irréfutables justifiant une décision aussi grave, qualifiant cela de « cassure de la République ». Il a souligné que « le président aurait dû présenter des preuves devant le peuple pour étayer les accusations qui ont conduit à cette décision ». À l’en croire, « le Président Macky Sall a agi sans raison valable, semblant simplement vouloir interrompre le processus électoral ».
Il a également critiqué le délai de 10 jours que le président a pris pour mener des consultations avant de fixer une nouvelle date pour les élections. Thierno Allasane Sall a déploré le fait que le Chef de l’État semble considérer qu’il était le maître des horloges du pays, ignorant la Constitution et la nécessité de reprendre le processus électoral conformément à ses dispositions.
dakarmatin
Selon M. Sall, le président de la République a changé sa position initiale, affirmant que le 25 février serait effectivement le jour du scrutin. Il a critiqué le revirement soudain du président Macky Sall qui, moins de 10 jours plus tard, a annoncé l’arrêt du processus électoral, émettant un décret sur la base de présomptions, avant même que la loi ne soit votée à l’Assemblée nationale.
Thierno Allasane Sall a déploré l’absence de preuves irréfutables justifiant une décision aussi grave, qualifiant cela de « cassure de la République ». Il a souligné que « le président aurait dû présenter des preuves devant le peuple pour étayer les accusations qui ont conduit à cette décision ». À l’en croire, « le Président Macky Sall a agi sans raison valable, semblant simplement vouloir interrompre le processus électoral ».
Il a également critiqué le délai de 10 jours que le président a pris pour mener des consultations avant de fixer une nouvelle date pour les élections. Thierno Allasane Sall a déploré le fait que le Chef de l’État semble considérer qu’il était le maître des horloges du pays, ignorant la Constitution et la nécessité de reprendre le processus électoral conformément à ses dispositions.
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