Démission de Gabriel Attal

Le bloc présidentiel s’est également exprimé. « Nous avons tenu, nous sommes debout, avec trois fois plus de députés que certaines estimations donnaient au début de cette campagne », a déclaré Gabriel Attal depuis le perron de l’hôtel de Matignon. « Etre premier ministre est l’honneur de ma vie », a-t-il continué, annonçant sa « démission » qu’il remettra lundi matin au président de la République. « J’assumerai mes fonctions aussi longtemps que le devoir l’exigera », a conclu Gabriel Attal.

L’ancien Premier ministre Edouard Philippe a pris la parole pour mettre en garde : « l’absence de majorité et l’absence de gouvernement exposeraient la France et les Français à des dangers redoutables ». Il a appelé dimanche les forces politiques à « favoriser la création d’un accord », sans le Rassemblement national ni la France insoumise. Tout en soulignant que cet éventuel accord ne sera cependant « pas durable » et « permettra au mieux de gérer le pays ».


Emmanuel Macron, qui a reçu les chefs de sa majorité à l’Assemblée en fin d’après-midi, ne devrait pas prendre la parole, il l’a annoncé un peu plus tôt dans la journée. Peu après 20 h, son entourage a appelé à la « prudence » sur l’identité politique du futur Premier ou Première ministre.