De l’absence d’idéologie à l’idéologie de la violence,le Sénégal un pays qui se cherchevoulons- nous dire en réalité.
Le pays de la Teranga est de plus en plus le théâtre de la violence et les derniers évènements, on aura compris la visite du Président de la République à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar,est un prétexte suffisant pour aborder la question.
Il faut dire qu’au vu et au su de tout le monde, la violence physique gagne ses droits dans le quotidien sénégalaismalgré la réputation du pays d’être un pays de teranga, certainement orientée vers les étrangers, et une terre de régulateurs sociaux qui visiblement ne régulent que leurs propresintérêts.
Il est assez regrettable qu’un homme puisse lancer une pierre à son semblable, mais désolant en référence à l’histoire des civilisations, que des étudiants puissent lancer une pierre contre une institution telle que le Président de la République.
Comparaison n’est pas raison mais imaginons qu’en 2015 un présidentfrançais puisse être poursuivi par des jets de pierre à la Sorbonne ! Naturellement on donnera toujours nous concernant, une connotation politique à l’acte autant qu’on s’accordera à en donner à la poursuite et à la répression de tels faits.
C’est alors se tromper de débat et d’arguments.En vérité la violence est l’arme dit- on de ceux qui n’ont rien à dire.Ce n’est pas un pêché en soi, ni un délit,c’estd’ailleurs faire preuve de pertinence lorsqu’on est ignorant, mais cela est d’uneextrême gravité lorsque la conception de ce forfait et la mise en œuvre est le fait d’étudiants a priori.
Je ne pense pas au demeurant que les étudiants sénégalais soient indignes au fond d’avoir comme interlocuteur le Président de la République, tel le cas en Aix-en-province en juillet de cette année. Pour ce faire, il faut juste du courage politique de part et d’autre, si ce n’est le courage d’un débat d’idées.
Quoi qu’il en soit, le rapport entre le peuple et la chose publique mérited’êtreredéfinie. Cela passe par l’éducation de base comme nous le disions mais aussi, en grande partie, par la culture politique en référenceaux nations civiliséeset àl’identité du peuple.Or, nousconstatons que la violences’installe dans les stades sans raison,dans la police sans mesure et persiste dans les universités sansqu’aucun mode alternatif de règlementdes tensions universitaires ne soient promu. Si les étudiants ne réfléchissent pas pour eux qui le fera ?
En vérité ces carences cachent un mal plus profond qu’est celui du manque de référenceidéologique et de l’érection de la victimisation en mode de pensée avec comme corollaire l’alternative de la violence.Dire que la penséeprécèdel’action pourrait être une lapalissade, mais le rappel ou la répétitionest réputé avoir des vertus pédagogiques.Les discussions autour des idées et des conceptstransversaux font défaut.Les débats sont personnifiés et des slogans comme « tout sauf un tel …»n’ont pas fini de nous mener au gouffre.
Vivre c’est choisir et le respect du son choix preuve de maturité ; en démocratieet en république cela renvoie au respect du choix du plus grand nombre.
Il est évident par ailleursqu’on ne lancera jamais une pierre contre des idées qu’elles soient bonnes ou mauvaises.Si nous lançons encore des pierres c’est que nous nous trompons d’argument.Nul n’est porteur du développement que le peuple et le pouvoir politique n’aqu’un rôled’orientation.
Que dire du reste des associations,guides, desintellectuels et dessages qui sont des régulateurs sociaux ?Nous pouvons rester bien perplexes face à un mutisme généraliséquant à ces actes répétés de violence dont la jeunesse est auteur ou victime.
Le combat des droits de « l’hommistes » ne devrait pas commencerà la mort des hommes et peut-être que nous aurions eu marre de tout ceci si le 23 juinn’était pas axé voir fondé sur la violence avec des honorables lanceurs de pierres.
Une façon de voir parmi autres que nous voulions partager pour l’amour du senegal.
Par Me Bocar Arfang Ndao
Avocat
Le pays de la Teranga est de plus en plus le théâtre de la violence et les derniers évènements, on aura compris la visite du Président de la République à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar,est un prétexte suffisant pour aborder la question.
Il faut dire qu’au vu et au su de tout le monde, la violence physique gagne ses droits dans le quotidien sénégalaismalgré la réputation du pays d’être un pays de teranga, certainement orientée vers les étrangers, et une terre de régulateurs sociaux qui visiblement ne régulent que leurs propresintérêts.
Il est assez regrettable qu’un homme puisse lancer une pierre à son semblable, mais désolant en référence à l’histoire des civilisations, que des étudiants puissent lancer une pierre contre une institution telle que le Président de la République.
Comparaison n’est pas raison mais imaginons qu’en 2015 un présidentfrançais puisse être poursuivi par des jets de pierre à la Sorbonne ! Naturellement on donnera toujours nous concernant, une connotation politique à l’acte autant qu’on s’accordera à en donner à la poursuite et à la répression de tels faits.
C’est alors se tromper de débat et d’arguments.En vérité la violence est l’arme dit- on de ceux qui n’ont rien à dire.Ce n’est pas un pêché en soi, ni un délit,c’estd’ailleurs faire preuve de pertinence lorsqu’on est ignorant, mais cela est d’uneextrême gravité lorsque la conception de ce forfait et la mise en œuvre est le fait d’étudiants a priori.
Je ne pense pas au demeurant que les étudiants sénégalais soient indignes au fond d’avoir comme interlocuteur le Président de la République, tel le cas en Aix-en-province en juillet de cette année. Pour ce faire, il faut juste du courage politique de part et d’autre, si ce n’est le courage d’un débat d’idées.
Quoi qu’il en soit, le rapport entre le peuple et la chose publique mérited’êtreredéfinie. Cela passe par l’éducation de base comme nous le disions mais aussi, en grande partie, par la culture politique en référenceaux nations civiliséeset àl’identité du peuple.Or, nousconstatons que la violences’installe dans les stades sans raison,dans la police sans mesure et persiste dans les universités sansqu’aucun mode alternatif de règlementdes tensions universitaires ne soient promu. Si les étudiants ne réfléchissent pas pour eux qui le fera ?
En vérité ces carences cachent un mal plus profond qu’est celui du manque de référenceidéologique et de l’érection de la victimisation en mode de pensée avec comme corollaire l’alternative de la violence.Dire que la penséeprécèdel’action pourrait être une lapalissade, mais le rappel ou la répétitionest réputé avoir des vertus pédagogiques.Les discussions autour des idées et des conceptstransversaux font défaut.Les débats sont personnifiés et des slogans comme « tout sauf un tel …»n’ont pas fini de nous mener au gouffre.
Vivre c’est choisir et le respect du son choix preuve de maturité ; en démocratieet en république cela renvoie au respect du choix du plus grand nombre.
Il est évident par ailleursqu’on ne lancera jamais une pierre contre des idées qu’elles soient bonnes ou mauvaises.Si nous lançons encore des pierres c’est que nous nous trompons d’argument.Nul n’est porteur du développement que le peuple et le pouvoir politique n’aqu’un rôled’orientation.
Que dire du reste des associations,guides, desintellectuels et dessages qui sont des régulateurs sociaux ?Nous pouvons rester bien perplexes face à un mutisme généraliséquant à ces actes répétés de violence dont la jeunesse est auteur ou victime.
Le combat des droits de « l’hommistes » ne devrait pas commencerà la mort des hommes et peut-être que nous aurions eu marre de tout ceci si le 23 juinn’était pas axé voir fondé sur la violence avec des honorables lanceurs de pierres.
Une façon de voir parmi autres que nous voulions partager pour l’amour du senegal.
Par Me Bocar Arfang Ndao
Avocat