À Pikine, département le plus peuple de la région de Dakar, près de 400 000 électeurs sont appelés aux urnes. Dans une localité populaire où la population est très jeune, les files d’attente s’allongent dans un des centres de vote composé de 18 bureaux et avec environ 10 000 électeurs inscrits, a observé notre envoyée spéciale Théa Ollivier.
À l’entrée, c’est la cohue, rapporte-t-elle. Des policiers vérifient les cartes d’électeurs. Ici, beaucoup de femmes, des personnes âgées et des adultes mais encore peu de jeunes en ce début de journée alors que les températures commencent à monter en plein mois de ramadan et de jeûne.
Les bureaux de vote y ont démarré à l’heure et les représentants des partis et candidats sont là pour surveiller le déroulé du scrutin.
Dans un des bureaux, 160 personnes avaient déjà voté sur les 593 inscrits, à la mi-journée. Les bulletins des 19 candidats sont alignés sur les tables d’écoliers, même si deux d’entre eux se sont déjà désistés.
Babacar Gueye, un électeur 32 ans, affiche son optimisme. « C’est la première fois que l’on a autant de candidats avec des profils variés, certains qui sont très jeunes », explique l’agent administratif originaire de Pikine qui espère que cela va attirer les jeunes électeurs.
Un autre votant disait qu’il avait « hâte de passer à autre chose », car le report de l’élection présidentielle « a tout bloqué au niveau économique ». Car, dans ce quartier populaire où habitent beaucoup de jeunes, la question principale est celle de l’emploi.
À l’entrée, c’est la cohue, rapporte-t-elle. Des policiers vérifient les cartes d’électeurs. Ici, beaucoup de femmes, des personnes âgées et des adultes mais encore peu de jeunes en ce début de journée alors que les températures commencent à monter en plein mois de ramadan et de jeûne.
Les bureaux de vote y ont démarré à l’heure et les représentants des partis et candidats sont là pour surveiller le déroulé du scrutin.
Dans un des bureaux, 160 personnes avaient déjà voté sur les 593 inscrits, à la mi-journée. Les bulletins des 19 candidats sont alignés sur les tables d’écoliers, même si deux d’entre eux se sont déjà désistés.
Babacar Gueye, un électeur 32 ans, affiche son optimisme. « C’est la première fois que l’on a autant de candidats avec des profils variés, certains qui sont très jeunes », explique l’agent administratif originaire de Pikine qui espère que cela va attirer les jeunes électeurs.
Un autre votant disait qu’il avait « hâte de passer à autre chose », car le report de l’élection présidentielle « a tout bloqué au niveau économique ». Car, dans ce quartier populaire où habitent beaucoup de jeunes, la question principale est celle de l’emploi.