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DÉCOUVERTE! Arame Diène Cissé, fille de sa grand-mère Adja Arame Diène : une militante Médinoise désintéressée au service exclusif du "Macky"

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 23 Mars 2016 à 19:37

Telle grand-mère, telle fille. Voilà comment l’on pourrait, sans risque de se tromper, caractériser l’une des toutes premières militantes de l’APR, Arame Diène Cissé. En effet, de celle qui fut (nous avons nommé Adja Arame Diène) l’icône la plus représentative du Parti socialiste à la Médina, et même au-delà, cette jeune dame rayonnante de candeur et pétillante d’intelligence, a pris des qualités enviables, qui lui servent aujourd’hui de point de repère dans sa marche résolue vers le sommet.


DÉCOUVERTE!    Arame Diène Cissé, fille de sa grand-mère Adja Arame Diène : une militante Médinoise désintéressée au service exclusif du  "Macky"

Née dans les années 80, Arame Diène Cissé, fille de l’une des enfants de la célèbre Adja Arame Diène, a grandi à l’ombre de sa grand-mère, et ce, conformément à la volonté de son défunt père qui, après avoir donné le nom de sa génitrice à sa fille, lui a fait un grand honneur consistant à la lui « offrir ». Pour montrer le caractère matinal de cette proximité et les multiples complicités qu’elle a générées, Arame livre cette confidence à la fois émouvante et étonnante : « Ma mère, franchement, pour vous dire, je ne la connais pas trop. Moi, c’est ma grand-mère qui m’a élevée. J’ai tout connu et tout fait à son ombre. Et ce n’est à vrai dire qu’après son décès que j’ai commencé à me familiariser avec ma propre mère… »

Sans s’opposer aux volontés capricieuses de son adorée jeune fille, la défunte Adja Arame a toujours tenu à la maintenir dans les limites de ce que la moralité sociale et la tradition des bonnes manières autorisent. Ainsi, c’est forte de cette ligne directrice qu’elle parvînt, de façon intelligente et sans aucune violence psychologique, à lui faire abandonner un de ses rêves les plus fous : « Nous sommes en 99. Je suis en classe de Première et j’ai envie de quitter les bancs pour prendre le chemin des Etats-Unis, qui représentaient à l’époque mon idéal exotique. Ma grand-mère, qui n’ignorait pas tous les risques liés à une telle aventure, m’avoua qu’elle n’y voyait pas d’inconvénient, mais qu’en revanche, elle voyait mal que je puisse me rendre au pays de l’oncle Sam sans avoir d’abord décroché mon bac. Son idée rencontra un écho favorable en moi, et c’est comme cela que je décidai de faire la Terminale. Une fois le bac en poche, elle dressa encore, de manière fort intelligente, un autre obstacle devant moi. Elle me dit que c’était insensé que je me rende aux USA sans qualification, me condamnant presque ainsi à en chercher. »

Comme dopée par une rage de relever ce nouveau défi, Arame Diène Cissé s’inscrivit alors pour trois formations différentes : «Je m’inscrivis à la fois pour une formation en coiffure, à Dialy’s coiffure, à Supdeco, pour une formation en Info gestion, et en anglais à l’IEP au British. Pour la formation de perfectionnement en anglais et pour la coiffure, il s’agissait de formations accélérées ; en revanche, la formation en Info gestion devait s’étaler sur au moins trois ans. Alors, comme vous pouvez le deviner, lorsqu’après avoir décroché mon master en info gestion, j’ai voulu décrocher pour honorer mon rêve de me rendre aux Etats-Unis, ma grand-mère est revenue à la charge pour me raisonner une fois de plus en me disant que ce n’état pas du tout une bonne idée de suspendre une formation aussi essentielle que celle-là pour les besoins d’un voyage chargé d’impondérables. »

Arame confie que c’est de cette manière-là que, de fil en aiguille, sa grand-mère arriva à enlever de sa tête l’idée obsédante de s’envoler vers le Pentagone. 
 

              Le déclin d’un rêve d’aventure et les débuts d’une aura professionnelle
 

Après avoir fait tomber 3 levels en anglais et un master 1 en info gestion dans son escarcelle, la jeune dame se voit aussitôt ouvrir les portes si austères de l’emploi. En effet, après un rapide passage à la banque sénégalo-tunisienne en qualité de stagiaire, Arame Cissé est reçue à la prestigieuse SONATEL où elle se voit confier la Direction de la Communication aux côtés d’Abdou Karim Mbengue. Obsédée par l’envie d’aller encore plus haut et plus loin, elle s’aménage cependant un peu d’espace pour compléter sa formation et, chemin faisant, décroche son master 2 en info gestion. Cette nouvelle qualification fait bouger en sa faveur les lignes de son statut au sein de la boîte. Elle passe ainsi responsable des services clients en ligne et, du fait de la prospérité qui commençait à flamboyer autour d’elle, elle vit son fameux « rêve américain » se consumer comme un feu de paille. Mais comme si le destin avait inscrit son nom au registre des émigrations professionnelles, Arame, quelque temps après, est débauchée par un certain Eric Rambou, responsable en chef d’une puissante entreprise privée nommée « Dakar Interim Security ». Dans cette boîte où elle eut aussitôt le privilège de se faire parapher un CDI, elle occupe alors le poste enviable de responsable technique en chef ; ce qui la conforte à y officier 5 bonnes années durant, avant que, oiseau aspiré par l’appel du meilleur, elle ne prenne la décision de démissionner…                  

Nous sommes alors en 2010. Arame donne une forme concrète à son inextinguible liberté d’initiative en mettant en place sa propre entreprise dénommée First Lady Groupe. Mais, de l’avis de ses futurs partenaires, un tel nom ne faisait pas trop marketing ; ce qui la contraint aussitôt à en trouver un autre. La petite fille d’Adja Arame Diène fera très court cette fois-ci en appelant sa boîte « Arc Traiding ». 
 

 

Elle a marché seule vers le « Macky », à un moment où il n’était pas évident d’être l’ami du futur président…
 

Comment Arame est-elle venue en politique ? Et pourquoi avoir opté de militer dans le « Macky », alors même qu’elle appartient à une grande famille d’obédience socialiste pure souche ? Les raisons coulent de source, et elle les étale avec une naïve sincérité à vous arracher les larmes. Ecoutons-la : «Par nature, je déteste l’injustice ; et quand j’ai vu ce que Wade et ses affidés ont fait à Macky, j’ai commencé à me documenter dans tous les sens afin d’avoir les renseignements biographiques les plus aboutis sur ce pauvre martyre jeté hors du foyer par son père idéologique. Après avoir patiemment pris le temps de connaître l’homme, je décidai d’aller vers lui. Nous sommes en 2009. A l’époque où Macky était l’homme le plus infréquentable du pays. J’ai conduit ma voiture jusqu’au Quartier Général où j’ai trouvé un certain Amady Dieng, actuel directeur de la Construction au ministère de l’Intérieur. Avec beaucoup de gêne, je lui ai exposé le sens de mon déplacement. Il n’en croyait pas ses oreilles. Après avoir magnifié mon geste, il m’a fait comprendre que leur mentor avait tellement besoin de jeunes comme moi, et qu’une personne comme moi, qui en est à ce niveau d’engagement désintéressé, devait rapidement rencontrer l’entourage intime du leader. C’est donc sur ces entrefaites qu’il me proposa d’aller dare-dare chez Macky pour rencontrer son épouse Marème Faye Sall. Cette grande dame me reçut à bras ouverts, avec une incroyable aménité. Nous discutâmes à bâtons rompus et elle m’apprit qu’elle a beaucoup entendu parler de ma grand-mère, en bien. Elle loua mon engagement et m’encouragea à me mettre au travail le plus tôt possible. Ce que je fis sans délayer… »

Il ne restait alors à la nouvelle militante du parti à l’emblème équestre qu’à s’implanter quelque part pour y créer sa base politique. Au sein de la famille, où le socialisme se confond avec la moelle des os de tout le monde, cette adhésion est cependant perçue comme une initiative inadmissible. Une hérésie qui ne dit pas son nom, en quelque sorte et pour dire le moins. Aussi, ayant compris très tôt qu’une implantation en bonne et due forme serait un véritable chemin de croix dans ce périmètre déjà apprivoisé, elle alla se faire un trou tout à côté, à Fass. L’implantation de ses deux premiers comités fut une réussite éclatante, et elle y trouva rapidement un grenier fertile de militants à la fois dévoués, sincères, solidaires et persévérants.       

 

                        Une tigresse implacable dans l’arène politique

Forte de sa discrétion, Arame ne manque pas cependant d’efficacité dans l’exécution des tâches propagandistes qui sont les siennes dans l’élargissement de bases de son parti au cœur de son fief. Un tel dévouement a enregistré un niveau d’intensité exceptionnel lors du référendum, à l’occasion duquel la battante a énormément contribué à arracher la majorité électorale des mains des dissidents. 

 

Arame aime à rappeler que par la grâce de Dieu, elle est née et à grandi dans un océan de privilèges, mais que grâce à une éducation très serrée aux vertus de la modération, de la mesure et de la modestie, elle sait se laisser écraser s’il le faut par bien plus petit, l’essentiel étant de prouver à soi et à l’univers qu’on peut être héritière d’un nom lourd d’histoire politique et faire preuve d’un effacement notoire. Cette leçon de vie, elle la tient encore de sa défunte homonyme, philosophe à ses heures perdues, s’il en est, et qui répétait aussi, certains jours de conversation ouverte sur les grands paradoxes du monde, qu’elle préférait de loin un nullard éveillé à un intellectuel inepte et sans étoffe. Car, ajoutait-elle, ce dernier est un danger ambulant pour le Salut public. 

Arame parle de l’époque où sa grand-mère était en plein dans les affaires politiques comme d’un paradis perdu. « Enfants, nous avions été très tôt au contact des lambris dorés du palais de la République. Ma grand-mère avait des relations privilégiées avec Abdou Diouf et cette aura rejaillissait absolument sur les jeunes pousses que nous étions. C’est vous dire donc que franchement, peu de choses en termes de prospérité politique m’émerveillent. J’ai beaucoup vu, beaucoup voyagé, beaucoup appris, tutoyé les occasions de plénitude les plus resplendissantes. Mais je garde les pieds sur terre. Si je reste indécrottablement liée à Macky et si je continue à croire que je ne le changerai contre aucun autre leader politique au Sénégal, c’est parce que lui-même reste inchangé et résolument fidèle à l’idéal politique pour lequel nous avons trop tôt senti une franche sympathie pour sa personne. Il fait avancer le Sénégal, et il faut être d’une malhonnêteté renversante pour soutenir le contraire… »

 

Côté jardin, la gracieuse princesse n’a plus le temps de humer l’odeur des fleurs sentimentales !  

Divorcée et mère de deux superbes enfants (un garçon de 9 ans et une fille de 6 ans) Arame affirme être totalement absorbée par son travail et n’a guère plus le temps de conter fleurette avec les étalons qui lui font les yeux doux. Comme pour dire 

Qu’après son travail, la famille, ses enfants et la politique

Cette ravissante femme n’a guère le temps pour autre chose ;

Et il faut l’approcher pour voir combien elle tient à l’éthique 

Et comme elle aime partager le peu dont elle dispose. 


Mamadou Ndiaye Dirpub www.dakarposte.com



voici feue Arame Diene

DÉCOUVERTE!    Arame Diène Cissé, fille de sa grand-mère Adja Arame Diène : une militante Médinoise désintéressée au service exclusif du  "Macky"


1.Posté par Le grand le 23/03/2016 21:10 (depuis mobile)
J''''ai voyagé dans la vie de cette belle Dame et j''''ai aimé mais un conseil. Décroché avec la politique c''''est pas ton style.

2.Posté par Métzo le 23/03/2016 21:17 (depuis mobile)
Macky Sall bayile transumant yi nga liguéye. Mais guél bi nehna dé.

3.Posté par cire sadikh diagne le 24/03/2016 00:54
J'apprécie cette dame mais également l'article. Bien écrit monsieur le journaliste

4.Posté par Chacha le 24/03/2016 12:55 (depuis mobile)
Yaw dè sa mame politique na ame. Ndombâle tenke bou neek hame nako fie t''es ngakoule fayeda royale thie mome dee.




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