Ils sont au nombre de 35 victimes à avoir été roulés dans la farine par le responsable marketing de Edmark Sénégal.
D’après les témoignages des victimes à la barre, le niveau de vie du prévenu n’était pas du tout fameux. Le salaire qu’il percevait mensuellement n’était pas aussi décent. Cependant, au début de l’année 2019, Salim a tout d’un coup changé de train de vie. Il vivait presque dans l’opulence. De ce point de vue, sa collègue Marie Cécile, également victime dans cette affaire, s’est approchée de lui pour lui demander d’où il a tiré tout son argent. C’est là que Salim lui a parlé de son entreprise trader qu’il a créé à savoir une entreprise de cryptomonnaie qui consiste à investir une somme d’argent et de laisser ça générer des dividendes à hauteur de 78 % de gain. Soit 3 % de dividendes par semaine. Concernant le jeu, il s’agit de miser sur 1 million de francs Cfa et tu reçois 30 mille de nos francs par semaine durant 6 mois. L’investissement te sera restitué à la fin du semestre. Très charmée par le gain faramineux, Cécile a selon ses explications à la barre adhéré au deal. À force de recevoir chaque semaine ses dividendes, elle a en touché mots à des collègues. Et de bouche à oreille, les adhésions fusaient de partout. Rusé qu’il est, Salim a créé une entreprise qu’il appelle ‘’Crypto-invest’’. Et pour faire réussir sa supercherie, il a loué des locaux très luxueux et engagé un personnel pour ferrer ses victimes. Ainsi, pour installer un climat de confiance, il propose un contrat en bonne et due forme aux victimes. Lequel contrat stipulait, que l’argent de base qu’ils ont versé en apport leur sera restitué à la fin des 6 mois. Dans l’entreprise, alors beaucoup ont adhéré au business en faisant adhérer des amis, parents et proches. Des victimes ont misé à hauteur de 10 à 20 millions. La victime Marie Cécile par exemple a misé à hauteur de 12 millions de francs Cfa, Ibou 14 millions. Et à l’échéance des 6 mois en février 2022, Salim a arrêté les dividendes. Il leur a fait croire qu’il a fait faillite à cause de la guerre d’Ukraine. Animé de mauvaise foi, il a refusé de leur restituer leur investissement initial. Et la dame Amy Soumaré qui est l’une des victimes a fait un AVC parce qu’elle avait fait adhérer toute sa famille.
À la barre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Selon l’un des conseils des victimes, Me Cissé mentionne que le prévenu est poursuivi pour escroquerie. « Il s’est prévalu de la qualité de trader, spécifié dans le domaine de la cryptomanie. Il a mis en place une entreprise frauduleuse. Il a tout fait pour faire adhérer le maximum de personnes et recevoir le maximum de gain. C’est la raison pour laquelle il l’appelle Crypto-invest. Pour mieux crédibiliser son affaire, il leur a proposé un deal avec un contrat bien stipulé. Des gains record faramineux à savoir 78 % de gain. Et en contrepartie, le mis en cause recevait chaque semaine 3 % de l’investissement qui représente les dividendes », avance-t-il.
D’après la robe noire, le prévenu a visé des personnes de réseaux pour mater plusieurs adhérents. « Son entreprise est manifestement frauduleuse. Elle n’a aucun fondement juridique. Il y en qui ont perdu entre 10 millions et 80 millions », a plaidé Me Cissé.
À son tour, Me Khadim Kébé a fait savoir que Salim n’a pas respecté ses engagements. « On parle aujourd’hui d’un préjudice entre 700 et 800 millions. Il n’a pas la qualité à miser sur le marché financier », dit-il. De ce fait, Me Kébé a fait savoir que l’infraction d’escroquerie ne souffre d’aucun doute avant de demander au prévenu de restituer à ses deux clients les sommes dues. « Nous avons vu à la barre un prévenu arrogant. Il a signé un contrat d’investissement. Et ce contrat devrait générer des dividendes. Toutes ces fortunes que les victimes espéraient amasser ont fondu comme beurre au soleil », a souligné Me Seck qui déclare que sa cliente Marie Cécile Biagui a subi aussi un préjudice. Elle a été attraite à la barre, jugée avant d’être relaxée.
Lors de son réquisitoire, le Procureur a signifié que les éléments du dossier sont constants. « Il s’est prévalu d’une qualité de trader qu’il n’a pas. Il n’y a aucune preuve de ses investissements. Il a juste installé un climat de confiance pour mettre enfin en branle son plan d’escroquerie. Il était en train de construire une maison au Togo. Il a converti l’argent des clients dans d’autres biens », a fait savoir le parquet qui demande que le prévenu soit déclaré coupable et le condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme.
L’affaire a été mise en délibéré au 23 mai prochain.
dakaractu
D’après les témoignages des victimes à la barre, le niveau de vie du prévenu n’était pas du tout fameux. Le salaire qu’il percevait mensuellement n’était pas aussi décent. Cependant, au début de l’année 2019, Salim a tout d’un coup changé de train de vie. Il vivait presque dans l’opulence. De ce point de vue, sa collègue Marie Cécile, également victime dans cette affaire, s’est approchée de lui pour lui demander d’où il a tiré tout son argent. C’est là que Salim lui a parlé de son entreprise trader qu’il a créé à savoir une entreprise de cryptomonnaie qui consiste à investir une somme d’argent et de laisser ça générer des dividendes à hauteur de 78 % de gain. Soit 3 % de dividendes par semaine. Concernant le jeu, il s’agit de miser sur 1 million de francs Cfa et tu reçois 30 mille de nos francs par semaine durant 6 mois. L’investissement te sera restitué à la fin du semestre. Très charmée par le gain faramineux, Cécile a selon ses explications à la barre adhéré au deal. À force de recevoir chaque semaine ses dividendes, elle a en touché mots à des collègues. Et de bouche à oreille, les adhésions fusaient de partout. Rusé qu’il est, Salim a créé une entreprise qu’il appelle ‘’Crypto-invest’’. Et pour faire réussir sa supercherie, il a loué des locaux très luxueux et engagé un personnel pour ferrer ses victimes. Ainsi, pour installer un climat de confiance, il propose un contrat en bonne et due forme aux victimes. Lequel contrat stipulait, que l’argent de base qu’ils ont versé en apport leur sera restitué à la fin des 6 mois. Dans l’entreprise, alors beaucoup ont adhéré au business en faisant adhérer des amis, parents et proches. Des victimes ont misé à hauteur de 10 à 20 millions. La victime Marie Cécile par exemple a misé à hauteur de 12 millions de francs Cfa, Ibou 14 millions. Et à l’échéance des 6 mois en février 2022, Salim a arrêté les dividendes. Il leur a fait croire qu’il a fait faillite à cause de la guerre d’Ukraine. Animé de mauvaise foi, il a refusé de leur restituer leur investissement initial. Et la dame Amy Soumaré qui est l’une des victimes a fait un AVC parce qu’elle avait fait adhérer toute sa famille.
À la barre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Selon l’un des conseils des victimes, Me Cissé mentionne que le prévenu est poursuivi pour escroquerie. « Il s’est prévalu de la qualité de trader, spécifié dans le domaine de la cryptomanie. Il a mis en place une entreprise frauduleuse. Il a tout fait pour faire adhérer le maximum de personnes et recevoir le maximum de gain. C’est la raison pour laquelle il l’appelle Crypto-invest. Pour mieux crédibiliser son affaire, il leur a proposé un deal avec un contrat bien stipulé. Des gains record faramineux à savoir 78 % de gain. Et en contrepartie, le mis en cause recevait chaque semaine 3 % de l’investissement qui représente les dividendes », avance-t-il.
D’après la robe noire, le prévenu a visé des personnes de réseaux pour mater plusieurs adhérents. « Son entreprise est manifestement frauduleuse. Elle n’a aucun fondement juridique. Il y en qui ont perdu entre 10 millions et 80 millions », a plaidé Me Cissé.
À son tour, Me Khadim Kébé a fait savoir que Salim n’a pas respecté ses engagements. « On parle aujourd’hui d’un préjudice entre 700 et 800 millions. Il n’a pas la qualité à miser sur le marché financier », dit-il. De ce fait, Me Kébé a fait savoir que l’infraction d’escroquerie ne souffre d’aucun doute avant de demander au prévenu de restituer à ses deux clients les sommes dues. « Nous avons vu à la barre un prévenu arrogant. Il a signé un contrat d’investissement. Et ce contrat devrait générer des dividendes. Toutes ces fortunes que les victimes espéraient amasser ont fondu comme beurre au soleil », a souligné Me Seck qui déclare que sa cliente Marie Cécile Biagui a subi aussi un préjudice. Elle a été attraite à la barre, jugée avant d’être relaxée.
Lors de son réquisitoire, le Procureur a signifié que les éléments du dossier sont constants. « Il s’est prévalu d’une qualité de trader qu’il n’a pas. Il n’y a aucune preuve de ses investissements. Il a juste installé un climat de confiance pour mettre enfin en branle son plan d’escroquerie. Il était en train de construire une maison au Togo. Il a converti l’argent des clients dans d’autres biens », a fait savoir le parquet qui demande que le prévenu soit déclaré coupable et le condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme.
L’affaire a été mise en délibéré au 23 mai prochain.
dakaractu