Cité dans une affaire des faux billets : Et si Alioune Seck acceptait d’être entendu par le juge ?

Après que le nom d’Alioune Seck a été cité dans une affaire de multiplication de faux billets, sa famille est montée sur ses grands chevaux, accusant la presse de tous les noms d’oiseau alors qu’à ce stade de l’enquête, rien n’établit la responsabilité du fils de Thione Seck. 

L’affaire Alioune Seck a pris une nouvelle tournure avec les plaintes annoncées par les avocats de la famille Seck contre les journaux qui l’ont ébruitée. On reproche à Grand’Place et à L’Observateur d’avoir porté préjudice au fils de Thione Seck qui, selon ses proches, n’est même pas au Sénégal au moment où on le cite dans une sale affaire de trafic de faux billets. Mais n’est-on pas en train de chercher la petite bête à la presse si l’on sait qu’elle ne fait que relayer des Pv d’enquête ? Aussi faut-il préciser qu’à ce stade de l’enquête, rien n’établit la responsabilité d’Alioune Seck. 

Un nommé Bathie Sèye, arrêté après la découverte d’un sac contenant des faux billets chez lui par les éléments de la gendarmerie de la Zone franche, a cité nommément le nom du fils du chanteur comme étant celui avec qui il travaille. Le juge d’instruction du quatrième cabinet, comme l’explique le journaliste Pape Ndiaye de Walfadjri, a décerné un avis de recherches pour entendre le frère de Waly Seck. Ce qui ne signifie pas qu’il a quelque chose à se reprocher. La justice doit juste vérifier si les dires du sieur Sèye ont un bien-fondé ou pas. Et rien de plus. 

Mais pour cela, il va falloir que le concerné lui facilite la tâche en acceptant de répondre comme le font des centaines de Sénégalais sans qu’on ait à accuser la presse de tous les péchés d’Israël. Certes, il a donné sa part de vérité en niant toute implication dans ce dossier. Le rejeton du chanteur a, dans la foulée, révélé n’avoir pas remis les pieds au Sénégal depuis plus d’un an. Une version confirmée par son entraîneur et son agent puisqu’il est footballeur dans un centre de formation en Italie. C’est dire qu’il a un alibi mais ne devrait-il pas accepter de se faire entendre par le juge d’instruction pour mettre un terme à la polémique ? “Ronaldo”, la balle est dans ton camp.