Des échauffourées entre policiers et conducteurs de mototaxis Jakarta. La fin de matinée a été très agitée ce mardi, à Thiès où six personnes ont été arrêtées par la police, suite à un mouvement d’humeur des conducteurs de Jakarta.
Des blessés et plusieurs arrestations
L’après-midi a donc été très agitée dans la capitale du Rail où des conducteurs de Jarakta qui manifestaient à la Place de France, ont été pris à partie par des policiers venus dégager la voie publique qu’ils s'occupaient, debout sur leurs motos. Certains parmi eux ont été violentés par les forces de l’ordre avant d’être contraints à monter à bord des véhicules de police venus en renfort pour investir la Place de France.
Un des manifestants, suite à un accrochage avec un policier armé, s’est trouvé dans un sale état. Manifestement évanoui, il a été évacué d’urgence à bord d'une ambulance.
A Thiès, les conducteurs de Jakarta protestent contre les interpellations multiples dont ils font l’objet. «La semaine dernière les policiers ont immobilisé plus de 150 Jakarta et à chaque fois, le conducteur doit payer 6000 francs pour reprendre son matériel», dénonce l’un d’eux, furax.
«Le Contrôle est cher, et il faut qu’on les contrôle»
Pour le préfet de Thiès, Alioune Badara Samb, les jeunes qui ont été arrêtés, seront déférés après qu'ils ont brûlé des pneus à plusieurs endroits, bloquant de fait la circulation. «Ils vont être déférés. Ils sont 6 ou 7 à être arrêtés. C'est une trentaine de gosses qui ont brûlé quelques pneus», déplore-t-il.
Beaucoup d’entre eux, «roulent sans assurance, sans casque, on les arrête, il y a des éléments extérieurs qui commettent les vols à l’arraché et ont toujours pied dans les accidents», justifie le représentant de l’Etat à Thiès, joint par Seneweb. Toutefois, s’empresse-t-il de relativiser : «On est dans une situation de collaboration. On ne les empêche pas de travailler. Mais avec la délinquance ambiante, il faut qu’ils nous aident», implore-t-il, regrettant toutefois que certains conducteurs de Jakarta bravent l’arrêté d’interdiction de circuler après 20 heures.
Le président de l’association des conducteurs de Jakarta, qui se trouve présentement au commissariat central, promet de se prononcer dans les heures qui viennent.
A signaler qu'en plus des six ou sept manifestants arrêtés au centre-ville, d’autres conducteurs de Jakarta ont été arrêtés par la police vers 14 heures au niveau de la gare routière de Thiès où ils sont repliés.
Des blessés et plusieurs arrestations
L’après-midi a donc été très agitée dans la capitale du Rail où des conducteurs de Jarakta qui manifestaient à la Place de France, ont été pris à partie par des policiers venus dégager la voie publique qu’ils s'occupaient, debout sur leurs motos. Certains parmi eux ont été violentés par les forces de l’ordre avant d’être contraints à monter à bord des véhicules de police venus en renfort pour investir la Place de France.
Un des manifestants, suite à un accrochage avec un policier armé, s’est trouvé dans un sale état. Manifestement évanoui, il a été évacué d’urgence à bord d'une ambulance.
A Thiès, les conducteurs de Jakarta protestent contre les interpellations multiples dont ils font l’objet. «La semaine dernière les policiers ont immobilisé plus de 150 Jakarta et à chaque fois, le conducteur doit payer 6000 francs pour reprendre son matériel», dénonce l’un d’eux, furax.
«Le Contrôle est cher, et il faut qu’on les contrôle»
Pour le préfet de Thiès, Alioune Badara Samb, les jeunes qui ont été arrêtés, seront déférés après qu'ils ont brûlé des pneus à plusieurs endroits, bloquant de fait la circulation. «Ils vont être déférés. Ils sont 6 ou 7 à être arrêtés. C'est une trentaine de gosses qui ont brûlé quelques pneus», déplore-t-il.
Beaucoup d’entre eux, «roulent sans assurance, sans casque, on les arrête, il y a des éléments extérieurs qui commettent les vols à l’arraché et ont toujours pied dans les accidents», justifie le représentant de l’Etat à Thiès, joint par Seneweb. Toutefois, s’empresse-t-il de relativiser : «On est dans une situation de collaboration. On ne les empêche pas de travailler. Mais avec la délinquance ambiante, il faut qu’ils nous aident», implore-t-il, regrettant toutefois que certains conducteurs de Jakarta bravent l’arrêté d’interdiction de circuler après 20 heures.
Le président de l’association des conducteurs de Jakarta, qui se trouve présentement au commissariat central, promet de se prononcer dans les heures qui viennent.
A signaler qu'en plus des six ou sept manifestants arrêtés au centre-ville, d’autres conducteurs de Jakarta ont été arrêtés par la police vers 14 heures au niveau de la gare routière de Thiès où ils sont repliés.