Suite à la mort du regretté Mamadou Moustapha Ba, "les résultats de l'autopsie attestent que la mort n'est pas naturelle", pour paraphraser le maitre des poursuites, c'est à dire le procureur de la République.
Avant la publication du communiqué émanant du parquet de Dakar, la machine à rumeurs est vite lancée. Que n'a t'on lu ou entendu sur ce qu'il est convenu d'appeler le cas Moustapha Ba?
Pour certains, le défunt aurait finalement une fin " à la Salengro "…Autrement dit, le suicide. Pour d'autres, "Bosquier" , qui trainait un état de santé chancelant, était à l'article de la mort.
Que nenni, bat en brèche un commentaire sur les réseaux sociaux: " quoi ? mais c'est grave ça ! si sa mort n'est pas naturelle , cela voudrait dire qu'il y a quelqu'un responsable de sa mort. Ont- ils voulu le faire taire à jamais suite aux accusations de Ousmane Sonko sur la falsification des chiffres ? En tout cas c'est très grave cette affaire , que le procureur aille jusqu'au bout et éclaire la lanterne des Sénégalais , thiey li , c'est très grave cette affaire ! "
Qu'est ce qui tient debout dans les versions? On n'est vraiment plus sûr de rien. Mais, nous espérons que l'enquête finalement confiée à la perspicace Division des Investigations Criminelles élucidera cette nébuleuse.
En tout cas, les premières interrogations portent également sur les heures qui ont précédé la mort du ministre Moustapha Ba. Avec qui, il a passé ses dernières heures à Paris? Où a t'il mangé avant sa mort et avec qui? Quid de sa niche dans la capitale Française? Où était sa femme (Yacine) au moment de sa mort? À qui profite le "crime"? Quel traitement médical suivait-il? Quid de son toubib traitant?
Qui a espionné son téléphone et dans quel but? En effet, avant sa mort, cet illustre fils de Nioro, voire du Sénégal, a envoyé un message troublant à ses collègues. Selon mon confrère senego, il a averti les membres du groupe WhatsApp du Comité de pilotage du Livre Blanc de l’ancien président Macky Sall.
Dans ce message, dévoilé par le journal L’Observateur, Bâ déclarait que son téléphone avait été " cloné " et qu’il rentrerait à Dakar " sous surveillance ". Ses mots exacts étaient : " Chers collègues, je suis au regret de vous dire que mon téléphone est cloné. Merci de ne pas m’envoyer de messages ni d’appeler. Je suis actuellement à Paris et je rentre à Dakar sous surveillance. "
Malgré les tentatives répétées de ses anciens collègues, avec qui il avait partagé le pouvoir sous Macky Sall, pour obtenir des éclaircissements, Moustapha Bâ est resté évasif. À un ministre insistant, il a seulement répondu : « Ce n’est vraiment rien de grave. »
Même après avoir commencé à utiliser un numéro de téléphone réservé à un cercle restreint, Bâ maintenait un certain mystère autour de lui. Selon des proches, il cherchait cependant à rassurer ses amis sur sa santé, affirmant que sa tension artérielle s’était stabilisée depuis son départ du gouvernement : " Depuis que je ne suis plus au gouvernement, mon médecin m’a dit que ma tension est redevenue à la normale. Là, je suis en super forme ", aurait-il confié lors d’une conversation au sein du comité.
Autre chose d'une bizarrerie déroutante: qui a découvert la mort de l'ancien argentier de l'Etat du Sénégal en France? Il était en compagnie de qui? Où est ce qu'il est passé de vie à trépas? Qui est allé chercher l’acte de décès. Qui, pour ceux qui l'ignorent encore, est un document administratif officiel du pays de Marianne qui atteste du décès d'une personne. Il s’agit d’un acte d’état civil français établi par l’officier d’état civil de la commune où le décès a eu lieu.
Les mentions de l'acte de décès
Il comporte les mentions suivantes liées à la personne décédée :
Nom et prénom(s).
Jour et heure du décès.
Date et lieu de naissance.
Adresse et profession au jour du décès.
Situation maritale au jour du décès.
Nom et prénom(s) des père et mère.
Nom et prénom(s) du conjoint.
Identité de la personne déclarant le décès.
À quoi sert un acte de décès en France ?
L’acte de décès est utile pour remplir un certain nombre de démarches administratives liées au décès du défunt telles que :
Demander la clôture des comptes bancaires du défunt.
Accéder à sa succession auprès du notaire.
Demander la pension de réversion.
Clôturer les assurances et abonnements souscrits par le défunt.
Résilier son bail…entre autres...
En l'état actuel de l'enquête sous nos cieux, il apparaît que les investigations restant à mener notamment au pays de Marianne (entendez en France).
Dans la foulée, dakarposte a appris qu'une fois que l’autopsie a été réalisée, la conservation du corps n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité.
Dès lors, l’autorité judiciaire compétente délivre l’autorisation de remise du corps et le permis d’inhumer.
Il nous revient que le médecin légiste est tenu de veiller à ce que la restitution du corps entraine la meilleure restauration possible.
Affaire à suivre...
clounjay@yahoo.fr
Avant la publication du communiqué émanant du parquet de Dakar, la machine à rumeurs est vite lancée. Que n'a t'on lu ou entendu sur ce qu'il est convenu d'appeler le cas Moustapha Ba?
Pour certains, le défunt aurait finalement une fin " à la Salengro "…Autrement dit, le suicide. Pour d'autres, "Bosquier" , qui trainait un état de santé chancelant, était à l'article de la mort.
Que nenni, bat en brèche un commentaire sur les réseaux sociaux: " quoi ? mais c'est grave ça ! si sa mort n'est pas naturelle , cela voudrait dire qu'il y a quelqu'un responsable de sa mort. Ont- ils voulu le faire taire à jamais suite aux accusations de Ousmane Sonko sur la falsification des chiffres ? En tout cas c'est très grave cette affaire , que le procureur aille jusqu'au bout et éclaire la lanterne des Sénégalais , thiey li , c'est très grave cette affaire ! "
Qu'est ce qui tient debout dans les versions? On n'est vraiment plus sûr de rien. Mais, nous espérons que l'enquête finalement confiée à la perspicace Division des Investigations Criminelles élucidera cette nébuleuse.
En tout cas, les premières interrogations portent également sur les heures qui ont précédé la mort du ministre Moustapha Ba. Avec qui, il a passé ses dernières heures à Paris? Où a t'il mangé avant sa mort et avec qui? Quid de sa niche dans la capitale Française? Où était sa femme (Yacine) au moment de sa mort? À qui profite le "crime"? Quel traitement médical suivait-il? Quid de son toubib traitant?
Qui a espionné son téléphone et dans quel but? En effet, avant sa mort, cet illustre fils de Nioro, voire du Sénégal, a envoyé un message troublant à ses collègues. Selon mon confrère senego, il a averti les membres du groupe WhatsApp du Comité de pilotage du Livre Blanc de l’ancien président Macky Sall.
Dans ce message, dévoilé par le journal L’Observateur, Bâ déclarait que son téléphone avait été " cloné " et qu’il rentrerait à Dakar " sous surveillance ". Ses mots exacts étaient : " Chers collègues, je suis au regret de vous dire que mon téléphone est cloné. Merci de ne pas m’envoyer de messages ni d’appeler. Je suis actuellement à Paris et je rentre à Dakar sous surveillance. "
Malgré les tentatives répétées de ses anciens collègues, avec qui il avait partagé le pouvoir sous Macky Sall, pour obtenir des éclaircissements, Moustapha Bâ est resté évasif. À un ministre insistant, il a seulement répondu : « Ce n’est vraiment rien de grave. »
Même après avoir commencé à utiliser un numéro de téléphone réservé à un cercle restreint, Bâ maintenait un certain mystère autour de lui. Selon des proches, il cherchait cependant à rassurer ses amis sur sa santé, affirmant que sa tension artérielle s’était stabilisée depuis son départ du gouvernement : " Depuis que je ne suis plus au gouvernement, mon médecin m’a dit que ma tension est redevenue à la normale. Là, je suis en super forme ", aurait-il confié lors d’une conversation au sein du comité.
Autre chose d'une bizarrerie déroutante: qui a découvert la mort de l'ancien argentier de l'Etat du Sénégal en France? Il était en compagnie de qui? Où est ce qu'il est passé de vie à trépas? Qui est allé chercher l’acte de décès. Qui, pour ceux qui l'ignorent encore, est un document administratif officiel du pays de Marianne qui atteste du décès d'une personne. Il s’agit d’un acte d’état civil français établi par l’officier d’état civil de la commune où le décès a eu lieu.
Les mentions de l'acte de décès
Il comporte les mentions suivantes liées à la personne décédée :
Nom et prénom(s).
Jour et heure du décès.
Date et lieu de naissance.
Adresse et profession au jour du décès.
Situation maritale au jour du décès.
Nom et prénom(s) des père et mère.
Nom et prénom(s) du conjoint.
Identité de la personne déclarant le décès.
À quoi sert un acte de décès en France ?
L’acte de décès est utile pour remplir un certain nombre de démarches administratives liées au décès du défunt telles que :
Demander la clôture des comptes bancaires du défunt.
Accéder à sa succession auprès du notaire.
Demander la pension de réversion.
Clôturer les assurances et abonnements souscrits par le défunt.
Résilier son bail…entre autres...
En l'état actuel de l'enquête sous nos cieux, il apparaît que les investigations restant à mener notamment au pays de Marianne (entendez en France).
Dans la foulée, dakarposte a appris qu'une fois que l’autopsie a été réalisée, la conservation du corps n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité.
Dès lors, l’autorité judiciaire compétente délivre l’autorisation de remise du corps et le permis d’inhumer.
Il nous revient que le médecin légiste est tenu de veiller à ce que la restitution du corps entraine la meilleure restauration possible.
Affaire à suivre...
clounjay@yahoo.fr