Ce que l'on sait sur le "cas du journaliste Aly Fall", qui a heurté mortellement un enfant avant d'être libéré sur... convocation

Comme  promis, nous faisons un flash-back sur cette affaire d'homicide!
Les faits se sont produits ce  dimanche 24 avril 2016. Et, c'est précisément aux environs de 10 h 55 que le chargé de comm du Synpics a heurté mortellement un enfant.
Dakarposte tient de bonnes sources que l'accident a eu lieu sur sur la route principale reliant le croisement de Keur Massar à la Cité dite Plan Jaxaay.
C'est un enfant âgé de 9 ans qui malheureusement a été victime de cet accident alors qu'il traversait la chaussée.
Selon les riverains, "la principale cause est due à un excès de vitesse". Autrement dit, le journaliste Aly Fall, "roulait à tombeau ouvert".
Les gendarmes appelés à la rescousse sont arrivés pour effectuer les constats d'usage avant de laisser les sapeurs pompiers arrivés une demi heure plus tard. Et, c'était pour emporter le frêle corps à la morgue dont certains voisins avaient fini de couvrir pour cacher l'importante tache de sang dont une partie commençait à se coaguler. Du coup, les nerfs se chaufferont et certains ont voulu lyncher notre confrère qui n'a du son salut qu'à la prompte  intervention des pandores. 

Et c'est un des gendarmes qui a conduit le véhicule de Fall, non moins Chef Division Communication à Couverture Maladie Universelle - CMU, jusqu'à la brigade alors que ce dernier prenait place à bord du pick up bleu de la brigade de Keur Massar.
Comme d'usage,Aly Fall a été entendu avant d’être mis en garde à vue pour les faits d'homicide involontaire.
Mais en début d'après midi,les habitants de Keur Massar ont assisté à un ballet incessant de rutilantes voitures. "Nous avons vite compris que tous ces gens venaient négocier un étouffement de l'affaire"  fulmine cet habitant, témoin des faits. 
"Et c'est finalement vers les coups de 20 h que le sieur Fall a été libéré à la suite de fortes pressions", nous souffle t'on.
Selon un retraité qui était sur place et qui a bien voulu nous éclairer: "les gendarmes de permanence étaient dans tous leurs états quand on leur ordonné de libérer le mis en cause avec une convocation à se présenter ce lundi 25 avril à 9h dans les locaux de la brigade". Et, ce vieux briscard aux "cheveux de cendre", d'enfoncer le clou en nous servant ceci: "de mémoire, c'est la première fois que je vois quelqu'un impliqué dans une mort être remis en liberté même sur convocation".
Quelques minutes après la libération  du porte parole du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) ,les parents de la victime informés ont accouru à la brigade pour s'enquérir sur la véracité de la mauvaise nouvelle, et c'était pour se voir être calmés par les autres. "Mais, ils n'ont pas décoléré" nous souffle t'on. "Comment comprendre qu'on mette fin à une vie pour se voir libéré comme l'air" s'offusque cette dame.

De nos investigations aux fins d'en savoir davantage,nous avons activé nos radars pour savoir que toute la journée du dimanche les téléphones n'ont cessé de sonner entre le Parquet,la légion Ouest de gendarmerie,la Compagnie de Dakar et la Brigade de Keur Massar.

Affaire à suivre...