Dakarposte.com - Le site des scoops
Dakarposte.com

Ce que l'on sait de l'opposition Gambienne, sous forme de clivages ethniques... Ce que Jammeh pense de ses opposants...

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 22 Avril 2016 à 12:14

 Pour comprendre l'animosité partagée de l'élite politique Gambienne, il faudra remonter aux premières heures de l'indépendance de ce pays d'obédience anglophone,enclave à l'intérieur du Sénégal.
En effet au tout début de son indépendance en 1965,la Gambie a été dirigée exclusivement jusqu'en 1994 par le Président Daouda Jawara issu de l'ethnie mandingue,l'une des principales en plus des diolas,des akkus,des peuls et des ouolofs.

Durant le règne de Daouda Diawara,seuls les socés avaient droit aux chapitres car occupant la haute administration,le commerce général et le peu d'industries existant à l'époque.Près de 30 ans de magistère de l'ancien Président avait fini de créer de multiples frustrations au sein de des élites diola et peul qui ont vu comme une libération le coup d'état du 23 juillet 1994 perpétré par Yaya Diamé et une poignée de jeunes officiers.

De nos investigations, il revient à dakarposte que de tous ces opposants,Yaya A. J. J.  Jammeh n'éprouve du respect que vis à vis du Doyen Ousainou Darboe leader de l' UDP principal parti d'opposition depuis l'ère du premier président de la Gambie indépendante nous confie un spécialiste de la Gambie. Qui en profite pour nous apprendre que les autres comme Cheikh Sidya Bayo,Mai Ahmad Fatty, leader du Parti Gmc-Gambie ou Halifa Sallah qui vivent tous hors du pays sont considérés par Yaya Diamé comme des mercenaires à la solde de l'occident et de certaines forces nuisibles à la Gambie.
Et de nous conter les déboires de chacun d'entre eux contre le pouvoir en place : 
Début novembre 2005, le président Jammeh accuse les membres de la NADD de Halifa Sallah alors chef de l'opposition à l'assemblée Nationale,de faire croire au gouvernement Sénégalais que la Gambie soutient le mouvement indépendantiste Casamançais et le 15 Novembre 2005 Sallah et deux autres chefs de l'opposition (Hamat Bah et Omar Jallow) sont arrêtés pour " activités subversives" malgré les pressions internationales,ces derniers n'ont pu jamais amener des preuves de leurs allégations.Et en 2014,la situation administrative de sa femme Lafia Touray La Manju  avait toujours continué à soulever des vagues malgré les explications apportés par Halifa Sallah.
Quid du cas  Mai Ahmad Faty qui depuis 2011 avec l'arrestation de ces parents à Bassé avait préféré prendre du recul?  Nous avons appris que  la police avait arrêté en pleine campagne L. Saja Fatty père du politicien,Bunka Jarumeh Gras, frère cadet du leader, Kebadding Gras également son frère de même que karamo Kijera oncle du chef du GMC avant d’être relaxés quelques jours plus tard. 

En ce qui concerne Cheikh Sidya Bayo,  "il est juste considéré comme un activiste et rien d'autre car ce monsieur malgré ces apparitions dans certaines télévisions,il n'est rien d'autre que l’instrument de certaines forces tapies dans l'ombre" .  Et, nos sources au fait de ce qui se trame en Gambie, "Cheikh Sidya Bayo n'est gambien que de nom car n'ayant aucune racine dans le pays de ces aïeuls,et plus grave ne vit que subsides octroyés par certains fils de riches à qui il fait croire sa représentativité en Gambie". Cette autre source des redoutés  services de renseignements de renchérir:  "ce jeune homme que l'on dit très proche des milieux homosexuels français et surtout connu pour sa proximité avec l'ancien ambassadeur Gambien à Paris Moses Jallow,est tout sauf un opposant car avant de se radicaliser,il aurait pendant les séjours de Zeinab Jammeh l'épouse du président gambien,été le meilleur garçon de course pour la First Lady". 
Pour cette vieille connaissance Gambienne : "les vrais patriotes sont en Gambie prêts à risquer leur vie face au régime de Jammeh  comme ce fut le cas des opposants historiques à l'image d'Abdoulaye Wade au Sénégal,Laurent Gbagbo en Cote d'ivoire et un peu partout en Afrique".

Aux yeux de notre interlocutrice,  "la soif de liberté des Gambiens sera drivée par des nationaux et non des vendeurs de mirages qui se prélassent dans les palaces ou dans les studios de radio ou télévision".



Inscription à la newsletter






Vidéos & images