Amadou Ba a eu le beau rôle. Devant les députés, il a clamé haut et fort des performances économiques qu’aucun objecteur n’a pu remettre en cause. Le Sénégal va de mieux en mieux. Le Sénégal serait en train de franchir un pas important sur sa route vers l’émergence. «Le Sénégal avait projeté un taux de croissance de 5,4% en 2015 contre 1,7% en 2011. J’ai le plaisir d’annoncer que la croissance dépassera cette année 6%. Cette performance n’a pas été réalisée depuis une dizaine d’années.» Le ministre Amadou Ba d’ajouter que cette performance de l’économie sénégalaise est due essentiellement aux choix de politique économique du Président Macky Sall. «Le secteur agricole va être un secteur porteur mais, ce n’est pas la pluviométrie qui explique cette forte croissance. Le gouvernement avait mis une stratégie sur les semences et l’irrigation, pour qu’en l’absence de pluies, nous puissions atteindre ce taux de 5,4%. La pluie a aidé mais la politique mise en œuvre par le gouvernement a permis de dépasser les 6%.» Conséquence directe de cette performance, les prévisions de croissance que le Sénégal s’est fixées dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse) seront atteintes avant la date initiale de 2018. Outre ce taux de croissance, le Sénégal affiche également un niveau de déficit budgétaire satisfaisant. «Le déficit budgétaire est financé par l’endettement. Il était de 6,7% en 2011 et sera de 4,2% en 2016. Cela veut dire que le Sénégal s’endette mieux et moins. C’est pour cela que le Sénégal vient d’être considéré par le Fmi comme le premier pays d’Afrique dont les plafonds d’endettement ont été relevés.» La bonne santé financière du Sénégal est aussi perceptible dans sa souveraineté budgétaire. En effet, selon le ministre de l’Economie et des finances, sur les 1 048 milliards qui vont être affectés aux investissements, 58% proviendront de ressources internes. Il ne se trouve personne pour contester ces affirmations !
Assurément ce pays vient de loin. Le Sénégal en était arrivé à être le dernier de la classe dans l’espace de l’Uemoa avec le plus faible taux de croissance, le plus grand déficit budgétaire, l’un des taux d’inflation les plus élevés et aucun des critères de performance fixés par les institutions de la zone monétaire ne pouvait être satisfait par le Sénégal.
Aujourd’hui, le Sénégal a, en quelque sorte, une meilleure cote économique que la Côte d’Ivoire toujours soumise par les institutions de Bretton Woods à des plafonds d’endettement. Le Sénégal est placé dans une perspective positive et ne partage cette situation en Afrique qu’avec le Nigeria, le Kenya, le Botswana, l’Ethiopie et le Rwanda. Qui peut alors soutenir que des efforts importants n’ont pas été faits dans les choix d’une bonne politique économique ? En outre, ils étaient nombreux à être sceptiques quant à la capacité de réaliser l’objectif d’une production projetée à 1 million de tonnes de riz à l’horizon 2017. Mais déjà, en 2015, la production de riz a atteint plus de 917 mille tonnes, une performance jamais réalisée dans l’histoire du Sénégal. Relisons le communiqué du Conseil des ministres du 18 novembre 2015 qui indique notamment que «la production agricole a augmenté en volume de 57%, par rapport à 2014 et cette tendance est la même pour l’ensemble des spéculations.
En effet, pour les céréales, la production globale est estimée à 2 271 082 tonnes, soit une hausse de 82%, par rapport à l’année 2014.
Concernant le riz, la production est de 917 371 tonnes de paddy, dont 57% de riz pluvial, soit une augmentation totale de 64%.
La production arachidière connaît, quant à elle, une hausse de 68% et s’établit à 1 121 474 tonnes. Comparée à 2014, la production horticole, estimée à 1 133 .430 tonnes, est en hausse, de même que les exportations qui se chiffrent à 87 714 tonnes, pour 2015.
Enfin, la filière du coton connaît également une progression de 8%, par rapport à 2014, avec une production de 31 000 tonnes, cette année».
Il est peut-être à regretter que toutes ces réalisations, ces belles performances, ne soient pas bien perceptibles au niveau de l’opinion publique. Nos «amis» ont la fâcheuse manie de ne pas savoir rendre visible ce qu’ils font de bien. Il leur arrive même de l’éclipser par leurs turpitudes. Par exemple, lors des différents débats sur le vote de la loi de finances pour l’année 2016, le public a retenu du passage du ministre des Finances, plus les insultes et les querelles de chiffonniers entre députés membres de la même majorité parlementaire que les bons chiffres économiques égrenés par Amadou Ba. De même, lors du vote du budget du ministère de la Famille dirigé par Mariama Sarr, le public n’aura retenu que les querelles de borne fontaine entre madame le ministre et des députés alors qu’il aurait été de bon ton de faire ressortir par exemple que le candidat Macky Sall avait annoncé un objectif de 250 mille bourses familiales pour 2017 alors qu’il s’avère que déjà le budget de 2016 prévoit de distribuer 300 mille bourses familiales. Lors du passage de Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur, devant les députés, le public n’a retenu que la fausse controverse sur l’organisation d’un référendum. Les objectifs réalisés en matière de sécurité publique, de réalisations d’infrastructures ou d’équipements et de renforcements des effectifs de la police sont passés inaperçus. Jamais un gouvernement n’a fait autant de réalisations à Touba mais il est dommage que l’on n’ait pu retenir du dernier séjour de Macky Sall à Touba que les bisbilles entre les députés Moustapha Cissé Lô et Sadaga Seck !
Assurément ce pays vient de loin. Le Sénégal en était arrivé à être le dernier de la classe dans l’espace de l’Uemoa avec le plus faible taux de croissance, le plus grand déficit budgétaire, l’un des taux d’inflation les plus élevés et aucun des critères de performance fixés par les institutions de la zone monétaire ne pouvait être satisfait par le Sénégal.
Aujourd’hui, le Sénégal a, en quelque sorte, une meilleure cote économique que la Côte d’Ivoire toujours soumise par les institutions de Bretton Woods à des plafonds d’endettement. Le Sénégal est placé dans une perspective positive et ne partage cette situation en Afrique qu’avec le Nigeria, le Kenya, le Botswana, l’Ethiopie et le Rwanda. Qui peut alors soutenir que des efforts importants n’ont pas été faits dans les choix d’une bonne politique économique ? En outre, ils étaient nombreux à être sceptiques quant à la capacité de réaliser l’objectif d’une production projetée à 1 million de tonnes de riz à l’horizon 2017. Mais déjà, en 2015, la production de riz a atteint plus de 917 mille tonnes, une performance jamais réalisée dans l’histoire du Sénégal. Relisons le communiqué du Conseil des ministres du 18 novembre 2015 qui indique notamment que «la production agricole a augmenté en volume de 57%, par rapport à 2014 et cette tendance est la même pour l’ensemble des spéculations.
En effet, pour les céréales, la production globale est estimée à 2 271 082 tonnes, soit une hausse de 82%, par rapport à l’année 2014.
Concernant le riz, la production est de 917 371 tonnes de paddy, dont 57% de riz pluvial, soit une augmentation totale de 64%.
La production arachidière connaît, quant à elle, une hausse de 68% et s’établit à 1 121 474 tonnes. Comparée à 2014, la production horticole, estimée à 1 133 .430 tonnes, est en hausse, de même que les exportations qui se chiffrent à 87 714 tonnes, pour 2015.
Enfin, la filière du coton connaît également une progression de 8%, par rapport à 2014, avec une production de 31 000 tonnes, cette année».
Il est peut-être à regretter que toutes ces réalisations, ces belles performances, ne soient pas bien perceptibles au niveau de l’opinion publique. Nos «amis» ont la fâcheuse manie de ne pas savoir rendre visible ce qu’ils font de bien. Il leur arrive même de l’éclipser par leurs turpitudes. Par exemple, lors des différents débats sur le vote de la loi de finances pour l’année 2016, le public a retenu du passage du ministre des Finances, plus les insultes et les querelles de chiffonniers entre députés membres de la même majorité parlementaire que les bons chiffres économiques égrenés par Amadou Ba. De même, lors du vote du budget du ministère de la Famille dirigé par Mariama Sarr, le public n’aura retenu que les querelles de borne fontaine entre madame le ministre et des députés alors qu’il aurait été de bon ton de faire ressortir par exemple que le candidat Macky Sall avait annoncé un objectif de 250 mille bourses familiales pour 2017 alors qu’il s’avère que déjà le budget de 2016 prévoit de distribuer 300 mille bourses familiales. Lors du passage de Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur, devant les députés, le public n’a retenu que la fausse controverse sur l’organisation d’un référendum. Les objectifs réalisés en matière de sécurité publique, de réalisations d’infrastructures ou d’équipements et de renforcements des effectifs de la police sont passés inaperçus. Jamais un gouvernement n’a fait autant de réalisations à Touba mais il est dommage que l’on n’ait pu retenir du dernier séjour de Macky Sall à Touba que les bisbilles entre les députés Moustapha Cissé Lô et Sadaga Seck !