Avec une hausse de l’ordre de 29,46 % des déclarations de soupçons. Dakarposte tient qu'en 2014, la Centif a reçu 145 déclarations d’opérations suspectes (Dos) faites par les banques.
Par rapport à 2013, les Dos ont cru de 29,46 % en volume.
Mais combien de dossiers ont abouti et combien les services de l'Etat ont recouvré? Et pourtant ce n'est pas la matière qui manque mais on a l'impression que cette lutte est vouée à l'échec.Toutes ces déclarations sont relatives à des soupçons de blanchiment de capitaux.Combien de dossiers dorment dans les tiroirs de dame Justice alors que des suites devaient être données depuis.
Sur les 22 dossiers sur la table du Procureur,il devrait y être associé les assujettis qui ne sont pas sous l'autorité d'un organisme de contrôle tels les Casinos,les Agences de voyages,la Loterie,les transporteurs de fonds,etc...Un ancien membre de la CENTIF confie à dakarposte: " leur mission est noble mais certaines autorités passent leur temps à freiner leurs enquêtes ou même refusent de collaborer. A un certain moment toutes les opérations au niveau des Almadies devaient faire l'objet d’enquêtes surtout l'immobilier,la restauration,les boites de nuit mais chaque fois,des "vétos" ont été activés". Et, de poursuivre, très amer,"nos correspondants Européens nous avaient mis sur certaines pistes mais l'Exécutif s'était opposé à ce que la CENTIF ouvre des enquêtes et pourtant ces informations seraient aujourd'hui les bienvenues dans la lutte contre le Terrorisme".
A en croire notre interlocuteur: "derrière toute opération de blanchiment se cache une main criminelle et si vous suivez la courbe des investissements et les montants dans les ouvertures ou les réfections de certains lieux de jouissance dans le quartier des Almadies,vous trouverez toujours une source criminelle et les autorités doivent prendre leur courage à deux mains pour fouiller dans cette boue et essayer de faire preuve de patriotisme une première fois" .
Concernant les professions juridiques indépendantes,la loi n'a pas nommément cité les assujettis,néanmoins ils sont concernés sauf lorsqu'ils assurent des fonctions de défense.
"Avec certains outils,il est facile de détecter une transaction insolite ou inhabituelle mais difficile de prouver que l'argent provient d'un crime ou délit mais pour le cas du Sénégal,cela relève d'un combat titanesque car peu de gens utilisent les services bancaires dans leurs transactions.Quand on sait que les criminels ont une préférence pour les pays à régime faible pour effectuer leurs activités" nous apprend notre source. Qui poursuit pour dire que: "des mécanismes de lutte ont été bien mis en place mais le meilleur serait de doter en matériel humain et surtout donner des pouvoirs de saisir directement un Juge d'Instruction aux organismes de lutte contre le blanchiment .Car l'efficacité du travail de la CENTIF ne devrait pas dépendre des avis de poursuites du Procureur de la république."
Par rapport à 2013, les Dos ont cru de 29,46 % en volume.
Mais combien de dossiers ont abouti et combien les services de l'Etat ont recouvré? Et pourtant ce n'est pas la matière qui manque mais on a l'impression que cette lutte est vouée à l'échec.Toutes ces déclarations sont relatives à des soupçons de blanchiment de capitaux.Combien de dossiers dorment dans les tiroirs de dame Justice alors que des suites devaient être données depuis.
Sur les 22 dossiers sur la table du Procureur,il devrait y être associé les assujettis qui ne sont pas sous l'autorité d'un organisme de contrôle tels les Casinos,les Agences de voyages,la Loterie,les transporteurs de fonds,etc...Un ancien membre de la CENTIF confie à dakarposte: " leur mission est noble mais certaines autorités passent leur temps à freiner leurs enquêtes ou même refusent de collaborer. A un certain moment toutes les opérations au niveau des Almadies devaient faire l'objet d’enquêtes surtout l'immobilier,la restauration,les boites de nuit mais chaque fois,des "vétos" ont été activés". Et, de poursuivre, très amer,"nos correspondants Européens nous avaient mis sur certaines pistes mais l'Exécutif s'était opposé à ce que la CENTIF ouvre des enquêtes et pourtant ces informations seraient aujourd'hui les bienvenues dans la lutte contre le Terrorisme".
A en croire notre interlocuteur: "derrière toute opération de blanchiment se cache une main criminelle et si vous suivez la courbe des investissements et les montants dans les ouvertures ou les réfections de certains lieux de jouissance dans le quartier des Almadies,vous trouverez toujours une source criminelle et les autorités doivent prendre leur courage à deux mains pour fouiller dans cette boue et essayer de faire preuve de patriotisme une première fois" .
Concernant les professions juridiques indépendantes,la loi n'a pas nommément cité les assujettis,néanmoins ils sont concernés sauf lorsqu'ils assurent des fonctions de défense.
"Avec certains outils,il est facile de détecter une transaction insolite ou inhabituelle mais difficile de prouver que l'argent provient d'un crime ou délit mais pour le cas du Sénégal,cela relève d'un combat titanesque car peu de gens utilisent les services bancaires dans leurs transactions.Quand on sait que les criminels ont une préférence pour les pays à régime faible pour effectuer leurs activités" nous apprend notre source. Qui poursuit pour dire que: "des mécanismes de lutte ont été bien mis en place mais le meilleur serait de doter en matériel humain et surtout donner des pouvoirs de saisir directement un Juge d'Instruction aux organismes de lutte contre le blanchiment .Car l'efficacité du travail de la CENTIF ne devrait pas dépendre des avis de poursuites du Procureur de la république."