Contrairement au reste du monde musulman, les fidèles sénégalais auront encore droit à deux Tabaski, cette année 2024. En effet, l’écrasante majorité de la communauté musulmane nationale, va célébrer la fête de la Tabaski, le lundi 17 juin prochain. La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC) en fait l’annonce vendredi dernier, 7 juin 2024, à travers un communiqué.
A l’issue de sa séance d’observation, le même jour dans la soirée, à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), de la nouvelle lune pour déterminer la date de cette fête musulmane, la CONACOC a renseigné qu’«après avoir recueilli toutes les informations…, le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du pays». Par conséquent, «le samedi 8 juin 2024 sera le 1er jour de Dhul-Hijjah (1445H, mois lunaire) et la Tabaski sera célébrée le lundi 17 juin», lit-on dans le communiqué de la Commission nationale.
Par contre, pour une bonne partie des musulmans sénégalais, la célébration de l’Aïd al-Adha, la «fête du sacrifice», aussi appelée Aïd el-Kébir, «la grande fête» ou Tabaski 2024 ou 1445 Hégire (du calendrier islamique) est calée la veille, dimanche 16 juin. Au motif que la fête du sacrifice d’Ibrahim (AS) étant célébrée durant la période du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, notamment au 10e jour de Dhul-Hijjah, ne peut être dissocié du Hajj, particulièrement l’étape de la station au mont Arafat qui correspond au 9e jour de Dhul-Hijjah. Parce qu’au lendemain de la station de Arafat, conformément à une Sunnah du Prophète Mohammed (PSL – qui voudrait que l’Aïd al-Adha suive le jour d’Arafat, qui est le point culminant du pèlerinage à La Mecque, l’un des cinq piliers de l’Islam), c’est la Tabaski, même si cette fête dure trois jours.
Il s’agit de la Coordination des Musulmans du Sénégal (CSM), du mouvement «Jama’atou Ibadou Rahman» et tous ces musulmans qui sont convaincus qu’après le jour de Arafat (9e jour de Dhul-Hijjah) qu’ils jeûnent, comme c’est le cas pour leurs frères du monde entier qui ne sont pas en situation de Hajj, le lendemain (10e jour de Dhul-Hijjah) est «forcément» le jour du sacrifice d’Ibrahim, donc la Tabaski. Alors que la Commission nationale, se basant également sur des enseignements de l’Islam, tient toujours à l’observation à l’œil nu au niveau national du croissant lunaire, pour déterminer la date de cette fête. Ce qui explique souvent les divergences et la célébration à deux vitesses de cette fête religieuse, au Sénégal.
dakarmatin
A l’issue de sa séance d’observation, le même jour dans la soirée, à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), de la nouvelle lune pour déterminer la date de cette fête musulmane, la CONACOC a renseigné qu’«après avoir recueilli toutes les informations…, le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du pays». Par conséquent, «le samedi 8 juin 2024 sera le 1er jour de Dhul-Hijjah (1445H, mois lunaire) et la Tabaski sera célébrée le lundi 17 juin», lit-on dans le communiqué de la Commission nationale.
Par contre, pour une bonne partie des musulmans sénégalais, la célébration de l’Aïd al-Adha, la «fête du sacrifice», aussi appelée Aïd el-Kébir, «la grande fête» ou Tabaski 2024 ou 1445 Hégire (du calendrier islamique) est calée la veille, dimanche 16 juin. Au motif que la fête du sacrifice d’Ibrahim (AS) étant célébrée durant la période du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, notamment au 10e jour de Dhul-Hijjah, ne peut être dissocié du Hajj, particulièrement l’étape de la station au mont Arafat qui correspond au 9e jour de Dhul-Hijjah. Parce qu’au lendemain de la station de Arafat, conformément à une Sunnah du Prophète Mohammed (PSL – qui voudrait que l’Aïd al-Adha suive le jour d’Arafat, qui est le point culminant du pèlerinage à La Mecque, l’un des cinq piliers de l’Islam), c’est la Tabaski, même si cette fête dure trois jours.
Il s’agit de la Coordination des Musulmans du Sénégal (CSM), du mouvement «Jama’atou Ibadou Rahman» et tous ces musulmans qui sont convaincus qu’après le jour de Arafat (9e jour de Dhul-Hijjah) qu’ils jeûnent, comme c’est le cas pour leurs frères du monde entier qui ne sont pas en situation de Hajj, le lendemain (10e jour de Dhul-Hijjah) est «forcément» le jour du sacrifice d’Ibrahim, donc la Tabaski. Alors que la Commission nationale, se basant également sur des enseignements de l’Islam, tient toujours à l’observation à l’œil nu au niveau national du croissant lunaire, pour déterminer la date de cette fête. Ce qui explique souvent les divergences et la célébration à deux vitesses de cette fête religieuse, au Sénégal.
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