La séance des tirs aux buts a brutalement brisé le rêve d’une nation de football. L’aventure pour un second sacre du Sénégal s’envole face au pays hôte , la Côte d’Ivoire. Cette défaite a plongé de nombreux sénégalais dans un océan d’amertume. Vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon kaki beige épousant parfaitement son physique de jeune homme musclé,Moussa Touré, communiquant de formation, attend impatiemment son bus à l’arrêt de la Foire pour se rendre au travail.
Il confie être en retard au boulot. «il est 10h, je devais être au bureau depuis 8h. Après la défaite des lions hier soir, la nuit a été très longue pour moi, j’ai presque passé une nuit blanche. J’ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, j’arrive toujours pas à y croire », narre t-il.
Cependant, son compatriote à côté de la station Shell, du nom de El Hadji Aly Ndiaye, vendeur de maillots, fataliste se remet au seigneur. Pour lui, c'est le bon Dieu qui en a décidé ainsi. « C’est notre destin, il faut l’accepter même si c’est dur. J’ai eu beaucoup de peines hier soir mais je suis un croyant, j’accepte la volonté divine », explique-t-il.
Un véhicule de transport de masse communément appelé "Ndiaga Ndiaye", marquant un arrêt près du barrage des gendarmes, attire notre attention. En effet, un brouhaha a inondé la voiture en question. Malgré la surcharge, nous avons réussi à nous infiltrer dans ce beau monde. Quelques secondes après, la voiture reprend son cap vers l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. En effet ce bruit assourdissant est le fruit des sentiments partagés d’une part, d’une grande déception des uns et d’autre part d’une colère noire, envers le sélectionneur des lions Aliou Cissé.
Ce dernier est le seul responsable de la défaite, pour ce jeune homme accroché au marchepied du véhicule qui roule à vive allure. Malgré la dangerosité de sa situation, il ne semble même pas sentir le risque qu’il encourt tellement qu’il dégage avec haine des propos que l’éthique journalistique nous défend de reporter.
Un étudiant assis à côté, répliqua au jeune homme, « arrête les insultes, pourquoi cette insolence, Aliou Cissé ne mérite pas ça, il a tout fait pour l’équipe. On a juste manqué de chance », se défend t-il. Au bout du "Diaga Ndiaye" près du chauffeur, l'atmosphère est aussi électrique. Tantôt les commentaires dérapent et deviennent civilisés d’un moment à l’autre. Un vieux approchant la soixantaine essaie de calmer l’atmosphère mais c’était peine perdu tellement que les nerfs étaient si tendus. Un usager avec un ton dur, que nous avons du mal à identifier à cause de la surcharge revient à la charge et traite Aliou Cissé de tous les noms d’oiseaux. Le vieux sage tempère la situation aussitôt ça repart en vrille. C’est cette atmosphère qui marqua notre trajet jusqu’à notre destination.
Arriver à l’université Cheikh Anta Diop, où il ya moins d’un jour, l’horizon était inondé aux couleurs nationales. Mais ce matin, peu de passants portaient les couleurs de l'équipe nationale. Yama Sy, étudiante à IMAN, confie avoir laissé son maillot à la maison. « Désormais je ne vais plus sortir avec le maillot, j'ai honte et mes camarades ivoiriens, vont se moquer de moi », lance t-elle.
En face de son école se trouvent des étals de vendeurs de maillots, juste à côté de la grande porte de l’Université Cheikh Anta Diop. Ces derniers, leurs étals sont remplis de maillots des lions qui ne trouvent point d’acheteurs. Parmi eux, un certain qui a préféré garder l’anonymat, confie avoir investi ses économies dans ces maillots avec l’élimination des lions, ça va être très compliqué pour lui de rentabiliser son commerce. Ainsi, lui et ses amis se trouvent dans la même galère.
dakaractu
Il confie être en retard au boulot. «il est 10h, je devais être au bureau depuis 8h. Après la défaite des lions hier soir, la nuit a été très longue pour moi, j’ai presque passé une nuit blanche. J’ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, j’arrive toujours pas à y croire », narre t-il.
Cependant, son compatriote à côté de la station Shell, du nom de El Hadji Aly Ndiaye, vendeur de maillots, fataliste se remet au seigneur. Pour lui, c'est le bon Dieu qui en a décidé ainsi. « C’est notre destin, il faut l’accepter même si c’est dur. J’ai eu beaucoup de peines hier soir mais je suis un croyant, j’accepte la volonté divine », explique-t-il.
Un véhicule de transport de masse communément appelé "Ndiaga Ndiaye", marquant un arrêt près du barrage des gendarmes, attire notre attention. En effet, un brouhaha a inondé la voiture en question. Malgré la surcharge, nous avons réussi à nous infiltrer dans ce beau monde. Quelques secondes après, la voiture reprend son cap vers l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. En effet ce bruit assourdissant est le fruit des sentiments partagés d’une part, d’une grande déception des uns et d’autre part d’une colère noire, envers le sélectionneur des lions Aliou Cissé.
Ce dernier est le seul responsable de la défaite, pour ce jeune homme accroché au marchepied du véhicule qui roule à vive allure. Malgré la dangerosité de sa situation, il ne semble même pas sentir le risque qu’il encourt tellement qu’il dégage avec haine des propos que l’éthique journalistique nous défend de reporter.
Un étudiant assis à côté, répliqua au jeune homme, « arrête les insultes, pourquoi cette insolence, Aliou Cissé ne mérite pas ça, il a tout fait pour l’équipe. On a juste manqué de chance », se défend t-il. Au bout du "Diaga Ndiaye" près du chauffeur, l'atmosphère est aussi électrique. Tantôt les commentaires dérapent et deviennent civilisés d’un moment à l’autre. Un vieux approchant la soixantaine essaie de calmer l’atmosphère mais c’était peine perdu tellement que les nerfs étaient si tendus. Un usager avec un ton dur, que nous avons du mal à identifier à cause de la surcharge revient à la charge et traite Aliou Cissé de tous les noms d’oiseaux. Le vieux sage tempère la situation aussitôt ça repart en vrille. C’est cette atmosphère qui marqua notre trajet jusqu’à notre destination.
Arriver à l’université Cheikh Anta Diop, où il ya moins d’un jour, l’horizon était inondé aux couleurs nationales. Mais ce matin, peu de passants portaient les couleurs de l'équipe nationale. Yama Sy, étudiante à IMAN, confie avoir laissé son maillot à la maison. « Désormais je ne vais plus sortir avec le maillot, j'ai honte et mes camarades ivoiriens, vont se moquer de moi », lance t-elle.
En face de son école se trouvent des étals de vendeurs de maillots, juste à côté de la grande porte de l’Université Cheikh Anta Diop. Ces derniers, leurs étals sont remplis de maillots des lions qui ne trouvent point d’acheteurs. Parmi eux, un certain qui a préféré garder l’anonymat, confie avoir investi ses économies dans ces maillots avec l’élimination des lions, ça va être très compliqué pour lui de rentabiliser son commerce. Ainsi, lui et ses amis se trouvent dans la même galère.
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