Osons le dire, l'actuel locataire du Palais feint encore la myopie sur cette fameuse feuille de route qui l'avait porté au pinacle, surclassant ainsi tous les autres postulants au maroquin tant convoité de la magistature suprême.
Faudrait-il rappeler à notre "Président bien adoré", pour reprendre Dié Maty Fall que l'assainissement des finances publiques constituaient ce que l'on pourrait prosaiquement appelé l'épine dorsale de la gouvernance. Une gouvernance sobre , vertueuse, et tutti quanti que le candidat Sall avait promis d'instaurer.
Malheureusement, les différents audits ébruités, surtout les derniers de l'IGE, de la Cour des Comptes etc... révèlent que ce sont les seconds couteaux du regime Sall qui ont été pris la main dans le sac. Depuis trois ans déja, ses audits ont révélé au grand jour les incartades de certaines grosses légumes du regime, mais rien, nada... Aucune sanction. Il serait donc surprenant que ces derniers resultats d' audits aient un impact significatif. Comme les précédents, ces documents volumineux fruits d'un travail méticuleux seront rangés dans les tiroirs et on...recommence.
N'est ce pas que si le "bas peuple" -qui en a eu marre de Wade et de ses "pros en rapine"- avait jeté son dévolu sur le candidat Macky Sall c'est parce qu'il incarnait l'espoir? N'est ce pas que la démarche consistait à mettre un coup de freins à ce que d'aucuns ont appelé le "phénomène de détournements de deniers publics et autres incartades dans la gestion?
N'est ce pas que la quasi totalité des "goorgoorlous", mensuisiers, bureaucrates, ménagères, bref tous ceux là qui ont plébiscité Macky croyaient mordicus à ses promesses mirobolantes de restaurer la République et les valeurs qui la fondent? Mais, hélas...
Osons-le dire, les rapports de l'IGE entre autres ont démontré que le mal gouvernance caractérisé de l'ancien regime sont enterinée et perpétuée par l'Establishment Sall. Du moins, par nombre de ses seconds couteaux.
Mamadou Ndiaye
Directeur de publication www.dakarposte.com
Faudrait-il rappeler à notre "Président bien adoré", pour reprendre Dié Maty Fall que l'assainissement des finances publiques constituaient ce que l'on pourrait prosaiquement appelé l'épine dorsale de la gouvernance. Une gouvernance sobre , vertueuse, et tutti quanti que le candidat Sall avait promis d'instaurer.
Malheureusement, les différents audits ébruités, surtout les derniers de l'IGE, de la Cour des Comptes etc... révèlent que ce sont les seconds couteaux du regime Sall qui ont été pris la main dans le sac. Depuis trois ans déja, ses audits ont révélé au grand jour les incartades de certaines grosses légumes du regime, mais rien, nada... Aucune sanction. Il serait donc surprenant que ces derniers resultats d' audits aient un impact significatif. Comme les précédents, ces documents volumineux fruits d'un travail méticuleux seront rangés dans les tiroirs et on...recommence.
N'est ce pas que si le "bas peuple" -qui en a eu marre de Wade et de ses "pros en rapine"- avait jeté son dévolu sur le candidat Macky Sall c'est parce qu'il incarnait l'espoir? N'est ce pas que la démarche consistait à mettre un coup de freins à ce que d'aucuns ont appelé le "phénomène de détournements de deniers publics et autres incartades dans la gestion?
N'est ce pas que la quasi totalité des "goorgoorlous", mensuisiers, bureaucrates, ménagères, bref tous ceux là qui ont plébiscité Macky croyaient mordicus à ses promesses mirobolantes de restaurer la République et les valeurs qui la fondent? Mais, hélas...
Osons-le dire, les rapports de l'IGE entre autres ont démontré que le mal gouvernance caractérisé de l'ancien regime sont enterinée et perpétuée par l'Establishment Sall. Du moins, par nombre de ses seconds couteaux.
A moins que Macky ait de bonnes intentions, ait l'ambition d'être sobre et vertueux, entre autres, mais ne peut peser devant le poids des lobbys. Qui, tapis à des niveaux jusque là insoupconnés, ont toujours fait reculer bien des gouvernements. Certes, ses lobbys peuvent être nocifs, mais à l'heure du bilan, seul Macky Sall rendra compte à ses millions de Sénégalais, dont la majorité est plus que dépitée. "C'est ca la réalité!", pour paraphraser l'ex communicateur traditionnel d'Idrissa Seck, lequel a tourné casaque pour brouter aux grasses prairies marron.
Mamadou Ndiaye
Directeur de publication www.dakarposte.com