Le président de la Centif, Wally Ndour, a révélé ce jeudi à Saly, (Sénégal) à la 24ème réunion plénière du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), que ses équipes ont retracé et recouvré plus d’un million de dollars, environ 660 millions FCFA et deux terrains en 2014 au Sénégal.
Pour la première fois, la Centif a récupéré plus de 660 millions FCFA et saisi deux terrains à des personnes reconnues coupables de blanchiment d’argent sale. C’est un pas important qui vient d’être franchi par la Centif en 2014 depuis la création en 2005.
Ces personnes reconnues coupables de blanchiment d’argent sale, sont des « nationaux (sénégalais) et des étrangers », a relevé le directeur de la Centif.
Toutefois, il n’a pas voulu s’épancher sur le profil de ces blanchisseurs. Il s’est seulement contenté de préciser, qu’il n’y a de politiciens, pour l’instant parmi ces criminels reconnus coupables de fait de blanchiment sur un montant portant à 660 millions FCFA.
Selon M. Ndour, la lutte contre le blanchiment n’est pas simplement dévolu à la Centif.
Il y a les ministères de l’Economie et des Finances, de la Justice, de la Sécurité nationale et d’autres acteurs, qui interviennent dans le processus.
Une lutte qui comporte plusieurs aspects : le cadre réglementaire, la sensibilisation et la formation et la répression qui peut prendre plusieurs formes (l’emprisonnement et la récupération des biens).
En matière de blanchiment, selon le directeur de la Centif, les sanctions sont très sévères. Il y a une double sanction. La première est liée au détournement de l’argent. La seconde à la tentative de blanchir cet argent détourné.
Auparavant, le Directeur Général de la Giaba, Adama Coulibaly, a dans son allocution que les travaux de la plénière placés sous le signe d’un sursaut nouveau du Giaba, permettront à mesurer leur nouvelle ambition de faire du Giaba une institution moderne et modèle dans la lutte contre le crime économique et financier.
Cette plénière, selon M. Coulibaly, examinera les résultats des rapports de suivi de sept pays qui permettront de mesurer le niveau de performance auquel la région est parvenue ces deux dernières années.
Elle sera également l’occasion de faire le point sur l’état de préparation du Secrétariat et des Etats à la veille du démarrage du second cycle d’évaluation mutuelle qui constitue désormais le point de mire de leurs stratégies nationales et régionales.
Pour sa part, le secrétaire général du ministre de l’Economie et des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop, a indiqué que l’Etat du Sénégal apporte beaucoup d’importance aux travaux du Giaba.
Pour M. Diop le Sénégal s’est inscrit dans la perspective de l’émergence à l’horizon 2035, en se fondant sur trois axes. Dont l’un est la paix, la sécurité et la gouvernance.
Les questions de blanchiments de capitaux sont intimement liées au financement du terrorisme. C’est un péril qui n’épargne aucun pays. Un péril qui est aux frontières du Sénégal, dit-il.
C’est pourquoi, estime le secrétaire général du ministre de l’économie et de finances, il faut un cadre juridique pour prévenir le phénomène.
Harouna FALL
Auteur: IGFM - IGFM
Pour la première fois, la Centif a récupéré plus de 660 millions FCFA et saisi deux terrains à des personnes reconnues coupables de blanchiment d’argent sale. C’est un pas important qui vient d’être franchi par la Centif en 2014 depuis la création en 2005.
Ces personnes reconnues coupables de blanchiment d’argent sale, sont des « nationaux (sénégalais) et des étrangers », a relevé le directeur de la Centif.
Toutefois, il n’a pas voulu s’épancher sur le profil de ces blanchisseurs. Il s’est seulement contenté de préciser, qu’il n’y a de politiciens, pour l’instant parmi ces criminels reconnus coupables de fait de blanchiment sur un montant portant à 660 millions FCFA.
Selon M. Ndour, la lutte contre le blanchiment n’est pas simplement dévolu à la Centif.
Il y a les ministères de l’Economie et des Finances, de la Justice, de la Sécurité nationale et d’autres acteurs, qui interviennent dans le processus.
Une lutte qui comporte plusieurs aspects : le cadre réglementaire, la sensibilisation et la formation et la répression qui peut prendre plusieurs formes (l’emprisonnement et la récupération des biens).
En matière de blanchiment, selon le directeur de la Centif, les sanctions sont très sévères. Il y a une double sanction. La première est liée au détournement de l’argent. La seconde à la tentative de blanchir cet argent détourné.
Auparavant, le Directeur Général de la Giaba, Adama Coulibaly, a dans son allocution que les travaux de la plénière placés sous le signe d’un sursaut nouveau du Giaba, permettront à mesurer leur nouvelle ambition de faire du Giaba une institution moderne et modèle dans la lutte contre le crime économique et financier.
Cette plénière, selon M. Coulibaly, examinera les résultats des rapports de suivi de sept pays qui permettront de mesurer le niveau de performance auquel la région est parvenue ces deux dernières années.
Elle sera également l’occasion de faire le point sur l’état de préparation du Secrétariat et des Etats à la veille du démarrage du second cycle d’évaluation mutuelle qui constitue désormais le point de mire de leurs stratégies nationales et régionales.
Pour sa part, le secrétaire général du ministre de l’Economie et des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop, a indiqué que l’Etat du Sénégal apporte beaucoup d’importance aux travaux du Giaba.
Pour M. Diop le Sénégal s’est inscrit dans la perspective de l’émergence à l’horizon 2035, en se fondant sur trois axes. Dont l’un est la paix, la sécurité et la gouvernance.
Les questions de blanchiments de capitaux sont intimement liées au financement du terrorisme. C’est un péril qui n’épargne aucun pays. Un péril qui est aux frontières du Sénégal, dit-il.
C’est pourquoi, estime le secrétaire général du ministre de l’économie et de finances, il faut un cadre juridique pour prévenir le phénomène.
Harouna FALL
Auteur: IGFM - IGFM