Alors, les nouveaux riches et ceux qui ont des parcelles de pouvoir veulent, naturellement, être possesseurs de terres. Et ils savent comment s’y prendre. Malheureusement, beaucoup sont riches non pas parce qu’ils ont durement travaillé mais parce qu’ils sont entrés en politique.
Alors, c’est le monde à l’envers. Les terres passent des mains des paysans pauvres à celles de hautes cadres arrivistes. Dans un processus inéluctable et continu. Au point que, dans certaines localités, des murs sont érigés partout autour de villages carrément encerclés. Il faut dire que cette situation a été rendue facile par une loi ambiguë en la matière et par des procédures disparates. Comme pour les voitures « clando », on interdit la vente des terres du domaine national tout en s’y livrant avec hardiesse.
Tout le monde vend et tout le monde achète. Car on trouve toujours une astuce procédurale pour se tirer d’affaire. Et ça marche. Ou plutôt, on ferme les yeux. Résultat des courses : Les terres passent entre les moins de politiques affairistes et de cultivateurs du dimanche ou de simples personnalités influentes de la société. Les pauvres eux, continuent à être dépossédés. C’est ce processus qu’il importe de stopper. D’abord par des mesures conservatoires mais surtout par des réformes foncières adaptées.
Les paysans doivent pouvoir bénéficier de titres officiels de possession. Et parallèlement, l’agro-business peut également être encouragé sans porter atteinte aux droits légitimes de ceux qui vivent de la terre et ont des droits coutumiers, de ne pas être dépossédés. Il s’y ajoute que la boulimie foncière ambiante ne doit pas permettre de « bétonniser » toutes les localités du pays en agressant l’environnement juste pour permettre à certains de faire du profit. En clair, la rupture doit commencer par la terre nourricière.
Ne serait-ce que pour rendre crédibles les politiques agricoles futures. Mais cela demande beaucoup de courage et de détermination étant entendu que les dommages collatéraux pourraient être assez sérieux.
Dakarmatin
Alors, c’est le monde à l’envers. Les terres passent des mains des paysans pauvres à celles de hautes cadres arrivistes. Dans un processus inéluctable et continu. Au point que, dans certaines localités, des murs sont érigés partout autour de villages carrément encerclés. Il faut dire que cette situation a été rendue facile par une loi ambiguë en la matière et par des procédures disparates. Comme pour les voitures « clando », on interdit la vente des terres du domaine national tout en s’y livrant avec hardiesse.
Tout le monde vend et tout le monde achète. Car on trouve toujours une astuce procédurale pour se tirer d’affaire. Et ça marche. Ou plutôt, on ferme les yeux. Résultat des courses : Les terres passent entre les moins de politiques affairistes et de cultivateurs du dimanche ou de simples personnalités influentes de la société. Les pauvres eux, continuent à être dépossédés. C’est ce processus qu’il importe de stopper. D’abord par des mesures conservatoires mais surtout par des réformes foncières adaptées.
Les paysans doivent pouvoir bénéficier de titres officiels de possession. Et parallèlement, l’agro-business peut également être encouragé sans porter atteinte aux droits légitimes de ceux qui vivent de la terre et ont des droits coutumiers, de ne pas être dépossédés. Il s’y ajoute que la boulimie foncière ambiante ne doit pas permettre de « bétonniser » toutes les localités du pays en agressant l’environnement juste pour permettre à certains de faire du profit. En clair, la rupture doit commencer par la terre nourricière.
Ne serait-ce que pour rendre crédibles les politiques agricoles futures. Mais cela demande beaucoup de courage et de détermination étant entendu que les dommages collatéraux pourraient être assez sérieux.
Dakarmatin