Plusieurs dignitaires africains ont fait le déplacement pour assister à cette cérémonie qui débutera d’après les médias d’État à 15 h 00 (13 h 00 GMT) dans un stade de 45 000 places de la capitale Kigali, que des foules ont rejoint à partir du début de la matinée.
La victoire de Paul Kagame, 66 ans, à l’élection présidentielle du 15 juillet ne faisait aucun doute, tant il règne d’une main de fer sur le destin de ce petit pays de l’Afrique des grands Lacs depuis le lendemain du génocide de 1994. Après avoir atteint la limite de deux septennats, il avait pu se présenter à nouveau en 2017, à la faveur d’une révision constitutionnelle controversée en 2015 instaurant le quinquennat - en maintenant un maximum de deux mandats. Cette réforme peut lui permettre de rester au pouvoir jusqu’en 2034.
Manque d’ouverture démocratique
Paul Kagame est l’homme fort du Rwanda depuis qu’il a renversé en juillet 1994, avec la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR), le gouvernement extrémiste hutu instigateur du génocide qui a fait, selon l’ONU, plus de 800 000 morts parmi la minorité tutsi.
Crédité du spectaculaire redressement économique du Rwanda depuis, il est aussi critiqué pour le manque d’ouverture démocratique dans le pays. Seuls deux candidats ont été autorisés à concourir au scrutin présidentiel de juillet, les six autres, dont certains opposants très critiques de Kagame, en ayant été empêchés. Frank Habineza, leader du seul parti d’opposition autorisé (le Parti démocratique vert, DGPR), et l’indépendant Philippe Mpayimana ont obtenu respectivement 0,50 % et 0,32 % des voix.
Le Rwanda est par ailleurs accusé de nourrir l’instabilité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine en combattant aux côtés de la rébellion du M23. Le président de l’Angola, Joao Lourenco, qui assistera à la cérémonie de dimanche, doit lors de sa visite s’entretenir avec Paul Kagame à propos de l’accord de cessez-le-feu en RDC conclu le mois dernier avec la médiation angolaise, a indiqué Luanda.
Le 4 août, jour où l’accord devait entrer en vigueur, les rebelles du M23, qui se sont emparés de larges pans de territoire dans l’est de la RDC depuis le lancement de leur offensive de la fin 2021, ont pris le contrôle d’une ville à la frontière avec l’Ouganda.
Sud Ouest
La victoire de Paul Kagame, 66 ans, à l’élection présidentielle du 15 juillet ne faisait aucun doute, tant il règne d’une main de fer sur le destin de ce petit pays de l’Afrique des grands Lacs depuis le lendemain du génocide de 1994. Après avoir atteint la limite de deux septennats, il avait pu se présenter à nouveau en 2017, à la faveur d’une révision constitutionnelle controversée en 2015 instaurant le quinquennat - en maintenant un maximum de deux mandats. Cette réforme peut lui permettre de rester au pouvoir jusqu’en 2034.
Manque d’ouverture démocratique
Paul Kagame est l’homme fort du Rwanda depuis qu’il a renversé en juillet 1994, avec la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR), le gouvernement extrémiste hutu instigateur du génocide qui a fait, selon l’ONU, plus de 800 000 morts parmi la minorité tutsi.
Crédité du spectaculaire redressement économique du Rwanda depuis, il est aussi critiqué pour le manque d’ouverture démocratique dans le pays. Seuls deux candidats ont été autorisés à concourir au scrutin présidentiel de juillet, les six autres, dont certains opposants très critiques de Kagame, en ayant été empêchés. Frank Habineza, leader du seul parti d’opposition autorisé (le Parti démocratique vert, DGPR), et l’indépendant Philippe Mpayimana ont obtenu respectivement 0,50 % et 0,32 % des voix.
Le Rwanda est par ailleurs accusé de nourrir l’instabilité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine en combattant aux côtés de la rébellion du M23. Le président de l’Angola, Joao Lourenco, qui assistera à la cérémonie de dimanche, doit lors de sa visite s’entretenir avec Paul Kagame à propos de l’accord de cessez-le-feu en RDC conclu le mois dernier avec la médiation angolaise, a indiqué Luanda.
Le 4 août, jour où l’accord devait entrer en vigueur, les rebelles du M23, qui se sont emparés de larges pans de territoire dans l’est de la RDC depuis le lancement de leur offensive de la fin 2021, ont pris le contrôle d’une ville à la frontière avec l’Ouganda.
Sud Ouest