Marcel Tankoano est le président du M21. Il salue l'arrestation de l'ex-Premier ministre Luc-Adolphe Tiao car, soutient-il, c'est une réquisition portant sa signature qui a autorisé l'utilisation des armes contre les manifestants en octobre 2014.
« Il a donné l’ordre de tirer sur des gens ! Que la justice prenne les dispositions qui siéent à ce genre de cas pour qu’ils ne soient plus répétés dans notre pays », a-t-il déclaré.
La présidente d'honneur du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), qui était à la tête des manifestants contre la modification de la Constitution, espère que la justice ira au-delà de la simple arrestation de l'ex-Premier ministre.
« Il n’y a pas beaucoup d’espoir. Pourquoi ? Parce qu’on a vu le président du CDP qui avait fui, qui est revenu, qu’on a enfermé et qu’on a libéré sans aucune explication à la population. Donc nous attendons de voir la suite que la justice va donner au dossier de Luc-Adolphe Tiao, quand on sait que c’est lui-même qui avait écrit pour demander, en quelque sorte, de tirer sur la population », a déclaré, de son côté, la présidente d'honneur du CCNOSC, Safiatou Lopez Zongo.
En 2014, Hervé Ouattara du Collectif anti-référendum a perdu des camarades au cours des manifestations et il attend que la justice s'active réellement.
« Nous connaissons d’abord nos bourreaux et nous pensons que la justice rendra justice aux martyrs », espère-t-il.
Tous ces responsables d'organisations de la société civile espèrent un jour savoir la vérité sur la répression des manifestations d'octobre 2014 au Burkina Faso.
« Il a donné l’ordre de tirer sur des gens ! Que la justice prenne les dispositions qui siéent à ce genre de cas pour qu’ils ne soient plus répétés dans notre pays », a-t-il déclaré.
La présidente d'honneur du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), qui était à la tête des manifestants contre la modification de la Constitution, espère que la justice ira au-delà de la simple arrestation de l'ex-Premier ministre.
« Il n’y a pas beaucoup d’espoir. Pourquoi ? Parce qu’on a vu le président du CDP qui avait fui, qui est revenu, qu’on a enfermé et qu’on a libéré sans aucune explication à la population. Donc nous attendons de voir la suite que la justice va donner au dossier de Luc-Adolphe Tiao, quand on sait que c’est lui-même qui avait écrit pour demander, en quelque sorte, de tirer sur la population », a déclaré, de son côté, la présidente d'honneur du CCNOSC, Safiatou Lopez Zongo.
En 2014, Hervé Ouattara du Collectif anti-référendum a perdu des camarades au cours des manifestations et il attend que la justice s'active réellement.
« Nous connaissons d’abord nos bourreaux et nous pensons que la justice rendra justice aux martyrs », espère-t-il.
Tous ces responsables d'organisations de la société civile espèrent un jour savoir la vérité sur la répression des manifestations d'octobre 2014 au Burkina Faso.