L’État du Sénégal semble enfin avoir ce dont il rêvait depuis l’ère Wade. Doutant depuis longtemps de la fiabilité ou de la sincérité des statistiques communiquées par les opérateurs notamment sur les appels internationaux entrants et sortants, il vient de mettre en place un centre pour avoir ses propres données. « Dans les mois à suivre, nous allons définitivement abandonner le mode déclaratif pour fournir des informations nous-mêmes quand nous aurons raccordé toutes les opérations à un centre de supervision. Le centre sera inauguré d’ici quelques semaines », a annoncé le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, Abdou Karim Sall.
L’Artp a même posé des sondes au niveau des opérateurs. « Des sondes ont été installées par nous-mêmes chez les opérateurs au niveau de leurs switch pour pouvoir avoir une bonne visibilité sur le trafic international entrant, sur le trafic international sortant et sur le trafic inter-opérateurs. Donc à n’importe quel moment, nous pourrons dire hier entre 8 heures et 9 heures, il y a 3000 minutes.
Aujourd’hui, pour la même période il y a 100 000 minutes. Qu’est ce qui se passe », dit-il. L’autorité de régulation ne veut plus se contenter des chiffres que lui délivrent les opérateurs de téléphonie : « Depuis toujours, l’Artp s’est contenté du déclaratif. L’observatoire est basé sur des informations alimentées par les opérateurs. Mais je pense qu’un régulateur sérieux gagnerait à avoir ses propres informations.
C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place un centre de supervision qui est actuellement fonctionnelle à quelques réglages près. Nous pourrons, au moment venu, vous dire voilà un appel que vous êtes en train de faire voilà l’appel qui est affiché sur notre écran. Nous superviserons en live ». Le centre sera généré par des agents de l’Artp.
L’Artp a même posé des sondes au niveau des opérateurs. « Des sondes ont été installées par nous-mêmes chez les opérateurs au niveau de leurs switch pour pouvoir avoir une bonne visibilité sur le trafic international entrant, sur le trafic international sortant et sur le trafic inter-opérateurs. Donc à n’importe quel moment, nous pourrons dire hier entre 8 heures et 9 heures, il y a 3000 minutes.
Aujourd’hui, pour la même période il y a 100 000 minutes. Qu’est ce qui se passe », dit-il. L’autorité de régulation ne veut plus se contenter des chiffres que lui délivrent les opérateurs de téléphonie : « Depuis toujours, l’Artp s’est contenté du déclaratif. L’observatoire est basé sur des informations alimentées par les opérateurs. Mais je pense qu’un régulateur sérieux gagnerait à avoir ses propres informations.
C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place un centre de supervision qui est actuellement fonctionnelle à quelques réglages près. Nous pourrons, au moment venu, vous dire voilà un appel que vous êtes en train de faire voilà l’appel qui est affiché sur notre écran. Nous superviserons en live ». Le centre sera généré par des agents de l’Artp.