Ousmane Sonko et les autres personnes assimilées à des détenus politiques ne bénéficieront pas d’une loi d’amnistie. L’idée était agitée ces derniers jours et un projet de loi en ce sens devait être examiné ce mercredi en Conseil des ministres. Objectif : apaiser le climat politique.
Il n’en fut rien. Le sujet n’était pas à l’ordre du jour de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Et il serait mort-né. «Macky Sall a été contraint d’abandonner l’idée», rapporte Le Quotidien dans son édition de ce jeudi, assurant que «les réactions, en public comme en privé, des membres de la majorité, ont eu raison de la volonté du président de la République».
Selon la même source, ces derniers considèrent qu’en amnistiant le président de Pastef et ses compagnons, le chef de l’État commettrait une «erreur».
L’option était sur la table du Conseil des ministres de la semaine dernière. «Plusieurs membres du gouvernement ne l’ont pas approuvé[e], et y ont même opposé un niet ferme. Le chef de l’État s’était accordé une semaine de réflexion, avec la secrète volonté de pouvoir surmonter les réticences de son camp», renseigne le journal du groupe Avenir communication.
Les vents contraires n’ont pas changé de direction. Certains ministres étaient même prêts à remettre leur démission au cas où Macky Sall «se serait obstiné», selon Le Quotidien. Qui laisse entendre que le président de la République a enterré le projet.
L’Observateur et Les Échos sont moins formels que Le Quotidien. Les deux premiers journaux indiquent que l’option a certes suscité des grincements de dents lors de la réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR tenue ce mercredi, mais elle reste sur la table.
Selon le journal du groupe futurs médias, les «contre» estiment que l’«on ne peut pas libérer des criminels sous le prétexte d’une réconciliation ou d’une pression internationale». «La réconciliation nationale ne peut pas se faire au moyen de compromissions pour réserver la part belle aux criminels», ont-ils martelé, d’après la même source.
L’Observateur compte Yakham Mbaye et Farba Ngom parmi les responsables de l’APR opposés à une loi d’amnistie qui ont ouvertement exprimé leur position lors de la réunion du SEN des marron-beige. Les Échos ajoute Mansour Faye dans le lot et informe que Macky Sall, «qui n’a pipé mot en ce qui concerne ce débat» lors de la réunion, a reçu mandat de son parti pour «prendre toute mesure tendant à apaiser et à réconcilier le pays».
seneweb
Il n’en fut rien. Le sujet n’était pas à l’ordre du jour de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Et il serait mort-né. «Macky Sall a été contraint d’abandonner l’idée», rapporte Le Quotidien dans son édition de ce jeudi, assurant que «les réactions, en public comme en privé, des membres de la majorité, ont eu raison de la volonté du président de la République».
Selon la même source, ces derniers considèrent qu’en amnistiant le président de Pastef et ses compagnons, le chef de l’État commettrait une «erreur».
L’option était sur la table du Conseil des ministres de la semaine dernière. «Plusieurs membres du gouvernement ne l’ont pas approuvé[e], et y ont même opposé un niet ferme. Le chef de l’État s’était accordé une semaine de réflexion, avec la secrète volonté de pouvoir surmonter les réticences de son camp», renseigne le journal du groupe Avenir communication.
Les vents contraires n’ont pas changé de direction. Certains ministres étaient même prêts à remettre leur démission au cas où Macky Sall «se serait obstiné», selon Le Quotidien. Qui laisse entendre que le président de la République a enterré le projet.
L’Observateur et Les Échos sont moins formels que Le Quotidien. Les deux premiers journaux indiquent que l’option a certes suscité des grincements de dents lors de la réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR tenue ce mercredi, mais elle reste sur la table.
Selon le journal du groupe futurs médias, les «contre» estiment que l’«on ne peut pas libérer des criminels sous le prétexte d’une réconciliation ou d’une pression internationale». «La réconciliation nationale ne peut pas se faire au moyen de compromissions pour réserver la part belle aux criminels», ont-ils martelé, d’après la même source.
L’Observateur compte Yakham Mbaye et Farba Ngom parmi les responsables de l’APR opposés à une loi d’amnistie qui ont ouvertement exprimé leur position lors de la réunion du SEN des marron-beige. Les Échos ajoute Mansour Faye dans le lot et informe que Macky Sall, «qui n’a pipé mot en ce qui concerne ce débat» lors de la réunion, a reçu mandat de son parti pour «prendre toute mesure tendant à apaiser et à réconcilier le pays».
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