Une victoire inédite et un avertissement pour le chancelier allemand Olaf Scholz : c'est ainsi que le leader de l'Alternative für Deutschland en Thuringe, Björn Höcke, a qualifié les scores électoraux sans précédent de son parti aux élections régionales de dimanche. Avec 32,8 % des voix, c'est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu’un parti d’extrême droite arrive en tête d'un scrutin régional.
"Je pense que les vieux partis devraient d’abord faire preuve d’humilité. Ils devraient d’abord prendre note de ce vote des Thuringiens. C’est ce qui exaspère les gens. Nous avons des sondages qui montrent que 88 % des Thuringiens soutiennent la démocratie, mais seulement 45 % sont satisfaits de l’état de la démocratie" a commenté sa victoire Björn Höcke, chef de file de l’AfD en Thuringe.
L’Union chrétienne-démocrate conservatrice est arrivée en deuxième position en Thuringe, et en tête du scrutin en Saxe voisine, talonée de près par l'AfD. Le ministre-président de la CDU pour le Land, Michael Kretschmer, a déclaré que son parti était prêt à gouverner : "nous avons été le phare dans la tempête, nous avons maintenu cette coalition unie, nous avons maintenu ce gouvernement uni, nous avons apporté la stabilité à ce Land et nous sommes prêts, avec ce résultat, à assumer à nouveau nos responsabilités."
Les Verts, l'un des trois partis qui composent la coalition au pouvoir en Allemagne, ont obtenu de mauvais résultats dans les deux Länder. Le chef du parti Omid Nouripour a déclaré qu'il était plus déçu par la bonne performance de l'AfD que par les mauvais sondages de son propre parti: "ma douleur ce soir est marginale par rapport au fait que nous nous trouvons à un tournant profond et qu'un parti ouvertement d'extrême droite est devenu la force la plus puissante d'un parlement régional pour la première fois depuis 1949. Et cela inquiète et effraie beaucoup de gens."
Beaucoup considèrent ces résultats comme un baromètre de l'opinion publique à l'égard du gouvernement en vue des élections nationales de l'année prochaine. Malgré ces scores historiques, l'AfD ne devrait pas prendre les commandes des Parlements régionaux, car les autres partis excluent toute collaboration avec lui. Le secrétaire général national de la CDU, Carsten Linnemann, a confirmé que son parti s'en tiendrait à son refus de longue date de collaborer avec le groupe d'extrême droite.
"Je pense que les vieux partis devraient d’abord faire preuve d’humilité. Ils devraient d’abord prendre note de ce vote des Thuringiens. C’est ce qui exaspère les gens. Nous avons des sondages qui montrent que 88 % des Thuringiens soutiennent la démocratie, mais seulement 45 % sont satisfaits de l’état de la démocratie" a commenté sa victoire Björn Höcke, chef de file de l’AfD en Thuringe.
L’Union chrétienne-démocrate conservatrice est arrivée en deuxième position en Thuringe, et en tête du scrutin en Saxe voisine, talonée de près par l'AfD. Le ministre-président de la CDU pour le Land, Michael Kretschmer, a déclaré que son parti était prêt à gouverner : "nous avons été le phare dans la tempête, nous avons maintenu cette coalition unie, nous avons maintenu ce gouvernement uni, nous avons apporté la stabilité à ce Land et nous sommes prêts, avec ce résultat, à assumer à nouveau nos responsabilités."
Les Verts, l'un des trois partis qui composent la coalition au pouvoir en Allemagne, ont obtenu de mauvais résultats dans les deux Länder. Le chef du parti Omid Nouripour a déclaré qu'il était plus déçu par la bonne performance de l'AfD que par les mauvais sondages de son propre parti: "ma douleur ce soir est marginale par rapport au fait que nous nous trouvons à un tournant profond et qu'un parti ouvertement d'extrême droite est devenu la force la plus puissante d'un parlement régional pour la première fois depuis 1949. Et cela inquiète et effraie beaucoup de gens."
Beaucoup considèrent ces résultats comme un baromètre de l'opinion publique à l'égard du gouvernement en vue des élections nationales de l'année prochaine. Malgré ces scores historiques, l'AfD ne devrait pas prendre les commandes des Parlements régionaux, car les autres partis excluent toute collaboration avec lui. Le secrétaire général national de la CDU, Carsten Linnemann, a confirmé que son parti s'en tiendrait à son refus de longue date de collaborer avec le groupe d'extrême droite.