Cette année encore, l'État du Sénégal a déboursé de l'argent public pour soutenir les entreprises de presse sénégalaises. Cependant, des problèmes ont été signalés dans la distribution qui se poursuit depuis deux semaines.
En effet, les patrons de presse disent qu'ils n'ont pas vu le décret qui fixe la clé de répartition de l'aide. De plus, beaucoup d'acteurs s’offusquent de l'opacité dans la distribution. Pour le cas du groupe Wal Fadjri, le montant a connu une baisse considérable. Ce que dénonce le président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS) Mamadou Ibra Kane.
"En ce moment, je peux dire que l'aide à la presse est en train d'être distribuée depuis deux semaines maintenant. Mais il y a des interrogations sur le montant de l'aide, sur les critères qui ont été établis pour la distribution de l'aide, parce qu'il n'y a aucun arrêté qui communique sur cette aide, à savoir qui sont les bénéficiaires et quel montant ont-ils reçu. Ce qui est surprenant et injuste, c'est le cas de Wal Fadjri qui aurait été sanctionné à cause de sa ligne éditoriale. Le groupe recevait habituellement 70 millions de francs CFA. Mais cette année, ils n'ont reçu que 20 millions. Cela ne devrait pas avoir lieu dans le cadre de la gestion de l'argent public. Je pense que le Fonds d'appui et de développement de la presse devrait rompre avec ce qui se faisait avant en toute opacité", souligne M. Kane, par ailleurs patron de "Stades" et de "Sunu Lamb" sur RFM.
Ce dernier d'ajouter que "depuis sa création en janvier 2021, le Fonds d'appui et de développement de la presse n'a fait que distribuer l'aide à la presse, mais n'arrive toujours pas au sommet des attentes des acteurs des médias par rapport aux rôles qu'il aurait pu jouer dans le cadre du développement de la presse".
En effet, les patrons de presse disent qu'ils n'ont pas vu le décret qui fixe la clé de répartition de l'aide. De plus, beaucoup d'acteurs s’offusquent de l'opacité dans la distribution. Pour le cas du groupe Wal Fadjri, le montant a connu une baisse considérable. Ce que dénonce le président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS) Mamadou Ibra Kane.
"En ce moment, je peux dire que l'aide à la presse est en train d'être distribuée depuis deux semaines maintenant. Mais il y a des interrogations sur le montant de l'aide, sur les critères qui ont été établis pour la distribution de l'aide, parce qu'il n'y a aucun arrêté qui communique sur cette aide, à savoir qui sont les bénéficiaires et quel montant ont-ils reçu. Ce qui est surprenant et injuste, c'est le cas de Wal Fadjri qui aurait été sanctionné à cause de sa ligne éditoriale. Le groupe recevait habituellement 70 millions de francs CFA. Mais cette année, ils n'ont reçu que 20 millions. Cela ne devrait pas avoir lieu dans le cadre de la gestion de l'argent public. Je pense que le Fonds d'appui et de développement de la presse devrait rompre avec ce qui se faisait avant en toute opacité", souligne M. Kane, par ailleurs patron de "Stades" et de "Sunu Lamb" sur RFM.
Ce dernier d'ajouter que "depuis sa création en janvier 2021, le Fonds d'appui et de développement de la presse n'a fait que distribuer l'aide à la presse, mais n'arrive toujours pas au sommet des attentes des acteurs des médias par rapport aux rôles qu'il aurait pu jouer dans le cadre du développement de la presse".