Le maire de Mermoz Sacré-Cœur sera à la barre du Tribunal correctionnel le 20 octobre prochain pour comparaître dans cette affaire de la fusillade de la mairie de Mermoz survenue le 26 décembre 2011 et qui avait occasionné la mort du jeune Ndiaga Diouf. Un dossier qui refait surface après près de cinq ans de léthargie. Pressions politiques ou lenteurs judiciaires !
Les pressions politiques ont-ils eu raison du maire de Mermoz Sacré-Cœur ? Tout porte à le croire. En effet, depuis sa défection de la mouvance présidentielle, le dossier du meurtre du jeune Ndiaga Diouf a été de plus en plus activé pour inciter la justice à tirer cette affaire au clair. Dans cette traque contre le maire socialiste, c’est le député Seydina Falla alias Boughazelli qui était le dernier à être monté au créneau pour dénoncer la léthargie de la justice dans cette affaire. Mieux, il aurait commis des avocats pour la famille du défunt Ndiaga Diouf. Ces pressions politiques sont-elles avérées ? En tout cas, ce dossier a été dépoussiéré et remis sur la table du juge. Ainsi, Barthélémy Dias a été cité à comparaître le 20 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Dakar pour répondre des délits de coups et blessures volontaires et d’homicide involontaire.
Interpellé, hier en marge de la marche de la coalition Mankoo Wattu Sénégal, le responsable politique du parti socialiste est revenu sur cette affaire. «J’avais clairement indiqué à mes collègues députés que cet évènement s’est passé avant mon accession à l’Assemblée nationale et je souhaiterai qu’on lève mon immunité parlementaire pour que je puisse répondre à la justice et de pouvoir dire ma part de vérité », lance-t-il d’emblée avant de se désoler de la tournure de cette affaire. «Ce que je déplore aujourd’hui, c’est comme s’il y a une volonté de solder des comptes. Ca fait, aujourd’hui, cinq ans que cet évènement s’est passé.
Pendant cinq ans, c’est comme si on avait oublié ce dossier et à la veille d’enjeux électoraux, il y a une volonté manifeste de certains acteurs politiques de me museler, considérant que Barthlémy Dias ne doit pas participer à des enjeux électoraux. L’ancien régime avait tout fait pour que je ne participe pas à l’élection présidentielle de 2012, il l’avait réussi. Mai, ils sont partis. Pour l’actuel régime ceux qui pensent qu’en muselant Barthélémy Dias, ils vont se maintenir au pouvoir sont en train de faire fausse route », explique le député socialiste.
«C’est un combat lâche et malhonnête»
Poursuivant, le maire de Mermoz Sacré-Cœur estime qu’il n’est nullement ébranlé par cette procédure. «Je voudrai rassurer les uns et les autres que si le droit est dit je sortirai victorieux de ce combat, parce qu’aujourd’hui, c’est un combat lâche et malhonnête. Maintenant si c’est autre chose qui sera dit, je saurai faire face. Je ne fais pas parti des hommes qu’on intimide avec des actions en justice », fait-il remarquer. A l’en croire, ce qui s’est passé à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur n’était pas une « soirée dansante », mais « une attaque à main armée », avant de qualifier son attitude de défense.
« On m’a lâchement attaqué et c’est ma vie qui était en péril », dit-il. Par ailleurs, il a rappelé que c’est la politique qui l’avait mis en prison et que c’est la politique qui l’avait sorti de prison. « Jeudi, j’aurai l’opportunité de dire ma part de vérité ». Très remonté contre certains acteurs politique de la mouvance présidentielle, M. Dias de lancer : « La justice n’est pas une coordination de l’Apr ni une section du Ps.
Ils n’ont qu’à permettre à la justice de dire le droit en toute sérénité et si le droit est dit je sortirai victorieux de ce combat », renchérit-il confiant. Pour rappel, suite à la fusillade devant la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, le jeune Ndiaga Diouf, considéré comme un nervis du camp présidentiel d’alors avait succombé sur les balles du maire socialiste. C’est ainsi qu’il a été inculpé avant d’être placé sous mandat de dépôt et envoyé en prison. Il sera par la suite libéré avec l’avènement de Macky Sall.
(L'AS)
Les pressions politiques ont-ils eu raison du maire de Mermoz Sacré-Cœur ? Tout porte à le croire. En effet, depuis sa défection de la mouvance présidentielle, le dossier du meurtre du jeune Ndiaga Diouf a été de plus en plus activé pour inciter la justice à tirer cette affaire au clair. Dans cette traque contre le maire socialiste, c’est le député Seydina Falla alias Boughazelli qui était le dernier à être monté au créneau pour dénoncer la léthargie de la justice dans cette affaire. Mieux, il aurait commis des avocats pour la famille du défunt Ndiaga Diouf. Ces pressions politiques sont-elles avérées ? En tout cas, ce dossier a été dépoussiéré et remis sur la table du juge. Ainsi, Barthélémy Dias a été cité à comparaître le 20 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Dakar pour répondre des délits de coups et blessures volontaires et d’homicide involontaire.
Interpellé, hier en marge de la marche de la coalition Mankoo Wattu Sénégal, le responsable politique du parti socialiste est revenu sur cette affaire. «J’avais clairement indiqué à mes collègues députés que cet évènement s’est passé avant mon accession à l’Assemblée nationale et je souhaiterai qu’on lève mon immunité parlementaire pour que je puisse répondre à la justice et de pouvoir dire ma part de vérité », lance-t-il d’emblée avant de se désoler de la tournure de cette affaire. «Ce que je déplore aujourd’hui, c’est comme s’il y a une volonté de solder des comptes. Ca fait, aujourd’hui, cinq ans que cet évènement s’est passé.
Pendant cinq ans, c’est comme si on avait oublié ce dossier et à la veille d’enjeux électoraux, il y a une volonté manifeste de certains acteurs politiques de me museler, considérant que Barthlémy Dias ne doit pas participer à des enjeux électoraux. L’ancien régime avait tout fait pour que je ne participe pas à l’élection présidentielle de 2012, il l’avait réussi. Mai, ils sont partis. Pour l’actuel régime ceux qui pensent qu’en muselant Barthélémy Dias, ils vont se maintenir au pouvoir sont en train de faire fausse route », explique le député socialiste.
«C’est un combat lâche et malhonnête»
Poursuivant, le maire de Mermoz Sacré-Cœur estime qu’il n’est nullement ébranlé par cette procédure. «Je voudrai rassurer les uns et les autres que si le droit est dit je sortirai victorieux de ce combat, parce qu’aujourd’hui, c’est un combat lâche et malhonnête. Maintenant si c’est autre chose qui sera dit, je saurai faire face. Je ne fais pas parti des hommes qu’on intimide avec des actions en justice », fait-il remarquer. A l’en croire, ce qui s’est passé à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur n’était pas une « soirée dansante », mais « une attaque à main armée », avant de qualifier son attitude de défense.
« On m’a lâchement attaqué et c’est ma vie qui était en péril », dit-il. Par ailleurs, il a rappelé que c’est la politique qui l’avait mis en prison et que c’est la politique qui l’avait sorti de prison. « Jeudi, j’aurai l’opportunité de dire ma part de vérité ». Très remonté contre certains acteurs politique de la mouvance présidentielle, M. Dias de lancer : « La justice n’est pas une coordination de l’Apr ni une section du Ps.
Ils n’ont qu’à permettre à la justice de dire le droit en toute sérénité et si le droit est dit je sortirai victorieux de ce combat », renchérit-il confiant. Pour rappel, suite à la fusillade devant la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, le jeune Ndiaga Diouf, considéré comme un nervis du camp présidentiel d’alors avait succombé sur les balles du maire socialiste. C’est ainsi qu’il a été inculpé avant d’être placé sous mandat de dépôt et envoyé en prison. Il sera par la suite libéré avec l’avènement de Macky Sall.
(L'AS)