Vingt-sept millions d'euros de biens appartenant à l'ancien ministre sénégalais Karim Wade, condamné à six ans de prison pour enrichissement illicite, ont été à ce jour restitués à l’État du Sénégal, selon un représentant et des avocats du pays.
"Deux sociétés sénégalaises spécialisées dans les services aéroportuaires et six appartements dans un complexe immobilier de luxe appartenant à Karim Wade ont été confisqués", a détaillé mardi, lors d'une conférence de presse à Paris, Antoine Diome, agent judiciaire de l’État sénégalais. Leur propriété a été transférée à l’État.
Ces saisies représentent 27 millions d'euros d'après les calculs des experts mandatés par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI, juridiction spéciale), selon Antoine Diome.
Vingt-quatre comptes bancaires à Monaco, totalisant onze millions d'euros, ont été bloqués et d'autres biens immobiliers font l'objet d'une procédure de saisie, notamment deux appartements dans le XVIe arrondissement de Paris.
"Cela a failli être un braquage parfait", a relevé l'un des avocats français du Sénégal, Me William Bourdon, mettant en avant "l'habilité de Karim Wade et de ses mandataires à utiliser les instruments financiers les plus complexes". "Nous avons bon espoir de remettre la main sur une bonne partie du magot", a-t-il ajouté.
Karim Wade, fils de l'ancien président sénégalais (2000-2012) Abdoulaye Wade, a été condamné en mars à six ans de prison et à plus de 210 millions d'euros d'amende par la CREI.
Il était accusé d'avoir illégalement acquis un patrimoine valorisé à 178 millions d'euros (sociétés au Sénégal et à l'étranger, comptes bancaires, propriétés immobilières, voitures...) lorsqu'il était conseiller puis ministre de son père, ce qu'il nie.
Les avocats de Karim Wade, détenu à Dakar, ont déposé plainte début février à Paris pour dénoncer sa "détention arbitraire".
Ils s'appuient sur un avis du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, publié le 29 janvier, demandant au "Sénégal de prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation et la rendre conforme aux normes internationales des droits de l'Homme". Un premier avis avait été rendu en ce sens en avril 2015 par le Groupe de travail.
"Deux sociétés sénégalaises spécialisées dans les services aéroportuaires et six appartements dans un complexe immobilier de luxe appartenant à Karim Wade ont été confisqués", a détaillé mardi, lors d'une conférence de presse à Paris, Antoine Diome, agent judiciaire de l’État sénégalais. Leur propriété a été transférée à l’État.
Ces saisies représentent 27 millions d'euros d'après les calculs des experts mandatés par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI, juridiction spéciale), selon Antoine Diome.
Vingt-quatre comptes bancaires à Monaco, totalisant onze millions d'euros, ont été bloqués et d'autres biens immobiliers font l'objet d'une procédure de saisie, notamment deux appartements dans le XVIe arrondissement de Paris.
"Cela a failli être un braquage parfait", a relevé l'un des avocats français du Sénégal, Me William Bourdon, mettant en avant "l'habilité de Karim Wade et de ses mandataires à utiliser les instruments financiers les plus complexes". "Nous avons bon espoir de remettre la main sur une bonne partie du magot", a-t-il ajouté.
Karim Wade, fils de l'ancien président sénégalais (2000-2012) Abdoulaye Wade, a été condamné en mars à six ans de prison et à plus de 210 millions d'euros d'amende par la CREI.
Il était accusé d'avoir illégalement acquis un patrimoine valorisé à 178 millions d'euros (sociétés au Sénégal et à l'étranger, comptes bancaires, propriétés immobilières, voitures...) lorsqu'il était conseiller puis ministre de son père, ce qu'il nie.
Les avocats de Karim Wade, détenu à Dakar, ont déposé plainte début février à Paris pour dénoncer sa "détention arbitraire".
Ils s'appuient sur un avis du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, publié le 29 janvier, demandant au "Sénégal de prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation et la rendre conforme aux normes internationales des droits de l'Homme". Un premier avis avait été rendu en ce sens en avril 2015 par le Groupe de travail.