Dans le souci de protéger la Fondation portant le nom de son père et qu’il avait contribué à mettre sur les fonts baptismaux, Abdoul Mbaye savait, par prémonition, qu’il devait protéger la fondation contre les attaques qu’il allait sûrement endurer en politique et contre le fait que certains sponsors allaient absolument le lâcher.
«Monsieur le Président, Chers membres du Conseil de la Fondation Keba MBAYE. Ensemble, nous avons fondé la FKM, ensemble nous lui avons fait faire ses premiers pas, ensemble nous avons mérité de notre père, notre beau-père, notre oncle, notre modèle et mentor. L’heure est aujourd’hui venue pour moi de quitter le Conseil de fondation dont je suis membre en raison d’un engagement politique récent qui, je suis sûr, nuirait dans l’immédiat au fonctionnement et à l’atteinte des objectifs de la FKM», a, d’entrée relaté Abdoul Mbaye dans cette lettre.
Avant de poursuivre : «Je suis et reste membre fondateur de notre fondation. Je vous observerai avançant, de loin, et puis même écrire : «de près». Je resterai défenseur, dans cette nouvelle mission que je m’assigne, des idéaux du Juge et de sa mémoire, par mes prises de position et mes actes».
Le président du parti ACT avait ainsi pris acte, tout en se remémorant les paroles de son père qui résonnent encore dans sa tête : «dans la lettre qu’il m’adressa le 28 août 1982 et dans son dernier paragraphe, il avait prévu cette nouvelle étape de ma vie d’homme. Après l’avoir repoussée le plus tard possible, je m’y engage désormais, certain qu’il avait vu juste et qu’il m’avait préparé aux épreuves que je vais vivre avec pour seul dessein celui de servir mon pays au delà de tout ce que j’ai déjà pu faire. « … Un jour viendra…», avait-il écrit. Il est désormais l’heure !».
En définitive, Abdoul Mbaye avait conclu cette lettre avec note pieuse : «Priez pour moi. En toute fraternité. En toute amitié. Vive la Fondation Kéba MBAYE. Ses meilleurs jours sont devant nous».
Massène DIOP leral.net
«Monsieur le Président, Chers membres du Conseil de la Fondation Keba MBAYE. Ensemble, nous avons fondé la FKM, ensemble nous lui avons fait faire ses premiers pas, ensemble nous avons mérité de notre père, notre beau-père, notre oncle, notre modèle et mentor. L’heure est aujourd’hui venue pour moi de quitter le Conseil de fondation dont je suis membre en raison d’un engagement politique récent qui, je suis sûr, nuirait dans l’immédiat au fonctionnement et à l’atteinte des objectifs de la FKM», a, d’entrée relaté Abdoul Mbaye dans cette lettre.
Avant de poursuivre : «Je suis et reste membre fondateur de notre fondation. Je vous observerai avançant, de loin, et puis même écrire : «de près». Je resterai défenseur, dans cette nouvelle mission que je m’assigne, des idéaux du Juge et de sa mémoire, par mes prises de position et mes actes».
Le président du parti ACT avait ainsi pris acte, tout en se remémorant les paroles de son père qui résonnent encore dans sa tête : «dans la lettre qu’il m’adressa le 28 août 1982 et dans son dernier paragraphe, il avait prévu cette nouvelle étape de ma vie d’homme. Après l’avoir repoussée le plus tard possible, je m’y engage désormais, certain qu’il avait vu juste et qu’il m’avait préparé aux épreuves que je vais vivre avec pour seul dessein celui de servir mon pays au delà de tout ce que j’ai déjà pu faire. « … Un jour viendra…», avait-il écrit. Il est désormais l’heure !».
En définitive, Abdoul Mbaye avait conclu cette lettre avec note pieuse : «Priez pour moi. En toute fraternité. En toute amitié. Vive la Fondation Kéba MBAYE. Ses meilleurs jours sont devant nous».
Massène DIOP leral.net