Maintenant que la loi portant acte 3 de la décentralisation étant votée, indique-t-il, « la région disparaît en tant que collectivité. Et si l’entrée en vigueur de cette loi pose d’aussi complexes problèmes, c’est parce qu’il n’y a pas eu d’anticipation au niveau du ministère de la Santé qu’on s’est retrouvé dans une situation pareille. Parce que si l’hôpital de région disparaît et laisse en place le département, il se pose le problème de la gouvernance. C’est à la fois un problème technique et opérationnel », ajoute le patron du Sutsas.
Selon Mballo Dia Thiam toujours, « la question des présidents de Conseils régionaux convoque non seulement celle de leurs fonctionnements, mais le problème de leur rémunération. Dans notre plateforme minimale, on avait demandé la rémunération des présidents de Conseils d’administration parce qu’ils étaient les seuls à ne pas disposer de rémunération. C’est des personnalités qui veillent au plus haut niveau sur l’hôpital qui brasse des milliards. Maintenant qu’un Conseil des ministres a statué sur la question de la révision du décret 702 de la loi 98 portant sur la réforme hospitalière ».
« Il y a, conclut-il, beaucoup trop de lenteur parce que cette loi a été votée en 1998 et ce n’est en 2016 qu’on modifie le premier décret. De 1998 à 2012, aucune virgule n’a changé dans cette disposition. C’est pourquoi nous avons donné un fanion de reconnaissance au Président Macky Sall ».
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