Monsieur Sarr, SEDIMA à travers sa Directrice générale Anta Babacar Ngom a fait une sortie pour démentir toute contamination de sa couveuse. Quel est votre sentiment par rapport à cette réaction qui laisse croire que tout ce que les aviculteurs avaient dit lors de votre conférence de presse relève de la fiction ?
Nous avons été extrêmement surpris par cette sortie de la SE- DIMA. Car, aujourd’hui, nous sommes au regret de constater que cette société a joué avec nous. Je renvoie ses dirigeants a la réunion que nous avons tenue dans la salle de conférence du ministère de l’Elevage le 9 juillet 2015, à 15 heures. Lors de cette rencontre présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Elevage, il y’avait le collectif des aviculteurs, l’inspecteur régional et un représentant de l’Interprofession avicole sénégalaise (IPAS). Face à la situation que nous avions exposée, le Secrétaire général du ministère avait re- commandé que SEDIMA ferme son couvoir. Je prends à témoin tous ceux qui étaient présents à la rencontre.
Société
Donc, contrairement à ce que dit SEDIMA, il y’a bel et bien un problème avec un de ses couvoirs ?
Bien sûr et c’est très simple à démontrer. Nous avons constaté que le produit que nous a vendu SEDIMA avait un problème. Des analyses effectuées au niveau de l’Ecole vétérinaire ont montré que c’est la maladie de Marek qui avait contaminé les poussins. Or, tous les cas décelés proviennent d’aviculteurs qui avaient acheté leurs produits à leur niveau. Nous défions SEDIMA de nous montrer un seul aviculteur ayant acheté son produit ailleurs que chez elle et qui a des problèmes. Et si SEDIMA n’a rien à se reprocher, pourquoi nous a t-elle fait des propositions ?
Comment ça ?
En effet, dans un premier temps, nous avons envoyé, par voie d’huissier, une sommation inter- pellative à la SEDIMA. C’est par la suite que Babacar Ngom nous a reçus en présence de son staff. Ensuite, le ministre de l’Elevage Aminata Mbengue Ndiaye en per- sonne nous a reçu pour nous transmettre les propositions de SEDIMA afin de trouver une so- lution à l’amiable. SEDIMA s’était ainsi engagé à mettre à notre dis-
position des pré pontes à raison de 1500 FCfa le sujet. D’ailleurs, Aminata Mbengue Ndiaye nous avait annoncé, lors de la même rencontre, qu’elle allait faire inscrire 150 millions de FCfa dans son budget 2016 pour nous accompagner. Mais, depuis lors, nous n’avons aucune nouvelle.
Même pas de la part deSEDIMA ?
Même pas.Et aujourd’hui que comptez- vous faire pour rentrer dans vos droits ?
Nous avons déjà constitué un dossier et nous allons déposer plainte devant la Justice. La Justice va montrer aux Sénégalais qui manipule qui dans cette affaire.
Propos recueillis par
Cheikh Mbacké Guissé
Nous avons été extrêmement surpris par cette sortie de la SE- DIMA. Car, aujourd’hui, nous sommes au regret de constater que cette société a joué avec nous. Je renvoie ses dirigeants a la réunion que nous avons tenue dans la salle de conférence du ministère de l’Elevage le 9 juillet 2015, à 15 heures. Lors de cette rencontre présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Elevage, il y’avait le collectif des aviculteurs, l’inspecteur régional et un représentant de l’Interprofession avicole sénégalaise (IPAS). Face à la situation que nous avions exposée, le Secrétaire général du ministère avait re- commandé que SEDIMA ferme son couvoir. Je prends à témoin tous ceux qui étaient présents à la rencontre.
Société
Donc, contrairement à ce que dit SEDIMA, il y’a bel et bien un problème avec un de ses couvoirs ?
Bien sûr et c’est très simple à démontrer. Nous avons constaté que le produit que nous a vendu SEDIMA avait un problème. Des analyses effectuées au niveau de l’Ecole vétérinaire ont montré que c’est la maladie de Marek qui avait contaminé les poussins. Or, tous les cas décelés proviennent d’aviculteurs qui avaient acheté leurs produits à leur niveau. Nous défions SEDIMA de nous montrer un seul aviculteur ayant acheté son produit ailleurs que chez elle et qui a des problèmes. Et si SEDIMA n’a rien à se reprocher, pourquoi nous a t-elle fait des propositions ?
Comment ça ?
En effet, dans un premier temps, nous avons envoyé, par voie d’huissier, une sommation inter- pellative à la SEDIMA. C’est par la suite que Babacar Ngom nous a reçus en présence de son staff. Ensuite, le ministre de l’Elevage Aminata Mbengue Ndiaye en per- sonne nous a reçu pour nous transmettre les propositions de SEDIMA afin de trouver une so- lution à l’amiable. SEDIMA s’était ainsi engagé à mettre à notre dis-
position des pré pontes à raison de 1500 FCfa le sujet. D’ailleurs, Aminata Mbengue Ndiaye nous avait annoncé, lors de la même rencontre, qu’elle allait faire inscrire 150 millions de FCfa dans son budget 2016 pour nous accompagner. Mais, depuis lors, nous n’avons aucune nouvelle.
Même pas de la part deSEDIMA ?
Même pas.Et aujourd’hui que comptez- vous faire pour rentrer dans vos droits ?
Nous avons déjà constitué un dossier et nous allons déposer plainte devant la Justice. La Justice va montrer aux Sénégalais qui manipule qui dans cette affaire.
Propos recueillis par
Cheikh Mbacké Guissé